Avec près de 8% des suffrages lors du premier tour de l'élection présidentielle, l'électorat de Hamma Hammami est particulièrement convoité par les deux candidats qualifiés pour le second tour.
Le leader du Front populaire a confirmé jeudi 18 décembre que sa coalition avait pris la décision de ne pas voter pour Moncef Marzouki au second tour de la présidentielle, cherchant à contredire de présumées divergences sur cette question, au sein de la base électorale du Front populaire.
"Dans la base électorale du Front populaire, il y a ceux qui vont voter pour Béji Caïd Essebsi et ceux qui ne vont pas voter (...) Notre position ferme et claire, c'est de ne pas voter pour Moncef Marzouki", a-t-il assuré sur les ondes de Mosaïque FM.
En ce sens, le Front populaire avait appelé à barrer la route au Président sortant Moncef Marzouki, dès le 11 décembre.
Cependant, Hamma Hammami reprochait également à Béji Caïd Essebsi de ne pas clarifier sa position envers Ennahdha et "d'être soutenu par de nombreuses figures de l'ancien régime".
Polémique avec Adnen Manser
Adnen Manser, directeur de campagne de Moncef Marzouki, avait estimé le 15 décembre sur Nessma TV que la situation au sein du Front populaire ne se résumait pas à un avis unique contre Moncef Marzouki:
"Lorsque Hamma Hammami s'était présenté comme candidat (à la présidentielle), il y avait une autre partie dans le Front populaire qui faisait la promotion d'un autre candidat. Elle a même refusé de parrainer Hamma Hammami", a-t-il ajouté.
"Les députés appartenant à tous les courants politiques du Front populaire représentés à l'Assemblée nationale constituante ont parrainé Hamma Hammami", a assuré le Front populaire dans un communiqué publié le 17 décembre, jugeant que les déclarations du directeur de campagne de Moncef Marzouki étaient "étranges".
Pour autant, Fethi Eltaïef, député du Front populaire, avait effectivement préféré parrainer Larbi Nasra plutôt que le leader de son parti. La cause? "Il s'est énervé parce qu'il n'a pas été reconduit dans la circonscription de Kairouan", avait alors expliqué M. Hammami.
Ce dernier a quant à lui accusé Adnen Manser de tenter de diviser sa coalition:
"Concernant les bases du Front, nous n'avons personne qui a adhéré à un comité de soutien de Moncef Marzouki", a-t-il déclaré.
Ayachi Hammami: "un électeur ordinaire"
Le militant des droits de l'homme Ayachi Hammami a été assez critique vis-à-vis de la positon officielle du Front populaire.
"Les gens qui ont voté pour Hamma ne sont pas un troupeau. Ce sont des militants, des citoyens, des humains", a-t-il affirmé sur Al Hiwar Ettounsi.
"J'ai voté pour Hamma et j'en suis honoré. Et aujourd'hui je vote pour Marzouki et j'en suis honoré (...) Les démocrates, la gauche et les progressistes ne sont heureusement pas tous avec Béji", avait-il assuré.
En réaction à ces propos, Hamma Hammami a rappelé que Ayachi Hammami ne faisait pas partie des bases du Front populaire.
"C'était mon frère et mon camarade durant la dictature. Mais il fait partie des électeurs ordinaires qui ont voté pour Hamma Hammami. Aujourd'hui, il est de l'autre côté et nous acceptons cela", a-t-il précisé.
Le Front populaire, coalition intégrant huit partis politiques de gauche et centre-gauche a obtenu 15 sièges à l'Assemblée des représentants du peuple. Hamma Hammami est le troisième homme de l'élection présidentielle avec près de 8% des voix, derrière Béji Caïd Essebsi et Moncef Marzouki.
Le leader du Front populaire a confirmé jeudi 18 décembre que sa coalition avait pris la décision de ne pas voter pour Moncef Marzouki au second tour de la présidentielle, cherchant à contredire de présumées divergences sur cette question, au sein de la base électorale du Front populaire.
"Dans la base électorale du Front populaire, il y a ceux qui vont voter pour Béji Caïd Essebsi et ceux qui ne vont pas voter (...) Notre position ferme et claire, c'est de ne pas voter pour Moncef Marzouki", a-t-il assuré sur les ondes de Mosaïque FM.
En ce sens, le Front populaire avait appelé à barrer la route au Président sortant Moncef Marzouki, dès le 11 décembre.
Cependant, Hamma Hammami reprochait également à Béji Caïd Essebsi de ne pas clarifier sa position envers Ennahdha et "d'être soutenu par de nombreuses figures de l'ancien régime".
Polémique avec Adnen Manser
Adnen Manser, directeur de campagne de Moncef Marzouki, avait estimé le 15 décembre sur Nessma TV que la situation au sein du Front populaire ne se résumait pas à un avis unique contre Moncef Marzouki:
"Il y a plusieurs courants dans le Front populaire (...) Nous avons essayé d'en attirer une partie. Des jeunes de cette partie sont actuellement avec nous, dans les comités de coordination du Docteur Marzouki".
"Lorsque Hamma Hammami s'était présenté comme candidat (à la présidentielle), il y avait une autre partie dans le Front populaire qui faisait la promotion d'un autre candidat. Elle a même refusé de parrainer Hamma Hammami", a-t-il ajouté.
"Les députés appartenant à tous les courants politiques du Front populaire représentés à l'Assemblée nationale constituante ont parrainé Hamma Hammami", a assuré le Front populaire dans un communiqué publié le 17 décembre, jugeant que les déclarations du directeur de campagne de Moncef Marzouki étaient "étranges".
Pour autant, Fethi Eltaïef, député du Front populaire, avait effectivement préféré parrainer Larbi Nasra plutôt que le leader de son parti. La cause? "Il s'est énervé parce qu'il n'a pas été reconduit dans la circonscription de Kairouan", avait alors expliqué M. Hammami.
Ce dernier a quant à lui accusé Adnen Manser de tenter de diviser sa coalition:
"Depuis que le Front populaire a été fondé, ses adversaires lui souhaitent la division. Mais le Front populaire apparait toujours plus uni qu'auparavant".
"Concernant les bases du Front, nous n'avons personne qui a adhéré à un comité de soutien de Moncef Marzouki", a-t-il déclaré.
Ayachi Hammami: "un électeur ordinaire"
Le militant des droits de l'homme Ayachi Hammami a été assez critique vis-à-vis de la positon officielle du Front populaire.
"Les gens qui ont voté pour Hamma ne sont pas un troupeau. Ce sont des militants, des citoyens, des humains", a-t-il affirmé sur Al Hiwar Ettounsi.
"J'ai voté pour Hamma et j'en suis honoré. Et aujourd'hui je vote pour Marzouki et j'en suis honoré (...) Les démocrates, la gauche et les progressistes ne sont heureusement pas tous avec Béji", avait-il assuré.
En réaction à ces propos, Hamma Hammami a rappelé que Ayachi Hammami ne faisait pas partie des bases du Front populaire.
"C'était mon frère et mon camarade durant la dictature. Mais il fait partie des électeurs ordinaires qui ont voté pour Hamma Hammami. Aujourd'hui, il est de l'autre côté et nous acceptons cela", a-t-il précisé.
Le Front populaire, coalition intégrant huit partis politiques de gauche et centre-gauche a obtenu 15 sièges à l'Assemblée des représentants du peuple. Hamma Hammami est le troisième homme de l'élection présidentielle avec près de 8% des voix, derrière Béji Caïd Essebsi et Moncef Marzouki.
LIRE AUSSI: Tunisie: Hamma Hammami appelle à barrer la route à Marzouki et demande à Caïd Essebsi de clarifier sa position vis-à-vis d'Ennahdha
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.