Dimanche 23 novembre, jour de l'élection présidentielle en Tunisie, les bureaux de vote ont ouvert à 8h du matin et devraient fermer leurs portes à 18h.
Au centre de l'école primaire de la rue de Marseille à Tunis, une seule queue devant l'un des nombreux bureaux, tandis qu'un grand nombre de journalistes nationaux et internationaux couvrent l'événement.
"Ici, les journalistes sont plus nombreux que les électeurs", plaisante une journaliste en sortant du centre.
Belgacem Abdejaoued, chef d'un bureau de vote, considère que le taux de participation reste faible en comparaison avec celui des législatives.
"Cela dit, nous n'avons enregistré aucun incident jusqu'à maintenant. Après l'expérience des législatives, les citoyens sont devenus plus compréhensifs. Ils ne protestent plus par exemple quand on leur demande de mettre le doigt dans l'encre indélébile ou quand il faut laisser passer des personnes âgées", s'est-il satisfait.
En entrant dans le centre, plusieurs personnes savent précisément pour qui ils vont donner leurs voix.
"Je n'ai aucun doute sur mon candidat. Et je suis sûre qu'avec lui, "les carottes deviendront moins chères", affirme en riant Bahija, femme au foyer de 55 ans.
La présence des forces de l'ordre est importante en un jour où les centres de vote sont sous haute surveillance, sur fond de menace terroriste.
"J'ai voté pour vous, mes enfants", lance une femme âgée à des soldats, avant de citer le parti pour lequel elle ne votera pas. Plusieurs personnes autour d'elle lui adressent alors un "chut" de réprobation et lui demanderont de ne pas influencer les autres.
Selim, 29 ans, médecin, est plus hésitant. "J'hésite entre un candidat précis et le vote blanc. Je crois que je vais me décider lorsque je serai dans l'urne".
"Je suis prêt à accepter n'importe quel président"
Toujours dans le centre-ville de Tunis, rue de Russie, il y a moins de journalistes. Mais les électeurs sont un peu plus nombreux.
"A 12h, nous avons enregistré 37,4% de taux de participation", indique le chef du centre. "Ce matin, il y a eu un nombre respectable", poursuit-il.
Cela dit, il avoue que ce nombre est faible par rapport au législatives et que les jeunes "ne sont pas au rendez-vous".
Devant le centre, les discussions fusent autour de l'abstention des jeunes. Mohamed, chauffeur de taxi, exprime sa déception pour ce qu'il considère comme "une catastrophe".
"Excusez-moi mais les jeunes sont bêtes et incultes. Et ne me dites pas qu'ils sont libres de n'aimer aucun candidat. Il peuvent trouver au moins 15% de ce qu'ils cherchent dans chacun d'entre eux. Qu'est-ce qu'ils veulent de plus?", demande-t-il.
A quelques pas de là, cinq jeunes gens sont attablés dans un café de la rue d'Algérie.
"Je ne voterai pour personne", affirme l'un d'entre eux travaillant dans une friperie du quartier. "Je suis prêt à accepter n'importe quel président et n'importe quel gouvernement qu'il soit islamiste ou issu de l'ancien régime. Même si Daech venait gouverner le pays, je m'en foutrai. L'important c'est que je puisse gagner mon pain tranquillement", assure-t-il.
Le taux de participation en milieu de journée était plus faible que pour les élections législatives. Les électeurs ont jusqu'à 18h pour voter à l'exception de certains bureaux de vote qui ont fermé à 15h pour des raisons sécuritaires.
Les Tunisiens ont le choix entre 27 personnalités en course pour la présidentielle. Cinq d'entre elles avaient annoncé leur retrait mais figurent toujours sur les bulletins de vote.
L'Instance a un délai de trois jours pour communiquer les résultats préliminaires pour le premier tour. Dans le cas où aucun candidat ne parvient à recueillir plus de la majorité absolue des voix, un second tour sera organisé fin décembre.
Au centre de l'école primaire de la rue de Marseille à Tunis, une seule queue devant l'un des nombreux bureaux, tandis qu'un grand nombre de journalistes nationaux et internationaux couvrent l'événement.
"Ici, les journalistes sont plus nombreux que les électeurs", plaisante une journaliste en sortant du centre.
Belgacem Abdejaoued, chef d'un bureau de vote, considère que le taux de participation reste faible en comparaison avec celui des législatives.
"Cela dit, nous n'avons enregistré aucun incident jusqu'à maintenant. Après l'expérience des législatives, les citoyens sont devenus plus compréhensifs. Ils ne protestent plus par exemple quand on leur demande de mettre le doigt dans l'encre indélébile ou quand il faut laisser passer des personnes âgées", s'est-il satisfait.
En entrant dans le centre, plusieurs personnes savent précisément pour qui ils vont donner leurs voix.
"Je n'ai aucun doute sur mon candidat. Et je suis sûre qu'avec lui, "les carottes deviendront moins chères", affirme en riant Bahija, femme au foyer de 55 ans.
La présence des forces de l'ordre est importante en un jour où les centres de vote sont sous haute surveillance, sur fond de menace terroriste.
"J'ai voté pour vous, mes enfants", lance une femme âgée à des soldats, avant de citer le parti pour lequel elle ne votera pas. Plusieurs personnes autour d'elle lui adressent alors un "chut" de réprobation et lui demanderont de ne pas influencer les autres.
Selim, 29 ans, médecin, est plus hésitant. "J'hésite entre un candidat précis et le vote blanc. Je crois que je vais me décider lorsque je serai dans l'urne".
"Je suis prêt à accepter n'importe quel président"
Toujours dans le centre-ville de Tunis, rue de Russie, il y a moins de journalistes. Mais les électeurs sont un peu plus nombreux.
"A 12h, nous avons enregistré 37,4% de taux de participation", indique le chef du centre. "Ce matin, il y a eu un nombre respectable", poursuit-il.
Cela dit, il avoue que ce nombre est faible par rapport au législatives et que les jeunes "ne sont pas au rendez-vous".
Devant le centre, les discussions fusent autour de l'abstention des jeunes. Mohamed, chauffeur de taxi, exprime sa déception pour ce qu'il considère comme "une catastrophe".
"Excusez-moi mais les jeunes sont bêtes et incultes. Et ne me dites pas qu'ils sont libres de n'aimer aucun candidat. Il peuvent trouver au moins 15% de ce qu'ils cherchent dans chacun d'entre eux. Qu'est-ce qu'ils veulent de plus?", demande-t-il.
A quelques pas de là, cinq jeunes gens sont attablés dans un café de la rue d'Algérie.
"Je ne voterai pour personne", affirme l'un d'entre eux travaillant dans une friperie du quartier. "Je suis prêt à accepter n'importe quel président et n'importe quel gouvernement qu'il soit islamiste ou issu de l'ancien régime. Même si Daech venait gouverner le pays, je m'en foutrai. L'important c'est que je puisse gagner mon pain tranquillement", assure-t-il.
Le taux de participation en milieu de journée était plus faible que pour les élections législatives. Les électeurs ont jusqu'à 18h pour voter à l'exception de certains bureaux de vote qui ont fermé à 15h pour des raisons sécuritaires.
Les Tunisiens ont le choix entre 27 personnalités en course pour la présidentielle. Cinq d'entre elles avaient annoncé leur retrait mais figurent toujours sur les bulletins de vote.
L'Instance a un délai de trois jours pour communiquer les résultats préliminaires pour le premier tour. Dans le cas où aucun candidat ne parvient à recueillir plus de la majorité absolue des voix, un second tour sera organisé fin décembre.
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