Le Tunisien Jabeur Mejri, gracié en mars après deux ans de prison pour des dessins jugés blasphématoires puis condamné en avril à huit mois de prison pour avoir insulté un greffier, est libre, a indiqué mercredi son avocat.
"Dans le cadre d'une grâce présidentielle, Jabeur Mejri a été libéré dans la nuit de mardi à mercredi", a précisé à l'AFP Me Bassem Trifi.
Ce chômeur de Mahdia (150 km au sud de Tunis), âgé de 29 ans, avait été condamné en avril à huit mois de prison pour outrage à un fonctionnaire après avoir insulté le greffier d'un tribunal à la suite d'un imbroglio sur la date d'une convocation judiciaire.
En 2012, des ONG de défense des droits de l'Homme considérait M. Mejri comme le premier prisonnier politique tunisien de l'après-révolution après sa condamnation à sept ans et demi de prison pour la diffusion sur internet de textes et dessins considérés comme insultants envers l'islam et le prophète Mahomet.
Le code pénal tunisien ne réprimant pas le blasphème, il avait été condamné pour trouble à l'ordre public. Il avait été libéré en mars dernier après une première grâce présidentielle.
Les dossiers contre M. Mejri sont considérés par ses défenseurs comme du harcèlement judiciaire.
Sa deuxième grâce intervient dans le cadre de la célébration du 51ème anniversaire de l'évacuation de la ville de Bizerte (nord) par les troupes françaises.
"Dans le cadre d'une grâce présidentielle, Jabeur Mejri a été libéré dans la nuit de mardi à mercredi", a précisé à l'AFP Me Bassem Trifi.
Ce chômeur de Mahdia (150 km au sud de Tunis), âgé de 29 ans, avait été condamné en avril à huit mois de prison pour outrage à un fonctionnaire après avoir insulté le greffier d'un tribunal à la suite d'un imbroglio sur la date d'une convocation judiciaire.
En 2012, des ONG de défense des droits de l'Homme considérait M. Mejri comme le premier prisonnier politique tunisien de l'après-révolution après sa condamnation à sept ans et demi de prison pour la diffusion sur internet de textes et dessins considérés comme insultants envers l'islam et le prophète Mahomet.
Le code pénal tunisien ne réprimant pas le blasphème, il avait été condamné pour trouble à l'ordre public. Il avait été libéré en mars dernier après une première grâce présidentielle.
Les dossiers contre M. Mejri sont considérés par ses défenseurs comme du harcèlement judiciaire.
Sa deuxième grâce intervient dans le cadre de la célébration du 51ème anniversaire de l'évacuation de la ville de Bizerte (nord) par les troupes françaises.
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