"Nous sommes en 1436... Les Tunisiens risquent d'y rester". L'humour noir de HIC, talentueux caricaturiste d'El Watan, tombe comme une sanction de mauvais augure. Il exprime bien une tendance dans la presse algérienne qui s’inquiète des lendemains du vote législatif en Tunisie avec en background, implicite, l'expérience des législatives du 26 décembre 1991, remportées par les islamistes du FIS...
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Le caricaturiste Dilem du journal Liberté est encore plus direct avec un drapeau surmontée de la profession de foi musulmane transcrite à la mode Daech, titré la "menace islamiste plane sur la Tunisie".
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Le Quotidien d'Oran dans un article, pourtant très factuel, leur fait écho dans un titre un tantinet inquiet: "Un scrutin à hauts risques". Dans une analyse intitulée "La Tunisie à la croisée des chemins", le même journal craint que l'abstention ne touche surtout l'électorat "laïco-démocrate" ce qui ne pourrait que favoriser Ennahdha qui dispose d'un électorat plus discipliné.
El Watan évoque le retour public ou caché des personnalités de l'ancien régime qui ne relèvent pas que du passé. Ils sont "actifs" note le journal et ils "sont à l’aise pour parler des ratés de la révolution". Mais, note avec indulgence, El Watan, quel mouvement révolutionnaire de cette nature n'a pas connu de ratés?.
Certains, ajoute-t-il, "vont tenter de faire main basse sur cette révolution, comptant bien entendu sur les déçus". C'est ce qui fait que l'enjeu principal aujourd'hui "reste avant tout la participation".
"Les Tunisiens et leurs voisins de la région retiennent leurs souffles dans l'attente des résultats d'un processus électoral d'avant-garde". Echourouk, aussi titre, " La Tunisie élit le premier parlement post-révolution... Tout le monde retient son souffle".
L'importance du scrutin est fortement soulignée par Reporters dans un commentaire intitulé "Incertitudes et enjeu» : " En tout état de cause, de la réussite de l'expérience démocratique tunisienne dépendra l'évolution politique de toute la région arabe".
Le caricaturiste Dilem du journal Liberté est encore plus direct avec un drapeau surmontée de la profession de foi musulmane transcrite à la mode Daech, titré la "menace islamiste plane sur la Tunisie".
Le Quotidien d'Oran dans un article, pourtant très factuel, leur fait écho dans un titre un tantinet inquiet: "Un scrutin à hauts risques". Dans une analyse intitulée "La Tunisie à la croisée des chemins", le même journal craint que l'abstention ne touche surtout l'électorat "laïco-démocrate" ce qui ne pourrait que favoriser Ennahdha qui dispose d'un électorat plus discipliné.
Ghannouchi et son parti, note-t-il, ont des raisons de croire que l'abstention sera "le fait essentiellement d'électeurs potentiellement favorables au camp laïco-démocrate" qui va aux urnes dispersé et "atomisé en une multitude de chapelles...."
El Watan évoque le retour public ou caché des personnalités de l'ancien régime qui ne relèvent pas que du passé. Ils sont "actifs" note le journal et ils "sont à l’aise pour parler des ratés de la révolution". Mais, note avec indulgence, El Watan, quel mouvement révolutionnaire de cette nature n'a pas connu de ratés?.
Certains, ajoute-t-il, "vont tenter de faire main basse sur cette révolution, comptant bien entendu sur les déçus". C'est ce qui fait que l'enjeu principal aujourd'hui "reste avant tout la participation".
Mais le scrutin législatif tunisien ne rappelle pas que des mauvais souvenirs, certains soulignent les vertus d'un processus tunisien "consensuel" qui permet à la transition d'arriver à bon port. Ou presque. Car "la victoire de la révolution passe par la réussite des législatives" écrit le journal El Khabar.
"Les Tunisiens et leurs voisins de la région retiennent leurs souffles dans l'attente des résultats d'un processus électoral d'avant-garde". Echourouk, aussi titre, " La Tunisie élit le premier parlement post-révolution... Tout le monde retient son souffle".
L'importance du scrutin est fortement soulignée par Reporters dans un commentaire intitulé "Incertitudes et enjeu» : " En tout état de cause, de la réussite de l'expérience démocratique tunisienne dépendra l'évolution politique de toute la région arabe".
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