Le ministre des Finances Hakim Ben Hammouda, a réagi ce jeudi aux critiques exprimées contre son gouvernement quant au niveau de corruption en Tunisie.
L'organisation anti-corruption Transparency International a récemment publié sa 20ème édition de l'Indice de perceptions de la corruption, qui mesure le niveau de corruption dans le secteur public.. Dans ce nouveau classement, la Tunisie ne fait pas bonne figure et perd 4 places par rapport à l'édition précédente en se positionnant à la 79ème place.
L'organisation I Watch a commenté ce classement en déclarant que "le gouvernement de Mehdi Jomâa était l'un des gouvernements post-révolution qui avait essuyé le plus d'échecs dans la lutte contre la corruption".
Les raisons de cet échec résident, selon I Watch, dans le fait que le gouvernement ne possède pas "un agenda clair pour la lutte contre la corruption".
L'organisation a également appelé à accélérer la mise en place d'une Instance constitutionnelle pour cette lutte.
Hakim Ben Hammouda, s'est défendu de ces accusations sur les ondes de Mosaïque FM:
"Ce n'est pas vrai. Le gouvernement a effectué plusieurs réformes en ce sens. Il y eu plusieurs lois importantes que nous avons fait passer et que nous avons même proposé à l'Assemblée des représentants du peuple", a-t-il affirmé.
"Je pense que le développement de la transparence et de la bonne gouvernance est un long travail qui nécessite beaucoup de temps", a-t-il poursuivi.
"La corruption n'est pas une fatalité. C'est grâce à des lois et des institutions que nous construirons un nouveau système régi par la transparence et la bonne gouvernance", a assuré le ministre des Finances.
Le gouvernement Jomâa a pris ses fonctions en janvier 2014, à l'issue d'interminables négociations menées par le quartet parrain du Dialogue national pour mettre fin à la crise politique qui perdurait depuis l'assassinat de Mohamed Brahmi en juillet 2013.
Composé de "technocrates" indépendants des partis politiques, il s'était fixé comme priorité l'organisation des élections, en plus du rétablissement de la sécurité et de l'amélioration de la situation économique. Un nouveau gouvernement devrait être formé dans les mois qui suivent l'élection du président de la République, dont le second tour aura lieu avant la fin de l'année, sans que la date ne soit encore fixée.
L'organisation anti-corruption Transparency International a récemment publié sa 20ème édition de l'Indice de perceptions de la corruption, qui mesure le niveau de corruption dans le secteur public.. Dans ce nouveau classement, la Tunisie ne fait pas bonne figure et perd 4 places par rapport à l'édition précédente en se positionnant à la 79ème place.
L'organisation I Watch a commenté ce classement en déclarant que "le gouvernement de Mehdi Jomâa était l'un des gouvernements post-révolution qui avait essuyé le plus d'échecs dans la lutte contre la corruption".
Les raisons de cet échec résident, selon I Watch, dans le fait que le gouvernement ne possède pas "un agenda clair pour la lutte contre la corruption".
L'organisation a également appelé à accélérer la mise en place d'une Instance constitutionnelle pour cette lutte.
Hakim Ben Hammouda, s'est défendu de ces accusations sur les ondes de Mosaïque FM:
"Ce n'est pas vrai. Le gouvernement a effectué plusieurs réformes en ce sens. Il y eu plusieurs lois importantes que nous avons fait passer et que nous avons même proposé à l'Assemblée des représentants du peuple", a-t-il affirmé.
"Je pense que le développement de la transparence et de la bonne gouvernance est un long travail qui nécessite beaucoup de temps", a-t-il poursuivi.
"La corruption n'est pas une fatalité. C'est grâce à des lois et des institutions que nous construirons un nouveau système régi par la transparence et la bonne gouvernance", a assuré le ministre des Finances.
Le gouvernement Jomâa a pris ses fonctions en janvier 2014, à l'issue d'interminables négociations menées par le quartet parrain du Dialogue national pour mettre fin à la crise politique qui perdurait depuis l'assassinat de Mohamed Brahmi en juillet 2013.
Composé de "technocrates" indépendants des partis politiques, il s'était fixé comme priorité l'organisation des élections, en plus du rétablissement de la sécurité et de l'amélioration de la situation économique. Un nouveau gouvernement devrait être formé dans les mois qui suivent l'élection du président de la République, dont le second tour aura lieu avant la fin de l'année, sans que la date ne soit encore fixée.
LIRE AUSSI: Indice de perception de la corruption 2014: La note de la Tunisie en baisse
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