La nomination du juge Ahmed Souab au poste d’adjoint du premier président du tribunal administratif, a provoqué plusieurs réactions dans le milieu judiciaire: entre le refus de l'Association tunisienne des magistrats (ATM), déplorant le "manque de neutralité politique" de Souab et le soutien de l'Union des magistrats administratifs (UMA) à celui-ci.
Le 10 octobre, le premier président du tribunal administratif avait émis la décision de désigner Ahmed Souab en tant qu'adjoint.
Un juge qui manquerait de neutralité
Le conseil sectoriel de l’Association des magistrats tunisiens au tribunal administratif a réagi à cette décision dans un communiqué daté du 16 octobre.
Il a annoncé qu'il refusait cette nomination, estimant que l'intéressé était "connu pour son évidente absence de neutralité politique (...) à une période où le tribunal administratif s'engage à examiner les affaires électorales".
Et cela fait craindre à l'AMT des répercussions non seulement "sur la crédibilité de l'administration" mais aussi sur "sa neutralité face à l'ensemble des partis et des listes électorales".
L'association a enfin fait valoir sa détermination à "entamer toutes les formes d'actions", si cette nomination n'était pas revue par le premier président du tribunal.
L'Union des magistrats administratifs soutient Souab
Le bureau exécutif de l’Union des magistrats administratifs (UMA) s'est opposé quant à lui à ce refus catégorique de l'AMT. D'après l'agence TAP, l’UMA affirme qu’il n’existe aucun rapport entre cette nomination et le processus électoral. L'Union a également assuré que la nomination de Ahmed Souab s’est faite sur la base de critères objectifs. Elle a indiqué que les positions exprimées par lui dans les médias, sur certaines problématiques juridiques, le concernaient en tant que juge et ne mettaient pas en cause sa neutralité. Elle a accusé, d'autre part, le conseil sectoriel de l’AMT "de porter atteinte au processus électoral et d’entamer la crédibilité du tribunal administratif".
Ce tribunal est chargé de statuer sur les recours concernant le processus électoral. Il avait notamment plusieurs fois annulé les nominations des membres de l'ISIE en 2013.
Selon la Loi électorale, le tribunal administratif se charge également de statuer sur les recours portant sur les candidatures aux élections législatives et présidentielle, ainsi qu'aux résultats de ces élections.
Le 10 octobre, le premier président du tribunal administratif avait émis la décision de désigner Ahmed Souab en tant qu'adjoint.
Un juge qui manquerait de neutralité
Le conseil sectoriel de l’Association des magistrats tunisiens au tribunal administratif a réagi à cette décision dans un communiqué daté du 16 octobre.
Il a annoncé qu'il refusait cette nomination, estimant que l'intéressé était "connu pour son évidente absence de neutralité politique (...) à une période où le tribunal administratif s'engage à examiner les affaires électorales".
Et cela fait craindre à l'AMT des répercussions non seulement "sur la crédibilité de l'administration" mais aussi sur "sa neutralité face à l'ensemble des partis et des listes électorales".
L'association a enfin fait valoir sa détermination à "entamer toutes les formes d'actions", si cette nomination n'était pas revue par le premier président du tribunal.
L'Union des magistrats administratifs soutient Souab
Le bureau exécutif de l’Union des magistrats administratifs (UMA) s'est opposé quant à lui à ce refus catégorique de l'AMT. D'après l'agence TAP, l’UMA affirme qu’il n’existe aucun rapport entre cette nomination et le processus électoral. L'Union a également assuré que la nomination de Ahmed Souab s’est faite sur la base de critères objectifs. Elle a indiqué que les positions exprimées par lui dans les médias, sur certaines problématiques juridiques, le concernaient en tant que juge et ne mettaient pas en cause sa neutralité. Elle a accusé, d'autre part, le conseil sectoriel de l’AMT "de porter atteinte au processus électoral et d’entamer la crédibilité du tribunal administratif".
Ce tribunal est chargé de statuer sur les recours concernant le processus électoral. Il avait notamment plusieurs fois annulé les nominations des membres de l'ISIE en 2013.
Selon la Loi électorale, le tribunal administratif se charge également de statuer sur les recours portant sur les candidatures aux élections législatives et présidentielle, ainsi qu'aux résultats de ces élections.
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