Le programme "Expression directe" pour les candidats à la présidentielle a démarré lundi 10 novembre. La télévision publique offrira aux 25 candidats en lice (2 ayant annoncé leur retrait) un espace de quelques minutes afin de présenter leurs programmes.
Kamel Morjane ne trouve pas ses mots
L'ancien ministre de Ben Ali commence par présenter sur un ton déterminé son parcours où il a pu "occuper les plus hauts postes au niveau national et international".
Il appelle à l'"Union nationale" et à "la restitution du prestige de l'Etat". Ainsi le renforcement de la sécurité sera une priorité pour lui, afin de "combattre le danger terroriste".
Mais à la fin de son intervention, il perd un peu de son assurance...et ses mots:
"Pour chaque tunisien et tunisienne (...) nous développerons l'infrastructure (...) pour un développement égalitaire de toutes les régions (...) et surtout des jeunes chômeurs. Et même si cette mission est rattachée par la constitution au gouvernement, notre mission sera...pour...pour...euh...je...", bégaie le candidat, avant d'indiquer qu'il oeuvrerait à la réalisation de ces objectifs en se concertant avec le gouvernement.
Abdelakader Labbaoui et ses feuilles
Abdelakader Labbaoui se présente comme "un tunisien authentique et non importé".
Le candidat concentrera ses réformes sur l'administration car c'est un milieu où il a toujours travaillé et "dont il connait les rouages".
Pour la mise en forme de son intervention, Abdelkader Labbaoui a privilégié la lisibilité: pas moins de 26 feuilles et en moyenne deux ou trois phrases par page, pour une intervention d'environ 4 minutes.
Béji Caïd Essebsi s'exprime en arabe littéraire
Contrairement à Abdelakader Labbaoui, le candidat de Nida Tounes n'a pas de texte devant les yeux. Face caméra, il s'exprime en abandonnant le dialecte tunisien avec lequel il a habitué ses téléspectateurs. Usant de l'arabe littéraire, il déclare:
"Notre peuple est petit en nombre mais il est grandiose (...) La présidence de la république est également une responsabilité grandiose".
"Notre mission sera de protéger le prestige d'un Etat, conformément au premier article de la Constitution: 'libre, indépendant, souverain. L'arabe est sa langue, l'islam est sa religion et la république son régime'", a-t-il souligné.
Les interventions des candidats en lice sur la télévision publique tunisienne se poursuivront jusqu'au 19 novembre. L'ISIE et la Haute instance pour la communication audiovisuelle (HAICA) ont fixé le planning de ces interventions: chaque jour à partir de 21h avec une rediffusion le lendemain à 18h.
Kamel Morjane ne trouve pas ses mots
L'ancien ministre de Ben Ali commence par présenter sur un ton déterminé son parcours où il a pu "occuper les plus hauts postes au niveau national et international".
Il appelle à l'"Union nationale" et à "la restitution du prestige de l'Etat". Ainsi le renforcement de la sécurité sera une priorité pour lui, afin de "combattre le danger terroriste".
Mais à la fin de son intervention, il perd un peu de son assurance...et ses mots:
"Pour chaque tunisien et tunisienne (...) nous développerons l'infrastructure (...) pour un développement égalitaire de toutes les régions (...) et surtout des jeunes chômeurs. Et même si cette mission est rattachée par la constitution au gouvernement, notre mission sera...pour...pour...euh...je...", bégaie le candidat, avant d'indiquer qu'il oeuvrerait à la réalisation de ces objectifs en se concertant avec le gouvernement.
Abdelakader Labbaoui et ses feuilles
Abdelakader Labbaoui se présente comme "un tunisien authentique et non importé".
Le candidat concentrera ses réformes sur l'administration car c'est un milieu où il a toujours travaillé et "dont il connait les rouages".
Pour la mise en forme de son intervention, Abdelkader Labbaoui a privilégié la lisibilité: pas moins de 26 feuilles et en moyenne deux ou trois phrases par page, pour une intervention d'environ 4 minutes.
Béji Caïd Essebsi s'exprime en arabe littéraire
Contrairement à Abdelakader Labbaoui, le candidat de Nida Tounes n'a pas de texte devant les yeux. Face caméra, il s'exprime en abandonnant le dialecte tunisien avec lequel il a habitué ses téléspectateurs. Usant de l'arabe littéraire, il déclare:
"Notre peuple est petit en nombre mais il est grandiose (...) La présidence de la république est également une responsabilité grandiose".
"Notre mission sera de protéger le prestige d'un Etat, conformément au premier article de la Constitution: 'libre, indépendant, souverain. L'arabe est sa langue, l'islam est sa religion et la république son régime'", a-t-il souligné.
Les interventions des candidats en lice sur la télévision publique tunisienne se poursuivront jusqu'au 19 novembre. L'ISIE et la Haute instance pour la communication audiovisuelle (HAICA) ont fixé le planning de ces interventions: chaque jour à partir de 21h avec une rediffusion le lendemain à 18h.
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