Le leader cubain Fidel Castro a salué mardi "la grande habileté" d'un éditorialiste du New York Times dans une récente plaidoirie en faveur de la levée de l'embargo américain qui frappe l'île communiste depuis 1962.
Ce billet "est écrit avec une grande habileté, cherchant à mettre en valeur les intérêts pour la politique nord-américaine dans cette situation complexe, au moment où les problèmes politiques, économiques, financiers et commerciaux s'accumulent", a commenté l'ex-président cubain dans une tribune publiée mardi par les médias locaux.
Dans cet éditorial publié dimanche et intitulé "Il est temps d'en finir avec l'embargo sur Cuba", l'influent quotidien a demandé au président américain Barack Obama de "réfléchir sérieusement" à cette question, lui recommandant d'opérer un "virage" politique qui "pourrait représenter un grand succès pour son administration".
Le New York Times a notamment avancé que, "pour la première fois depuis un demi-siècle, des changements au sein de l'opinion publique américaine et une série de réformes à Cuba rendent le rétablissement des relations diplomatiques et la fin d'un embargo insensé politiquement viables".
Citant de larges extraits de cet éditorial, Fidel Castro a rappelé que le 28 octobre prochain, un nouveau projet de résolution condamnant cet embargo sera soumis au vote de l'Assemblée générale de l'ONU.
Chaque année depuis 1982, la plupart des pays votent en faveur de cette résolution à l'exception des Etats-Unis et de ses proches alliés, comme Israël.
La Havane et Washington n'ont plus de relations diplomatiques officielles depuis 1961, mais entretiennent chacun une section d'intérêts qui fait office d'ambassade.
M. Obama a récemment assoupli les règles qui s'appliquent aux voyages vers l'île mais maintient une ligne dure face à ce petit pays distant seulement de 150 km des côtes de Floride. Plusieurs récents sondages révèlent toutefois qu'une majorité d'Américains se disent favorables à un changement de politique à l'égard de Cuba, y compris en Floride, où réside une très importante communauté cubano-américaine anticastriste.
Ce billet "est écrit avec une grande habileté, cherchant à mettre en valeur les intérêts pour la politique nord-américaine dans cette situation complexe, au moment où les problèmes politiques, économiques, financiers et commerciaux s'accumulent", a commenté l'ex-président cubain dans une tribune publiée mardi par les médias locaux.
Dans cet éditorial publié dimanche et intitulé "Il est temps d'en finir avec l'embargo sur Cuba", l'influent quotidien a demandé au président américain Barack Obama de "réfléchir sérieusement" à cette question, lui recommandant d'opérer un "virage" politique qui "pourrait représenter un grand succès pour son administration".
Le New York Times a notamment avancé que, "pour la première fois depuis un demi-siècle, des changements au sein de l'opinion publique américaine et une série de réformes à Cuba rendent le rétablissement des relations diplomatiques et la fin d'un embargo insensé politiquement viables".
Citant de larges extraits de cet éditorial, Fidel Castro a rappelé que le 28 octobre prochain, un nouveau projet de résolution condamnant cet embargo sera soumis au vote de l'Assemblée générale de l'ONU.
Chaque année depuis 1982, la plupart des pays votent en faveur de cette résolution à l'exception des Etats-Unis et de ses proches alliés, comme Israël.
La Havane et Washington n'ont plus de relations diplomatiques officielles depuis 1961, mais entretiennent chacun une section d'intérêts qui fait office d'ambassade.
M. Obama a récemment assoupli les règles qui s'appliquent aux voyages vers l'île mais maintient une ligne dure face à ce petit pays distant seulement de 150 km des côtes de Floride. Plusieurs récents sondages révèlent toutefois qu'une majorité d'Américains se disent favorables à un changement de politique à l'égard de Cuba, y compris en Floride, où réside une très importante communauté cubano-américaine anticastriste.
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