L'article 73 concernant les conditions d'éligibilité à la présidence de la République n'a pas été adopté ce dimanche. Après le rejet de tous les amendements y compris un amendement présenté par la Commissions de consensus, l'article n'a pas recueilli le vote nécessaire pour son adoption dans sa version initiale (55 pour, 79 voix contre, 23 abstentions).
Le vote sur cet article a déclenché une vive polémique hier soir à l'Assemblée après le rejet de l'amendement consensuel supprimant l'âge maximal. L'élue Samia Abbou avait traité les députés du bloc Ennahdha de "traîtres". Elle a présenté ses excuses dans la matinée.
Les élus poursuivaient ce dimanche l'examen des articles relatifs au pouvoir exécutif (70-99). Le président de l'Assemblée et une partie de la classe politique espérait l'adoption de la Constitution avant le 14 janvier, troisième anniversaire de la révolution qui a mis fin au régime de Ben Ali.
L'article 73 dans sa version initiale:
La candidature à la Présidence de la République est un droit pour tout électrice ou électeur tunisiens de naissance, dont la religion est l’islam.
Le jour du dépôt de candidature, le candidat ne doit pas être titulaire d’une autre nationalité. Il doit être âgé au minimum de quarante ans et au maximum de soixante-quinze ans.
Le candidat doit recueillir la signature d’un certain nombre de membres de l’Assemblée des Représentants du Peuple ou des Présidents des Conseils des collectivités locales élues ou des électeurs inscrits conformément à la loi électorale.
Le vote sur cet article a déclenché une vive polémique hier soir à l'Assemblée après le rejet de l'amendement consensuel supprimant l'âge maximal. L'élue Samia Abbou avait traité les députés du bloc Ennahdha de "traîtres". Elle a présenté ses excuses dans la matinée.
S.Abbou s'excuse pour sa réaction d'hier, mais demande aussi à S.Atig de s'excuser parce que son bloc n'a pas respecté le consensus #TnAC
— AlBawsala (@AlBawsalaTN) January 12, 2014
Les élus poursuivaient ce dimanche l'examen des articles relatifs au pouvoir exécutif (70-99). Le président de l'Assemblée et une partie de la classe politique espérait l'adoption de la Constitution avant le 14 janvier, troisième anniversaire de la révolution qui a mis fin au régime de Ben Ali.
Retrouvez ici tous nos articles sur la Constitution tunisienne.
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.