L'armée tunisienne a tué un homme et arrêté trois autres ayant tenté d'attaquer des militaires gardant une école de la région de Kairouan où était stocké du matériel électoral pour la présidentielle de dimanche, selon le ministère de la Défense.
Selon le porte-parole, l'unité a été attaquée alors qu'elle gardait une école à Haffouz, près de Kairouan (160 km au sud de Tunis), où était stocké du matériel destiné au second tour de la présidentielle., mais les autorités se sont refusé dans l'immédiat à évoquer la piste jihadiste.
"La meilleure manière de répondre (à cette attaque) est de venir en nombre et en toute sérénité aux élections", a déclaré le Premier ministre Mehdi Jomaa, à l'antenne de la radio Mosaïque FM.
Pour lui, il s'agit d'une "tentative sans espoir" de faire échouer "la dernière étape du processus" démocratique en cours en Tunisie. Un militaire a été légèrement blessé à l'épaule, et l'un des suspects à la main.
L'incident intervient quelques jours après que des combattants tunisiens ayant rejoint le groupe Etat islamique, ont revendiqué les assassinats des personnalités anti-islamistes Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi en 2013.
Ces crimes avaient plongé la Tunisie dans une crise politique profonde et conduit le parti islamique Ennahda à laisser le pouvoir début 2014 à un gouvernement apolitique.
Ces jihadistes ont aussi appelé au boycott du scrutin de dimanche et brandi des menaces de nouvelles violences, alors que depuis 2011 des dizaines de militaires et policiers ont été tués par des jihadistes présumés, en particulier aux abords de la poreuse frontière algérienne.
Les autorités se veulent néanmoins rassurantes sur le bon déroulement du vote, qui s’achèvera à 18H00. Les résultats pourraient être connus dès lundi soir, selon l'instance électorale (ISIE) qui a cependant jusqu'au 24 décembre pour annoncer l'identité du président pour les cinq prochaines années.
Selon le porte-parole, l'unité a été attaquée alors qu'elle gardait une école à Haffouz, près de Kairouan (160 km au sud de Tunis), où était stocké du matériel destiné au second tour de la présidentielle., mais les autorités se sont refusé dans l'immédiat à évoquer la piste jihadiste.
"La vigilance des soldats (...) a fait avorter cette opération et entraîné la mort d'un homme armé d'un fusil de chasse et l'arrestation de trois suspects", a déclaré le porte-parole du ministère de la Défense, Belhassan Oueslati, ajoutant qu'"en général, les terroristes n'utilisent pas des fusils de chasse".
"La meilleure manière de répondre (à cette attaque) est de venir en nombre et en toute sérénité aux élections", a déclaré le Premier ministre Mehdi Jomaa, à l'antenne de la radio Mosaïque FM.
Pour lui, il s'agit d'une "tentative sans espoir" de faire échouer "la dernière étape du processus" démocratique en cours en Tunisie. Un militaire a été légèrement blessé à l'épaule, et l'un des suspects à la main.
L'incident intervient quelques jours après que des combattants tunisiens ayant rejoint le groupe Etat islamique, ont revendiqué les assassinats des personnalités anti-islamistes Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi en 2013.
Ces crimes avaient plongé la Tunisie dans une crise politique profonde et conduit le parti islamique Ennahda à laisser le pouvoir début 2014 à un gouvernement apolitique.
Ces jihadistes ont aussi appelé au boycott du scrutin de dimanche et brandi des menaces de nouvelles violences, alors que depuis 2011 des dizaines de militaires et policiers ont été tués par des jihadistes présumés, en particulier aux abords de la poreuse frontière algérienne.
Les autorités se veulent néanmoins rassurantes sur le bon déroulement du vote, qui s’achèvera à 18H00. Les résultats pourraient être connus dès lundi soir, selon l'instance électorale (ISIE) qui a cependant jusqu'au 24 décembre pour annoncer l'identité du président pour les cinq prochaines années.
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