L'animateur français Laurent Ruquier et ses chroniqueurs de l'émission "On n'est pas couché" diffusée samedi soir sur France 2 n'ont pas épargné le candidat donné favori à l'élection présidentielle Béji Caïd Essebsi, le jour où il fêtait ses 88 ans.
"Détail amusant pour ce futur président c'est qu'il a quand même 88 ans! D'ailleurs s'il est élu dans un fauteuil ce serait sûrement au sens propre", plaisante l'animateur.
Puis la discussion se poursuit entre les deux chroniqueurs de l'émission, Léa Salamé et Aymeric Caron, qui montrent leur désaccord. Pour la première, l'âge du candidat ne revêt pas une importance capitale dans le sens où le processus démocratique a été respecté. "Si c'est la seule chose qu'on a à dire sur cette élection en Tunisie, tant mieux (...) Félicitons cette Etat où la démocratie marche et où la révolution a donné quelque chose, même s'il a 88 ans!", lance-t-elle.
Mais le second chroniqueur, Aymeric Caron, ne sera pas de cet avis: "Je ne suis pas sûr que ça ait donné grand chose cette révolution puisque là on se retrouve avec un dinosaure de la politique qui a fait partie des anciens régimes". Pour ce dernier, des "élections démocratiques ne suffisent pas" si "c'est pour élire les 'mecs' qu'on a viré avant".
"Est-ce qu'il a Alzheimer? Est-ce qu'il se souvient qu'il a été élu?", plaisante à son tour l'humoriste français Stéphane Guillon.
Le ton léger et moqueur de l'émission n'a pas plu à tout le monde et sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes, dont des sympathisants de Béji Caïd Essebsi se sont indignés de ces critiques exprimées contre le candidat à la présidentielle opposé au Président sortant Moncef Marzouki pour le second tour du scrutin.
"La France ne veut pas d'un pays démocratique, cela veut dire revoir tous les accords avec ce pays, souvent accords en faveur des Français. La France veut un pays colonisé, Ennahdha et Marzouki peuvent lui offrir ces facilités", affirme ainsi Hatem, sur son compte Facebook, au milieu d'un flot d'injures à l'encontre des français et de l'animateur de l'émission.
Ministre sous Bourguiba et président de la chambre des représentants sous Ben Ali au début des années 90, Béji Caïd Essebsi a été Premier ministre de la période de transition après la révolution, jusqu'aux élections de l'Assemblée constituante fin 2011. Son âge avancé est perçu comme un handicap par ses détracteurs, tandis que ses sympathisants mettent en avant son expérience.
Il est arrivé en tête du premier tour de l'élection présidentielle, le 23 novembre dernier et sera opposé à Moncef Marzouki, Président de la République sortant, lors du second tour du scrutin qui devrait se dérouler fin décembre.
"Détail amusant pour ce futur président c'est qu'il a quand même 88 ans! D'ailleurs s'il est élu dans un fauteuil ce serait sûrement au sens propre", plaisante l'animateur.
"Non mais franchement, quand on pense qu'on parle de jeune démocratie en Tunisie, si c'est pour élire un octogénaire, (...) Il y a quand même un avantage à ça, les Tunisiens ont été plutôt malins: Si M. Essebsi devient un dictateur au moins il y a peu de chances qu'il reste 23 ans au pouvoir comme Ben Ali, c'est toujours ça de pris!", ironise-t-il.
Puis la discussion se poursuit entre les deux chroniqueurs de l'émission, Léa Salamé et Aymeric Caron, qui montrent leur désaccord. Pour la première, l'âge du candidat ne revêt pas une importance capitale dans le sens où le processus démocratique a été respecté. "Si c'est la seule chose qu'on a à dire sur cette élection en Tunisie, tant mieux (...) Félicitons cette Etat où la démocratie marche et où la révolution a donné quelque chose, même s'il a 88 ans!", lance-t-elle.
Mais le second chroniqueur, Aymeric Caron, ne sera pas de cet avis: "Je ne suis pas sûr que ça ait donné grand chose cette révolution puisque là on se retrouve avec un dinosaure de la politique qui a fait partie des anciens régimes". Pour ce dernier, des "élections démocratiques ne suffisent pas" si "c'est pour élire les 'mecs' qu'on a viré avant".
"Est-ce qu'il a Alzheimer? Est-ce qu'il se souvient qu'il a été élu?", plaisante à son tour l'humoriste français Stéphane Guillon.
Le ton léger et moqueur de l'émission n'a pas plu à tout le monde et sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes, dont des sympathisants de Béji Caïd Essebsi se sont indignés de ces critiques exprimées contre le candidat à la présidentielle opposé au Président sortant Moncef Marzouki pour le second tour du scrutin.
"La France ne veut pas d'un pays démocratique, cela veut dire revoir tous les accords avec ce pays, souvent accords en faveur des Français. La France veut un pays colonisé, Ennahdha et Marzouki peuvent lui offrir ces facilités", affirme ainsi Hatem, sur son compte Facebook, au milieu d'un flot d'injures à l'encontre des français et de l'animateur de l'émission.
Ruquier a fait une blague sur l'age de Sebsi hier. Les hystériques sont déchaînés. Festival d'insultes racistes anti-francais.
— Papillon (@Papiillon) 30 Novembre 2014
Ministre sous Bourguiba et président de la chambre des représentants sous Ben Ali au début des années 90, Béji Caïd Essebsi a été Premier ministre de la période de transition après la révolution, jusqu'aux élections de l'Assemblée constituante fin 2011. Son âge avancé est perçu comme un handicap par ses détracteurs, tandis que ses sympathisants mettent en avant son expérience.
Il est arrivé en tête du premier tour de l'élection présidentielle, le 23 novembre dernier et sera opposé à Moncef Marzouki, Président de la République sortant, lors du second tour du scrutin qui devrait se dérouler fin décembre.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.