Participer aux élections législatives de dimanche et à la présidentielle du 23 novembre en Tunisie est une "obligation religieuse", a affirmé le ministère des Affaires religieuses dans un communiqué publié mercredi.
"La participation aux prochaines élections est une obligation religieuse et patriotique parce qu'elles servent l'intérêt de la Tunisie", assure le ministère dans ce texte également signé par Dar al-Ifta (l'office chargé d'émettre des avis religieux), le Conseil suprême islamique et l'Université de la Zitouna.
Ces responsables ont condamné "les menaces qui visent le processus électoral, soit par les groupes terroristes soit par certaines parties qui ont émis des fatwas incitant la population à boycotter les élections", ajoutant que "toute action physique ou morale ayant pour but la perturbation des élections est interdite par les préceptes de la religion et pénalisée par la loi".
Ils ont également appelé imams et prédicateurs à "adopter des prêches incitant les fidèles à rejeter le fanatisme et la violence", à être "totalement neutres et à éviter la propagande en faveur d'un quelconque parti".
Les autorités tunisiennes ont dit craindre des actes "terroristes" à l'approche des élections.
Le pays s'apprête à organiser des législatives dimanche et une présidentielle un mois plus tard qui doivent le doter d'institutions pérennes près de quatre ans après la révolution.
La Tunisie a connu depuis janvier 2011 une recrudescence d'attaques attribuées à la mouvance jihadiste. Plusieurs dizaines de membres des forces de l'ordre ont été tués et deux figures de l'opposition aux islamistes ont été assassinées.
L'armée tunisienne s'est dite mardi sur le qui-vive et prête pour parer à tout acte "terroriste" lors des législatives du dimanche.
"La participation aux prochaines élections est une obligation religieuse et patriotique parce qu'elles servent l'intérêt de la Tunisie", assure le ministère dans ce texte également signé par Dar al-Ifta (l'office chargé d'émettre des avis religieux), le Conseil suprême islamique et l'Université de la Zitouna.
Ces responsables ont condamné "les menaces qui visent le processus électoral, soit par les groupes terroristes soit par certaines parties qui ont émis des fatwas incitant la population à boycotter les élections", ajoutant que "toute action physique ou morale ayant pour but la perturbation des élections est interdite par les préceptes de la religion et pénalisée par la loi".
Ils ont également appelé imams et prédicateurs à "adopter des prêches incitant les fidèles à rejeter le fanatisme et la violence", à être "totalement neutres et à éviter la propagande en faveur d'un quelconque parti".
Les autorités tunisiennes ont dit craindre des actes "terroristes" à l'approche des élections.
Le pays s'apprête à organiser des législatives dimanche et une présidentielle un mois plus tard qui doivent le doter d'institutions pérennes près de quatre ans après la révolution.
La Tunisie a connu depuis janvier 2011 une recrudescence d'attaques attribuées à la mouvance jihadiste. Plusieurs dizaines de membres des forces de l'ordre ont été tués et deux figures de l'opposition aux islamistes ont été assassinées.
L'armée tunisienne s'est dite mardi sur le qui-vive et prête pour parer à tout acte "terroriste" lors des législatives du dimanche.
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