Une comète particulièrement véloce va frôler Mars, un rendez-vous qui ne se produit qu'une fois par million d'années et que les engins disséminés autour de la planète rouge vont tenter d'immortaliser, a indiqué la Nasa.
Le noyau de Siding Spring (C/2013 A1) fait environ 1,6 kilomètre de diamètre mais est aussi solide qu'une balle de talc.
Au plus près, la comète doit passer à 139.500 km de Mars dimanche à 18H27 GMT, selon l'agence spatiale américaine, soit près du tiers de la distance de la Terre à la Lune.
L'astre, qui file à travers l'espace à 202.000 km/h, a peu de chance d'entrer en collision avec Mars. Mais les scientifiques se délectent par avance de pouvoir étudier sa trajectoire et sa traînée.
"Allons-nous voir des météorites dans l'atmosphère de Mars ? Les comètes sont très imprévisibles", a commenté Jim Green, directeur du département des Sciences planétaires au siège de la Nasa à Washington.
"Je pense qu'il est peu probable qu'elle soit détruite", a-t-il déclaré. "Reste à savoir si elle va conserver sa structure ou non, c'est d'un grand intérêt".
La Nasa a éloigné ses engins en orbite autour de la planète rouge, en les positionnant à l'abri derrière Mars, afin qu'ils ne soient pas endommagés par les débris très rapides de Siding Spring.
Même si les satellites Mars reconnaissance orbiter, Mars Odyssey et Maven ont été repositionnés afin d'éviter également qu'ils ne soient saupoudrés de poussières nocives, les scientifiques espèrent pouvoir recueillir de précieuses informations sur ce passage en rase-motte spatial.
Les deux robots martiens Curiosity et Opportunity vont également être sollicités. Ils vont orienter leurs caméras vers le ciel martien et devraient envoyer leurs images vers la Terre dans les jours, semaines et mois suivants, selon la Nasa.
Vieille de milliards d'années
La comète a été découverte par Robert McNaught à l'observatoire australien de Siding Spring en janvier 2013.
Elle se serait formée il y a plusieurs milliards d'années dans le nuage d'Oort, une sphère à la frontière de notre système solaire qui sert de réservoir à comètes qui "n'ont quasiment pas changé depuis la naissance du système solaire", a expliqué la Nasa.
Carey Lisse, astrophysicien au laboratoire de physique appliquée de l'université Johns Hopkins, a relevé que les scientifiques étaient intrigués par les comètes pour de nombreuses raisons.
"Il est toujours très étonnant qu'elles existent encore après 4,5 milliards d'années mais la principale raison à cela est qu'elles ont évolué très, très loin du Soleil et qu'elles sont congelées", a-t-il expliqué.
Siding Spring fait la taille d'une petite montagne mais sa consistance est probablement poudreuse, ou comme une meringue qui fondrait dans la bouche, a poursuivi M. Lisse.
Elle doit être composée de glaces très volatiles (méthane, monoxyde de carbone), qui fondent très facilement. Elle n'a jamais vraiment été soumise à une forte chaleur auparavant, selon lui.
Les scientifiques sont particulièrement curieux d'apprendre si la comète s'est déjà en partie désagrégée au cours de son approche vers la Planète rouge.
"Il est possible que Mars provoque un peu plus d'activité, c'est la raison pour laquelle nous regardons", a expliqué l'astrophysicien.
La comète a voyagé plus d'un million d'années pour sa première rencontre avec Mars, et ne devrait pas se représenter avant un autre million d'années lorsqu'elle aura effectué sa prochaine boucle autour du Soleil.
Le noyau de Siding Spring (C/2013 A1) fait environ 1,6 kilomètre de diamètre mais est aussi solide qu'une balle de talc.
Au plus près, la comète doit passer à 139.500 km de Mars dimanche à 18H27 GMT, selon l'agence spatiale américaine, soit près du tiers de la distance de la Terre à la Lune.
L'astre, qui file à travers l'espace à 202.000 km/h, a peu de chance d'entrer en collision avec Mars. Mais les scientifiques se délectent par avance de pouvoir étudier sa trajectoire et sa traînée.
"Allons-nous voir des météorites dans l'atmosphère de Mars ? Les comètes sont très imprévisibles", a commenté Jim Green, directeur du département des Sciences planétaires au siège de la Nasa à Washington.
"Je pense qu'il est peu probable qu'elle soit détruite", a-t-il déclaré. "Reste à savoir si elle va conserver sa structure ou non, c'est d'un grand intérêt".
La Nasa a éloigné ses engins en orbite autour de la planète rouge, en les positionnant à l'abri derrière Mars, afin qu'ils ne soient pas endommagés par les débris très rapides de Siding Spring.
Même si les satellites Mars reconnaissance orbiter, Mars Odyssey et Maven ont été repositionnés afin d'éviter également qu'ils ne soient saupoudrés de poussières nocives, les scientifiques espèrent pouvoir recueillir de précieuses informations sur ce passage en rase-motte spatial.
Les deux robots martiens Curiosity et Opportunity vont également être sollicités. Ils vont orienter leurs caméras vers le ciel martien et devraient envoyer leurs images vers la Terre dans les jours, semaines et mois suivants, selon la Nasa.
Vieille de milliards d'années
La comète a été découverte par Robert McNaught à l'observatoire australien de Siding Spring en janvier 2013.
Elle se serait formée il y a plusieurs milliards d'années dans le nuage d'Oort, une sphère à la frontière de notre système solaire qui sert de réservoir à comètes qui "n'ont quasiment pas changé depuis la naissance du système solaire", a expliqué la Nasa.
Carey Lisse, astrophysicien au laboratoire de physique appliquée de l'université Johns Hopkins, a relevé que les scientifiques étaient intrigués par les comètes pour de nombreuses raisons.
"Il est toujours très étonnant qu'elles existent encore après 4,5 milliards d'années mais la principale raison à cela est qu'elles ont évolué très, très loin du Soleil et qu'elles sont congelées", a-t-il expliqué.
Siding Spring fait la taille d'une petite montagne mais sa consistance est probablement poudreuse, ou comme une meringue qui fondrait dans la bouche, a poursuivi M. Lisse.
Elle doit être composée de glaces très volatiles (méthane, monoxyde de carbone), qui fondent très facilement. Elle n'a jamais vraiment été soumise à une forte chaleur auparavant, selon lui.
Les scientifiques sont particulièrement curieux d'apprendre si la comète s'est déjà en partie désagrégée au cours de son approche vers la Planète rouge.
"Il est possible que Mars provoque un peu plus d'activité, c'est la raison pour laquelle nous regardons", a expliqué l'astrophysicien.
La comète a voyagé plus d'un million d'années pour sa première rencontre avec Mars, et ne devrait pas se représenter avant un autre million d'années lorsqu'elle aura effectué sa prochaine boucle autour du Soleil.
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