L'ancien régime est en train de "livrer sa dernière bataille", a assuré mercredi le président tunisien Moncef Marzouki, en allusion au parti Nida Tounes, dont le candidat Béji Caïd Essebsi, favori de la présidentielle de dimanche, est son principal rival.
Après la victoire aux législatives du 26 octobre de Nida Tounes, parti anti-islamiste comptant dans ses rangs des proches du régime autoritaire déchu de Ben Ali, M. Marzouki, opposant historique à la dictature et candidat à sa propre succession, n'a cessé de se poser comme le rempart contre le retour des "anciens".
"L'ancien régime, c'est sa dernière bataille. Parce que quand il y a une révolution, il y a toujours une contre-révolution. Et la contre-révolution est en train de livrer sa dernière bataille et elle va la perdre", a-t-il déclaré à l'AFP en marge d'un meeting de campagne à Bizerte (nord).
Des centaines de personnes se sont rassemblées dans le vieux port de la ville pour accueillir M. Marzouki, l'une des 27 personnalités en lice pour le scrutin du 23 novembre.
Cinq des candidats ont annoncé leur retrait, ce qui n'est pas pris en compte par l'instance électorale.
"Soyez ceux qui réalisent leur histoire et non pas les victimes", a-t-il ajouté. "Le printemps arabe qui s'est déclenché en Tunisie ne va pas mourir en Tunisie", a-t-il martelé.
Près de quatre ans après la révolution qui a renversé le président Zine El Abidine Ben Ali, les élections doivent doter la Tunisie, avec deux ans de retard, d'institutions pérennes. Le pays fait figure d'exception dans la région, l'essentiel des Etats du Printemps arabe ayant basculé dans le chaos ou la répression.
M. Caïd Essebsi, 87 ans, qui a servi aussi bien sous Bourguiba, le premier président tunisien, que sous Ben Ali, est considéré par ses partisans comme le seul à pouvoir "faire barrage" aux islamistes d'Ennahdha avec qui M. Marzouki était allié.
Ses opposants l'accusent, eux, de chercher à reproduire l'ancien régime.
Après la victoire aux législatives du 26 octobre de Nida Tounes, parti anti-islamiste comptant dans ses rangs des proches du régime autoritaire déchu de Ben Ali, M. Marzouki, opposant historique à la dictature et candidat à sa propre succession, n'a cessé de se poser comme le rempart contre le retour des "anciens".
"L'ancien régime, c'est sa dernière bataille. Parce que quand il y a une révolution, il y a toujours une contre-révolution. Et la contre-révolution est en train de livrer sa dernière bataille et elle va la perdre", a-t-il déclaré à l'AFP en marge d'un meeting de campagne à Bizerte (nord).
Des centaines de personnes se sont rassemblées dans le vieux port de la ville pour accueillir M. Marzouki, l'une des 27 personnalités en lice pour le scrutin du 23 novembre.
Cinq des candidats ont annoncé leur retrait, ce qui n'est pas pris en compte par l'instance électorale.
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"Il faut que dimanche vous donniez une leçon à ceux qui croient que la Tunisie est à vendre. Il faut être au rendez-vous en tant que peuple de citoyens, et non de sujets, un peuple qui n'acceptera pas le retour de la dictature", a lancé M. Marzouki à ses partisans.
"Soyez ceux qui réalisent leur histoire et non pas les victimes", a-t-il ajouté. "Le printemps arabe qui s'est déclenché en Tunisie ne va pas mourir en Tunisie", a-t-il martelé.
Près de quatre ans après la révolution qui a renversé le président Zine El Abidine Ben Ali, les élections doivent doter la Tunisie, avec deux ans de retard, d'institutions pérennes. Le pays fait figure d'exception dans la région, l'essentiel des Etats du Printemps arabe ayant basculé dans le chaos ou la répression.
M. Caïd Essebsi, 87 ans, qui a servi aussi bien sous Bourguiba, le premier président tunisien, que sous Ben Ali, est considéré par ses partisans comme le seul à pouvoir "faire barrage" aux islamistes d'Ennahdha avec qui M. Marzouki était allié.
Ses opposants l'accusent, eux, de chercher à reproduire l'ancien régime.
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