La vidéo dans laquelle des jihadistes tunisiens ralliés au groupe Etat islamique (EI) revendiquent l'assassinat de deux opposants en 2013 et menacent de nouvelles violences est un message "désespéré", a jugé dimanche le Premier ministre tunisien Mehdi Jomâa.
"Cette vidéo est un message de désespérés qui n'ont pas réussi sur le terrain", a-t-il affirmé à l'AFP, alors que les Tunisiens votaient pour le second tour d'une présidentielle historique.
"L'expérience tunisienne est dans (la ligne) de mire des terroristes parce que c'est la négation de leur projet", a-t-il ajouté.
Dans cette vidéo postée mercredi soir, des jihadistes qui ont rejoint l'EI revendiquent l'assassinat de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi, deux opposants aux islamistes criblés de balles devant leur domicile respectivement en février et juillet 2013. Ils appellent aussi les Tunisiens à boycotter les élections.
Signe des menaces, une unité de l'armée a été attaquée dans la nuit de samedi à dimanche par un "groupe armé" devant une école de la région de Kairouan (160 km au sud de Tunis) où du matériel destiné aux élections était stocké, mais les autorités se sont refusées à évoquer la piste jihadiste. Un assaillant a été tué et trois autres arrêtés, selon le ministère de la Défense.
"Ce qui s'est passé hier n'a pas d'ampleur (...). Au niveau sécuritaire, les choses se passent plutôt très bien. Je peux vous dire que nous sommes préparés à toutes les urgences", a dit le Premier ministre.
"Cette vidéo est un message de désespérés qui n'ont pas réussi sur le terrain", a-t-il affirmé à l'AFP, alors que les Tunisiens votaient pour le second tour d'une présidentielle historique.
"L'expérience tunisienne est dans (la ligne) de mire des terroristes parce que c'est la négation de leur projet", a-t-il ajouté.
Dans cette vidéo postée mercredi soir, des jihadistes qui ont rejoint l'EI revendiquent l'assassinat de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi, deux opposants aux islamistes criblés de balles devant leur domicile respectivement en février et juillet 2013. Ils appellent aussi les Tunisiens à boycotter les élections.
Signe des menaces, une unité de l'armée a été attaquée dans la nuit de samedi à dimanche par un "groupe armé" devant une école de la région de Kairouan (160 km au sud de Tunis) où du matériel destiné aux élections était stocké, mais les autorités se sont refusées à évoquer la piste jihadiste. Un assaillant a été tué et trois autres arrêtés, selon le ministère de la Défense.
"Ce qui s'est passé hier n'a pas d'ampleur (...). Au niveau sécuritaire, les choses se passent plutôt très bien. Je peux vous dire que nous sommes préparés à toutes les urgences", a dit le Premier ministre.
LIRE AUSSI: Les Tunisiens ne se pressent pas pour aller voter, un mort dans une attaque
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.