Lors de la séance inaugurale de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), un homme a réussi à usurper l'identité de Mabrouk Hrizi, élu sur les listes du Congrès pour la République (CPR). Il est parvenu à avoir son badge, est entré dans l'hémicycle de l'Assemblée et s'est installé sans peine à la place réservée au député.
Dans la vidéo ci-dessus, le vice-président de la séance procède à l'appel des nouveaux élus. Au moment où il prononce le nom de Mabrouk Hrizi, l'usurpateur en question répond à l'appel et se lève face caméra. Assis à ses côté, Imed Daïmi (CPR) le regarde. Impassible, le faux député se rassoit et l'appel se poursuit, sans incident.
Que s'est-il passé? Sur les réseaux sociaux, la capture d'écran de Imed Daïmi lançant un regard à l'inconnu circule. Il ne pouvait effectivement pas ignorer à ce moment-là qu'il ne s'agissait pas de Mabrouk Hrizi, les deux députés étant élus sur les listes du même parti. Les spéculations vont bon train. M. Daïmi était-il complice de cette usurpation? Comment se fait-il qu'il ait laissé faire sans rien dire?
Dans l'après-midi, le vrai Mabrouk Hrizi fait sa rentrée à l'Assemblée. "J'ai dû m'absenter ce matin pour des raisons de santé, (...) quelqu'un était présent ici et s'est présenté comme étant Mabrouk Hrizi. (...) Il est à présent poursuivi et interrogé par la police", a déclaré le député en direct à l'Assemblée.
Soupçonné de connaître l'usurpateur, Imed Daïmi a ensuite présenté sa version des faits sur son compte Facebook.
"Nous avons trouvé cette personne assise à la place de notre ami Mabrouk, lorsque nous sommes arrivés (...). (L'homme) m'a dit qu'il quitterait le siège dès son arrivée. Je lui ai alors demandé à quel groupe il appartenait, il a répondu 'l'Union patriotique libre' (nos voisins dans l'hémicycle). Je lui ai ensuite demandé sa circonscription, il a prononcé un mot inaudible et je n'ai pas réitéré ma question. Notre conversation s'était arrêtée là jusqu'à ce qu'il se lève au moment de l'appel, répondant au nom de Mabrouk Hrizi", a affirmé Imed Daïmi, justifiant sa réaction dans la séquence diffusée.
"Je lui ai demandé ce qu'il faisait, il a répondu: 'Non j'ai cru entendre mon nom'... J'ai été étonné du comportement du 'nouveau collègue' et j'en ai discuté à la fin de la séance avec un employé de l'Assemblée et trois membres du (projet) 'Marsad'", a-t-il poursuivi.
"Lorsque Mabrouk (Hrizi) est arrivé, nous l'avons informé des faits et il a déposé une plainte auprès du service de sécurité de l'Assemblée pour usurpation d'identité. L'usurpateur a été arrêté et une enquête est en cours", a-t-il conclu.
Dans la vidéo ci-dessus, le vice-président de la séance procède à l'appel des nouveaux élus. Au moment où il prononce le nom de Mabrouk Hrizi, l'usurpateur en question répond à l'appel et se lève face caméra. Assis à ses côté, Imed Daïmi (CPR) le regarde. Impassible, le faux député se rassoit et l'appel se poursuit, sans incident.
M.Hrizi est ancien membre de la #TnAC et réélu sur la circons de Kasserine avec le CPR. Ce n'était pas lui qui s'est levé ce matin. #TnARP
— AlBawsala (@AlBawsalaTN) 2 Décembre 2014Que s'est-il passé? Sur les réseaux sociaux, la capture d'écran de Imed Daïmi lançant un regard à l'inconnu circule. Il ne pouvait effectivement pas ignorer à ce moment-là qu'il ne s'agissait pas de Mabrouk Hrizi, les deux députés étant élus sur les listes du même parti. Les spéculations vont bon train. M. Daïmi était-il complice de cette usurpation? Comment se fait-il qu'il ait laissé faire sans rien dire?
Dans l'après-midi, le vrai Mabrouk Hrizi fait sa rentrée à l'Assemblée. "J'ai dû m'absenter ce matin pour des raisons de santé, (...) quelqu'un était présent ici et s'est présenté comme étant Mabrouk Hrizi. (...) Il est à présent poursuivi et interrogé par la police", a déclaré le député en direct à l'Assemblée.
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Soupçonné de connaître l'usurpateur, Imed Daïmi a ensuite présenté sa version des faits sur son compte Facebook.
"Nous avons trouvé cette personne assise à la place de notre ami Mabrouk, lorsque nous sommes arrivés (...). (L'homme) m'a dit qu'il quitterait le siège dès son arrivée. Je lui ai alors demandé à quel groupe il appartenait, il a répondu 'l'Union patriotique libre' (nos voisins dans l'hémicycle). Je lui ai ensuite demandé sa circonscription, il a prononcé un mot inaudible et je n'ai pas réitéré ma question. Notre conversation s'était arrêtée là jusqu'à ce qu'il se lève au moment de l'appel, répondant au nom de Mabrouk Hrizi", a affirmé Imed Daïmi, justifiant sa réaction dans la séquence diffusée.
"Je lui ai demandé ce qu'il faisait, il a répondu: 'Non j'ai cru entendre mon nom'... J'ai été étonné du comportement du 'nouveau collègue' et j'en ai discuté à la fin de la séance avec un employé de l'Assemblée et trois membres du (projet) 'Marsad'", a-t-il poursuivi.
"Lorsque Mabrouk (Hrizi) est arrivé, nous l'avons informé des faits et il a déposé une plainte auprès du service de sécurité de l'Assemblée pour usurpation d'identité. L'usurpateur a été arrêté et une enquête est en cours", a-t-il conclu.
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