À deux jours du démarrage des élections législatives tunisiennes pour les circonscriptions à l'étranger, plusieurs associations et partis politiques ont dénoncé des dysfonctionnements, appelant l'Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) à y remédier.
L'Association tunisienne pour l’intégrité et la démocratie des Elections (ATIDE) a déploré "de graves défaillances et infractions administratives" dans la majorité des circonscriptions étrangères, qu'elle juge "préoccupantes pour l'indépendance du processus électoral".
Dans ce même communiqué, l'association exhorte l'ISIE à prendre les mesures nécessaires, mettant en cause le manque de neutralité des chefs de bureau de l'Instance régionale à l'étranger (IRIE).
"Des infractions semblables ont été enregistrées au Canada, en Allemagne, en Italie et en France", ajoute l'ATIDE.
"En tant que parti, nous avons proposé nos propres observateurs dans les bureaux de votes. Mais jusqu'à présent, nous n'avons reçu aucun badge et on ne sait pas si on va en avoir, a déclaré Karima Souid, députée sortante et tête de liste de l'Union pour la Tunisie (UPT) pour la circonscription France 2, au HuffPost Maghreb.
"Ensuite, la publication des bureaux de votes en France ne s'est faite que tout à l'heure et le bureau de Cannes a été supprimé. Les habitants de cette ville doivent se déplacer à Antibes pour voter. Des citoyens et des membres de la société civile cannoise sont allés voir le maire pour lui demander de leur consacrer un bureau de vote", a-t-elle assuré.
Toujours selon Karima Souid, les noms des présidents des bureaux de votes n'ont toujours pas été communiqués, "ceci veut dire qu'on risque de ne pas trouver le temps de présenter les recours devant les tribunaux".
"J'ai l'impression qu'il y a une volonté de dissuader les gens de voter", a-t-elle déploré.
Selon Abdessattar Ben Moussa, président de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme (LTDH), le quartet parrain du Dialogue national (LTDH, UGTT, UTICA, Ordre des avocats) a demandé au président de l'ISIE d'assumer ses responsabilités et de trouver des solutions urgentes pour restaurer la confiance des électeurs, a rapporté l'agence TAP.
Les élections législatives se dérouleront les 24, 25 et 26 octobre 2014 dans les circonscriptions étrangères et le 26 octobre en Tunisie.
L'Association tunisienne pour l’intégrité et la démocratie des Elections (ATIDE) a déploré "de graves défaillances et infractions administratives" dans la majorité des circonscriptions étrangères, qu'elle juge "préoccupantes pour l'indépendance du processus électoral".
"Le changement des locaux des bureaux de vote et le retard pris dans l'information des électeurs des adresses des nouveaux locaux pourrait empêcher plusieurs Tunisiens d'accomplir leur devoir électoral", a avisé ATIDE dans un communiqué.
Dans ce même communiqué, l'association exhorte l'ISIE à prendre les mesures nécessaires, mettant en cause le manque de neutralité des chefs de bureau de l'Instance régionale à l'étranger (IRIE).
"L'ensemble du processus électoral au Maroc, par exemple, est supervisé par les membres et chefs de bureaux appartenant à un parti politique bien déterminé, ce qui représente une violation explicite et dangereuse de la loi électorale".
"Des infractions semblables ont été enregistrées au Canada, en Allemagne, en Italie et en France", ajoute l'ATIDE.
"En tant que parti, nous avons proposé nos propres observateurs dans les bureaux de votes. Mais jusqu'à présent, nous n'avons reçu aucun badge et on ne sait pas si on va en avoir, a déclaré Karima Souid, députée sortante et tête de liste de l'Union pour la Tunisie (UPT) pour la circonscription France 2, au HuffPost Maghreb.
"Ensuite, la publication des bureaux de votes en France ne s'est faite que tout à l'heure et le bureau de Cannes a été supprimé. Les habitants de cette ville doivent se déplacer à Antibes pour voter. Des citoyens et des membres de la société civile cannoise sont allés voir le maire pour lui demander de leur consacrer un bureau de vote", a-t-elle assuré.
Toujours selon Karima Souid, les noms des présidents des bureaux de votes n'ont toujours pas été communiqués, "ceci veut dire qu'on risque de ne pas trouver le temps de présenter les recours devant les tribunaux".
"J'ai l'impression qu'il y a une volonté de dissuader les gens de voter", a-t-elle déploré.
Selon Abdessattar Ben Moussa, président de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme (LTDH), le quartet parrain du Dialogue national (LTDH, UGTT, UTICA, Ordre des avocats) a demandé au président de l'ISIE d'assumer ses responsabilités et de trouver des solutions urgentes pour restaurer la confiance des électeurs, a rapporté l'agence TAP.
Les élections législatives se dérouleront les 24, 25 et 26 octobre 2014 dans les circonscriptions étrangères et le 26 octobre en Tunisie.
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