Après quelques années difficiles marquées notamment par l'assassinat de deux leaders du Front populaire, Chokri Belaid et Mohamed Brahmi, la coalition menée par Hamma Hammami gagne une petite bataille après que ce dernier a obtenu la troisième place à l'issue du premier tour de l'élection présidentielle.
De la clandestinité à la reconnaissance, voici le parcours laborieux de Hamma Hammami à travers une exposition des faits, une découverte d'images peu connues et l'analyse de chiffres issues de différentes élections.
Hamma Hamammi et l'ambiguité de Bourguiba
Agé de 62 ans, Hamma Hammami est originaire d'El Aroussa dans le gouvernorat de Siliana, il a achevé ses études en littérature arabe et culture islamique pour se lancer plus intensément dans une carrière de militant de gauche.
Ses premiers pas se font dans une atmosphère universitaire chargée par l'effervescence politique du milieu des années 60. Le Congrés de Korba en 1971 (où il n'était pas encore congressiste) lance le début du mouvement étudiant dont le but est de marquer l'autonomie de l'Union générale des étudiants de Tunisie par rapport au parti unique et aux destouriens.
La répression fait rage déclenchant ainsi la révolte étudiante du 5 février 1972 qui a marqué non seulement la mémoire collective tunisienne par sa violence mais a aussi marqué l'arrestation de Hamma Hammami, une première d'une longue liste.
En 1973, il rejoint officiellement le mouvement politique de gauche "El Amal Ettounsi" (L'Ouvrier tunisien) qui a donné naissance des années plus tard au Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT), dont Hammami est membre fondateur .
extrait de "perspectives"(l'ouvrier tunisien), Juillet 1974
Entre temps, l'attitude de Bourguiba envers Hammami demeure ambivalente. Il est incarcéré et torturé pensant six ans mais parallèlement il est envoyé en France pour être soigné aux frais de l'État, à sa sortie.
Il a également été autorisé à enseigner brièvement dans un centre de formation.
Hama Hammami et la férocité de Ben Ali
La vie de Hamma Hammami continue d'être rythmée par les vagues d'arrestations plus ou moins liées à son appartenance au POCT, qui est alors un parti clandestin. En 1988, il refuse de signer le Pacte National du 7 Novembre, contrairement à d'autres figures nationales tels que Rached Ghannouchi ou Ahmed Nejib Chebbi.
L'ère Ben Ali a probablement été la plus brutale vis à vis de la famille Hammami-Nasraoui (nom de famille de son épouse, Radhia Nasraoui, militante des droits de l'Homme), avec des allers retours en prison cumulés à des périodes de clandestinité répétées. Hamma Hammami ne quitte pas le pays mais va de région en région et de famille en famille où il est accueilli chaleureusement tout en demeurant anonyme.
Il reste ainsi en contact avec son parti qui poursuit ses activités. Les réunions sont tenues secrètes et certains détails restent flous. Les membres ou intervenants des réunions du POCT eux-mêmes ne se connaissaient pas à l'époque puisque la communication se faisait à travers des rideaux afin d'éviter que des identités ne soient dévoilées en cas d'arrestation et de torture. Son épouse, Radhia Nasraoui a dû rivaliser en ingéniosité pour échapper aux filatures de police. La famille a aussi dû faire face au harcèlement et aux nombreuses agressions.
En 2002, Hamma Hammami annonce sa sortie de la clandestinité. Il fait face à ses juges durant une journée aussi mémorable qu'interminable, sous le yeux de Reporters sans frontières (RSF) ou encore de la chaîne de télévision française, France2. Il arrive enlaçant sa fille ainée et en compagnie de 200 avocats pour assurer sa défense.
Des violences ont lieu dans la salle d'audience entre des centaines d'agents de police et les personnes présentes, bousculées puis mises en état d'arrestation. L'avocat Fawzi Ben Mrad finira sur une table prononçant un discours sur l'oppression et les vices de procédures d'une magistrature corrompue.
Hammami est ensuite condamné à deux ans et trois mois de prison. Il passera neuf mois en prison puis bénéficiera d'une libération conditionnelle pour des raisons de santé. Lui et sa famille continueront à être persécutés ce qui incitera Radhia Nasraoui à entamer une grève de la faim en 2003 qui durera deux mois.
Hamma Hamammi, le révolutionnaire insatisfait
En plein coeur de la Révolution, Hamma Hammami appelle à la chute du régime de Ben Ali et à instituer une Assemblée constituante en vue d'aboutir à une nouvelle constitution. Il évoque déjà une transition démocratique visant à établir une politique nationale.
Le 12 janvier, il est arrêté par la police politique à son domicile. Il passera deux jours enfermé au ministère de l'Intérieur pour le quitter libre le jour de la chute du dictateur, le 14 Janvier 2011.
Par choix personnel ou par stratégie politique, Hamma Hammami ne se présentera pas plus tard aux élections de l'Assemblée nationale constituante. Les listes de "Al badil thawri" (l'alternative révolutionnaire) finiront par avoir 63.652 voix et seulement 3 sièges sur 217.
L'escalade de la violence politique atteindra son pic lors de l'assassinat de Chokri Belaid le 6 février 2013. Environ six mois plus tard, le 25 juillet, Hammami et ses camarades devront faire face à l'assassinat du deuxième "martyr" du front populaire, dont il est désormais le porte-parole. Le Front populaire est une coalition politique regroupant douze partis politiques ainsi que de nombreux intellectuels indépendants. Cette coalition sera entre autres à l'origine du sit-in du Bardo qui aboutira à un dialogue national dirigé essentiellement par l'UGTT et la société civile.
Les forces vives du dialogue national décideront de constituer un gouvernement de technocrates afin de mender le pays vers de nouvelles élections.
Hamma Hammami, une nouvelle approche pour une campagne électorale bien ficelée
Une réelle transformation qualitative est remarquable. Le discours de Hamma Hammami est optimiste et rassembleur. Aucune référence au communisme n'est employé. Cette intention de vulgariser le discours et de se rapprocher d'une société tunisienne conservatrice était déjà là depuis le changement du nom du parti en juillet 2012. En effet, le Parti Ouvrier Communiste Tunisien disparait pour laisser place au Parti des Travailleurs Tunisiens. La faucille et le marteau, les symboles internationaux et historiques du communisme ayant une connotation négative aux yeux de l'opinion publique tunisienne seront officiellement abandonnés.
Le programme du Front populaire se fonde toujours sur des orientations profondément sociales. Mais Hamma Hammami se veut aussi rassurant. Il parle calmement en affichant un grand sourire face à une journaliste plutôt conciliante lors d'une émission de télévision consacrée aux candidats à la présidentielle et diffusée sur Nessma tv. Il nie toute rancoeur envers les collaborateurs de l'ancien régime. Le moment "fort" de l'émission qui a fait le buzz sur les réseaux sociaux fut lorsqu'il a été interrogé sur la question religieuse et son présumé athéisme. Hammami n'hésite pas à affirmer son amour et son respect pour le Prophète et dénonce les campagnes de désinformation à son encontre.
Hamma Hammami semble de plus en plus présidentiable lorsque la campagne de communication autour de son couple bat son plein après un meeting sans précédent du Front populaire.
Riad Ben Fadhel, directeur de la campagne "Hamma, fils du peuple" et membre du conseil des secrétaires généraux du Front populaire confirme cette tendance. Il commente l'évolution de Hammami:
En effet, moyens et innovations ont été mis à la disposition de Hammami pour aboutir aux résultats observés ces derniers mois. Mais combien ont-ils coûté?
A ce sujet, le directeur de campagne nous indique que le budget de la campagne - qui sera bientôt publié - est estimé à environ 300.000 dinars tunisiens et ne dépassera donc pas le plafond décidé par la loi électorale (750.000 TND).
Dans l'espace public, le visage et le slogan de Hamma Hammami ne sont pourtant pas passés inaperçus. L'affichage urbain a en effet été en grande partie sponsorisé par la société Karoui&Karoui
Interrogé au sujet des intentions de ces derniers, Ben Fadhel répond brièvement: "Nous ne sommes pas au courant de leur agenda politique".
Exceptés des dépassements lors de la journée du silence électoral, le directeur de campagne de Hamma Hammami conclut à un bilan positif, avec plus de 255.000 voix recueillies.
Ainsi, Hamma Hammami seul fait bien mieux que le Front populaire. Ainsi, les partis constituants le Front populaire, éparpillés en 2011 avaient récolté environ 124.719 voix (entre le POCT, Mouvement du Peuple, Watad). Aujourd'hui, trois ans après, ces mêmes partis qui ont été ralliés par de nombreux intellectuels et militants indépendants dans un même Front ont tout de même abouti à un résultat tout à fait similaire à celui de 2011 (124.654 voix). Même si en termes de députés et de visibilité médiatique on perçoit une claire progression, les chiffres prouvent le contraire.
Avec ses 7,82% des voix exprimées au premier tour, Hamma Hammami jouera peut être encore une fois un rôle historique puisque le Front populaire se réunit ce jeudi pour décider si oui ou non il sera question de donner des consignes de vote concernant le prochain tour de l'élection présidentielle qui se déroulera entre Moncef Marzouki et Béji Caïd Essebsi fin décembre.
De la clandestinité à la reconnaissance, voici le parcours laborieux de Hamma Hammami à travers une exposition des faits, une découverte d'images peu connues et l'analyse de chiffres issues de différentes élections.
Hamma Hamammi et l'ambiguité de Bourguiba
Agé de 62 ans, Hamma Hammami est originaire d'El Aroussa dans le gouvernorat de Siliana, il a achevé ses études en littérature arabe et culture islamique pour se lancer plus intensément dans une carrière de militant de gauche.
Ses premiers pas se font dans une atmosphère universitaire chargée par l'effervescence politique du milieu des années 60. Le Congrés de Korba en 1971 (où il n'était pas encore congressiste) lance le début du mouvement étudiant dont le but est de marquer l'autonomie de l'Union générale des étudiants de Tunisie par rapport au parti unique et aux destouriens.
La répression fait rage déclenchant ainsi la révolte étudiante du 5 février 1972 qui a marqué non seulement la mémoire collective tunisienne par sa violence mais a aussi marqué l'arrestation de Hamma Hammami, une première d'une longue liste.
En 1973, il rejoint officiellement le mouvement politique de gauche "El Amal Ettounsi" (L'Ouvrier tunisien) qui a donné naissance des années plus tard au Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT), dont Hammami est membre fondateur .
Entre temps, l'attitude de Bourguiba envers Hammami demeure ambivalente. Il est incarcéré et torturé pensant six ans mais parallèlement il est envoyé en France pour être soigné aux frais de l'État, à sa sortie.
Il a également été autorisé à enseigner brièvement dans un centre de formation.
Hama Hammami et la férocité de Ben Ali
La vie de Hamma Hammami continue d'être rythmée par les vagues d'arrestations plus ou moins liées à son appartenance au POCT, qui est alors un parti clandestin. En 1988, il refuse de signer le Pacte National du 7 Novembre, contrairement à d'autres figures nationales tels que Rached Ghannouchi ou Ahmed Nejib Chebbi.
L'ère Ben Ali a probablement été la plus brutale vis à vis de la famille Hammami-Nasraoui (nom de famille de son épouse, Radhia Nasraoui, militante des droits de l'Homme), avec des allers retours en prison cumulés à des périodes de clandestinité répétées. Hamma Hammami ne quitte pas le pays mais va de région en région et de famille en famille où il est accueilli chaleureusement tout en demeurant anonyme.
Il reste ainsi en contact avec son parti qui poursuit ses activités. Les réunions sont tenues secrètes et certains détails restent flous. Les membres ou intervenants des réunions du POCT eux-mêmes ne se connaissaient pas à l'époque puisque la communication se faisait à travers des rideaux afin d'éviter que des identités ne soient dévoilées en cas d'arrestation et de torture. Son épouse, Radhia Nasraoui a dû rivaliser en ingéniosité pour échapper aux filatures de police. La famille a aussi dû faire face au harcèlement et aux nombreuses agressions.
En 2002, Hamma Hammami annonce sa sortie de la clandestinité. Il fait face à ses juges durant une journée aussi mémorable qu'interminable, sous le yeux de Reporters sans frontières (RSF) ou encore de la chaîne de télévision française, France2. Il arrive enlaçant sa fille ainée et en compagnie de 200 avocats pour assurer sa défense.
Des violences ont lieu dans la salle d'audience entre des centaines d'agents de police et les personnes présentes, bousculées puis mises en état d'arrestation. L'avocat Fawzi Ben Mrad finira sur une table prononçant un discours sur l'oppression et les vices de procédures d'une magistrature corrompue.
Hammami est ensuite condamné à deux ans et trois mois de prison. Il passera neuf mois en prison puis bénéficiera d'une libération conditionnelle pour des raisons de santé. Lui et sa famille continueront à être persécutés ce qui incitera Radhia Nasraoui à entamer une grève de la faim en 2003 qui durera deux mois.
Hamma Hamammi, le révolutionnaire insatisfait
En plein coeur de la Révolution, Hamma Hammami appelle à la chute du régime de Ben Ali et à instituer une Assemblée constituante en vue d'aboutir à une nouvelle constitution. Il évoque déjà une transition démocratique visant à établir une politique nationale.
Le 12 janvier, il est arrêté par la police politique à son domicile. Il passera deux jours enfermé au ministère de l'Intérieur pour le quitter libre le jour de la chute du dictateur, le 14 Janvier 2011.
Par choix personnel ou par stratégie politique, Hamma Hammami ne se présentera pas plus tard aux élections de l'Assemblée nationale constituante. Les listes de "Al badil thawri" (l'alternative révolutionnaire) finiront par avoir 63.652 voix et seulement 3 sièges sur 217.
L'escalade de la violence politique atteindra son pic lors de l'assassinat de Chokri Belaid le 6 février 2013. Environ six mois plus tard, le 25 juillet, Hammami et ses camarades devront faire face à l'assassinat du deuxième "martyr" du front populaire, dont il est désormais le porte-parole. Le Front populaire est une coalition politique regroupant douze partis politiques ainsi que de nombreux intellectuels indépendants. Cette coalition sera entre autres à l'origine du sit-in du Bardo qui aboutira à un dialogue national dirigé essentiellement par l'UGTT et la société civile.
Les forces vives du dialogue national décideront de constituer un gouvernement de technocrates afin de mender le pays vers de nouvelles élections.
Hamma Hammami, une nouvelle approche pour une campagne électorale bien ficelée
Une réelle transformation qualitative est remarquable. Le discours de Hamma Hammami est optimiste et rassembleur. Aucune référence au communisme n'est employé. Cette intention de vulgariser le discours et de se rapprocher d'une société tunisienne conservatrice était déjà là depuis le changement du nom du parti en juillet 2012. En effet, le Parti Ouvrier Communiste Tunisien disparait pour laisser place au Parti des Travailleurs Tunisiens. La faucille et le marteau, les symboles internationaux et historiques du communisme ayant une connotation négative aux yeux de l'opinion publique tunisienne seront officiellement abandonnés.
Le programme du Front populaire se fonde toujours sur des orientations profondément sociales. Mais Hamma Hammami se veut aussi rassurant. Il parle calmement en affichant un grand sourire face à une journaliste plutôt conciliante lors d'une émission de télévision consacrée aux candidats à la présidentielle et diffusée sur Nessma tv. Il nie toute rancoeur envers les collaborateurs de l'ancien régime. Le moment "fort" de l'émission qui a fait le buzz sur les réseaux sociaux fut lorsqu'il a été interrogé sur la question religieuse et son présumé athéisme. Hammami n'hésite pas à affirmer son amour et son respect pour le Prophète et dénonce les campagnes de désinformation à son encontre.
Hamma Hammami semble de plus en plus présidentiable lorsque la campagne de communication autour de son couple bat son plein après un meeting sans précédent du Front populaire.
Le Front populaire veut également attirer un public jeune et éclectique et certains ont été convaincus. Interrogé par le HuffPost Tunisie, ces jeunes électeurs confient:
"je pense que plus la gauche sera forte mieux les choses iront pour moi, les miens et le pays dans la conjoncture actuelle du moins", affirme ainsi Ghassen Athmni.
"Hamma aurait été une garantie solide pour le respect et une meilleure interprétation de la constitution et des droits qu'elle assure, pour une souveraineté nationale inaliénable...", a estimé de son côté Ghassen Ammami.
"J'espère qu'il travaillera sur le dossier de Chokri Belaid. Je pense aussi qu'il ne pourra pas faire de dérives puisqu'il sera constamment surveillé par le Front. Avec un peu de chance, vu qu'il est tolérant, il représentera un espoir pour les minorités en Tunisie", assure également Rami Ayari.
Riad Ben Fadhel, directeur de la campagne "Hamma, fils du peuple" et membre du conseil des secrétaires généraux du Front populaire confirme cette tendance. Il commente l'évolution de Hammami:
"Il suffisait d'éléments de langage précis et d'un coaching visuel bien fait pour toucher des familles et des masses plus larges", a-t-il déclaré au HuffPost Tunisie.
En effet, moyens et innovations ont été mis à la disposition de Hammami pour aboutir aux résultats observés ces derniers mois. Mais combien ont-ils coûté?
A ce sujet, le directeur de campagne nous indique que le budget de la campagne - qui sera bientôt publié - est estimé à environ 300.000 dinars tunisiens et ne dépassera donc pas le plafond décidé par la loi électorale (750.000 TND).
Dans l'espace public, le visage et le slogan de Hamma Hammami ne sont pourtant pas passés inaperçus. L'affichage urbain a en effet été en grande partie sponsorisé par la société Karoui&Karoui
"Les négociations ont abouti à un tarif avec une remise de 50% à 100% du prix habituel en contre partie de l'exclusivité", a indiqué le directeur de campagne.
Interrogé au sujet des intentions de ces derniers, Ben Fadhel répond brièvement: "Nous ne sommes pas au courant de leur agenda politique".
Exceptés des dépassements lors de la journée du silence électoral, le directeur de campagne de Hamma Hammami conclut à un bilan positif, avec plus de 255.000 voix recueillies.
Ainsi, Hamma Hammami seul fait bien mieux que le Front populaire. Ainsi, les partis constituants le Front populaire, éparpillés en 2011 avaient récolté environ 124.719 voix (entre le POCT, Mouvement du Peuple, Watad). Aujourd'hui, trois ans après, ces mêmes partis qui ont été ralliés par de nombreux intellectuels et militants indépendants dans un même Front ont tout de même abouti à un résultat tout à fait similaire à celui de 2011 (124.654 voix). Même si en termes de députés et de visibilité médiatique on perçoit une claire progression, les chiffres prouvent le contraire.
Avec ses 7,82% des voix exprimées au premier tour, Hamma Hammami jouera peut être encore une fois un rôle historique puisque le Front populaire se réunit ce jeudi pour décider si oui ou non il sera question de donner des consignes de vote concernant le prochain tour de l'élection présidentielle qui se déroulera entre Moncef Marzouki et Béji Caïd Essebsi fin décembre.
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