Le procès en appel des suspects de l'attaque menée en 2012 contre l'ambassade des Etats-Unis à Tunis a de nouveau été
reporté mardi à la demande du Parquet, un accusé n'ayant pas été amené au tribunal.
La prochaine audience aura lieu le 30 décembre, a déclaré le juge, précisant que le Parquet avait demandé le report pour amener l'accusé Raouf Houcine, détenu dans le cadre d'une autre affaire.
La dernière audience en juillet avait été reportée pour la même raison, sans que l'absence de cet accusé ne soit expliquée.
Selon un journaliste de l'AFP, seuls trois des 20 accusés étaient présents mardi dans la salle.
"Mon client est affecté par ces reports successifs. Il vient à chaque fois de Gafsa (sud) pour rien", a dit à l'AFP Abdelbasset El Idoudi, l'avocat de l'un des accusés, Bilel Ben Aoun.
Le Parquet avait fait appel en 2013 du verdict prononcé en première instance, jugé trop clément par le gouvernement tunisien comme par les Etats-Unis, les assaillants ayant été condamnés à des peines de prison avec sursis.
Les autorités tunisiennes ont attribué l'attaque de septembre 2012 contre l'ambassade des Etats-Unis à la mouvance salafiste jihadiste Ansar Al Charia, inscrite sur la liste des organisations "terroristes" par Washington et Tunis.
L'ambassade avait été prise d'assaut par une foule de manifestants, dont de nombreux islamistes radicaux, et quatre d'entre eux avaient été tués.
La représentation diplomatique et l'école américaines avaient été partiellement incendiées et saccagées lors de ces évènements, tandis que la police, débordée, avait mis des heures à repousser la foule, ont constaté à l'époque les journalistes de l'AFP.
Ces événements avaient été déclenchés par la diffusion sur internet d'un extrait d'un film islamophobe produit aux Etats-Unis. Des violences similaires contre des représentations diplomatiques occidentales avaient eu lieu dans plusieurs pays.
reporté mardi à la demande du Parquet, un accusé n'ayant pas été amené au tribunal.
La prochaine audience aura lieu le 30 décembre, a déclaré le juge, précisant que le Parquet avait demandé le report pour amener l'accusé Raouf Houcine, détenu dans le cadre d'une autre affaire.
La dernière audience en juillet avait été reportée pour la même raison, sans que l'absence de cet accusé ne soit expliquée.
Selon un journaliste de l'AFP, seuls trois des 20 accusés étaient présents mardi dans la salle.
"Mon client est affecté par ces reports successifs. Il vient à chaque fois de Gafsa (sud) pour rien", a dit à l'AFP Abdelbasset El Idoudi, l'avocat de l'un des accusés, Bilel Ben Aoun.
Le Parquet avait fait appel en 2013 du verdict prononcé en première instance, jugé trop clément par le gouvernement tunisien comme par les Etats-Unis, les assaillants ayant été condamnés à des peines de prison avec sursis.
Les autorités tunisiennes ont attribué l'attaque de septembre 2012 contre l'ambassade des Etats-Unis à la mouvance salafiste jihadiste Ansar Al Charia, inscrite sur la liste des organisations "terroristes" par Washington et Tunis.
L'ambassade avait été prise d'assaut par une foule de manifestants, dont de nombreux islamistes radicaux, et quatre d'entre eux avaient été tués.
La représentation diplomatique et l'école américaines avaient été partiellement incendiées et saccagées lors de ces évènements, tandis que la police, débordée, avait mis des heures à repousser la foule, ont constaté à l'époque les journalistes de l'AFP.
Ces événements avaient été déclenchés par la diffusion sur internet d'un extrait d'un film islamophobe produit aux Etats-Unis. Des violences similaires contre des représentations diplomatiques occidentales avaient eu lieu dans plusieurs pays.
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