Plusieurs agressions et infractions ont été signalées durant ces derniers jours, par des militants, des candidats et des agents de l'Instance régionale indépendante pour les élections (IRIE), dans trois circonscriptions, lors de la campagne pour les législatives, qui se dérouleront le 26 octobre prochain.
Une source sécuritaire a indiqué à l'agence TAP, qu'un convoi de véhicules contenant des partisans et candidats de Nida Tounes de la circonscription électorale de Gabès, aurait été attaqué jeudi 9 octobre, par des inconnus, avec des jets de pierre.
Pendant que des candidats du parti dirigé par Beji Caïd Essebssi allaient à la rencontre des habitants de la ville d'El Hamma, leurs véhicules ont été attaqués au niveau de la localité de Sombat. Des vitres auraient même été brisées.
Les forces sécuritaires sont intervenues pour assurer le retour du convoi vers la ville de Gabès, a précisé la même source.
Des militants du CPR tabassés
Le même jour à Sfax, des militants du "Congrès pour la République" (CPR) auraient été agressés physiquement, à la cité El Bahri 3, dans la circonscription de Sfax 2 par plusieurs personnes.
Abdelwaheb Maatar, membre du bureau politique a indiqué que "les militants agressés avaient été surpris par ces mercenaires qui les ont agressés verbalement et physiquement, ce qui les a obligés à se retirer et à fuir".
Toujours selon Maatar, tête de liste à Sfax 2, l'un des agresseurs aurait lancé un "Moncef Sellami (Tête de liste du parti Nida Tounes dans cette circonscription) vous salue" alors que les militants du CPR se préparaient à partir.
En réponse à cette accusation, Moncef Sellami a démenti toute relation avec l'incident.
Des agents de l'Instance régionale indépendante pour les élections agressés?
Les agents du contrôle de l'Instance régionale indépendante pour les élections (IRIE) de Ben Arous qui surveillent le déroulement de la campagne électorale dans les différentes zones, depuis le 4 octobre 2014, ont enregistré 15 infractions électorales, avec, en plus, une agression verbale de quelques agents lors de l'accomplissement de leur mission.
Le président de l'IRIE, Khaled Amri a fait aussi état d'agressions verbales d'un individu contre des agents de l'Instance, dans la zone de Ben Arous, lorsqu'ils ont constaté qu'il individu était en train de déchirer des affiches comportant les listes et les programmes de candidats.
Un procès-verbal a été dressé immédiatement par le directeur de l'Instance et une plainte a été déposée pour que des poursuites judiciaires soient entamés à l'encontre de cet homme.
Khaled Amir a également expliqué que les infractions qui avaient été décelées jusque là concernent l'arrachage des affiches, la publicité politique hors des espaces réservés, l'exploitation du drapeau national dans les dépliants des partis et l'organisation de réunions et de convois de voitures non-autorisés.
Rappelons que le 7 octobre dernier, 23 partis politiques tunisiens se sont engagés à respecter une charte d'honneur, dans laquelle ils s'engagent à ne pas commettre d'actes d'intimidation, de violence et d'abus de pouvoir.
Une source sécuritaire a indiqué à l'agence TAP, qu'un convoi de véhicules contenant des partisans et candidats de Nida Tounes de la circonscription électorale de Gabès, aurait été attaqué jeudi 9 octobre, par des inconnus, avec des jets de pierre.
Pendant que des candidats du parti dirigé par Beji Caïd Essebssi allaient à la rencontre des habitants de la ville d'El Hamma, leurs véhicules ont été attaqués au niveau de la localité de Sombat. Des vitres auraient même été brisées.
Les forces sécuritaires sont intervenues pour assurer le retour du convoi vers la ville de Gabès, a précisé la même source.
Des militants du CPR tabassés
Le même jour à Sfax, des militants du "Congrès pour la République" (CPR) auraient été agressés physiquement, à la cité El Bahri 3, dans la circonscription de Sfax 2 par plusieurs personnes.
Abdelwaheb Maatar, membre du bureau politique a indiqué que "les militants agressés avaient été surpris par ces mercenaires qui les ont agressés verbalement et physiquement, ce qui les a obligés à se retirer et à fuir".
Toujours selon Maatar, tête de liste à Sfax 2, l'un des agresseurs aurait lancé un "Moncef Sellami (Tête de liste du parti Nida Tounes dans cette circonscription) vous salue" alors que les militants du CPR se préparaient à partir.
En réponse à cette accusation, Moncef Sellami a démenti toute relation avec l'incident.
"Mon éducation et ma carrière sportive ne me permettent pas pareils actes" a-t-il indiqué à la TAP, avant d'ajouter "je respecte tous les candidats des autres partis en lice, la concurrence doit se faire sur la base de programmes et non en faisant recours à la violence que je rejette dans sa totalité".
Des agents de l'Instance régionale indépendante pour les élections agressés?
Les agents du contrôle de l'Instance régionale indépendante pour les élections (IRIE) de Ben Arous qui surveillent le déroulement de la campagne électorale dans les différentes zones, depuis le 4 octobre 2014, ont enregistré 15 infractions électorales, avec, en plus, une agression verbale de quelques agents lors de l'accomplissement de leur mission.
Le président de l'IRIE, Khaled Amri a fait aussi état d'agressions verbales d'un individu contre des agents de l'Instance, dans la zone de Ben Arous, lorsqu'ils ont constaté qu'il individu était en train de déchirer des affiches comportant les listes et les programmes de candidats.
Un procès-verbal a été dressé immédiatement par le directeur de l'Instance et une plainte a été déposée pour que des poursuites judiciaires soient entamés à l'encontre de cet homme.
Khaled Amir a également expliqué que les infractions qui avaient été décelées jusque là concernent l'arrachage des affiches, la publicité politique hors des espaces réservés, l'exploitation du drapeau national dans les dépliants des partis et l'organisation de réunions et de convois de voitures non-autorisés.
Rappelons que le 7 octobre dernier, 23 partis politiques tunisiens se sont engagés à respecter une charte d'honneur, dans laquelle ils s'engagent à ne pas commettre d'actes d'intimidation, de violence et d'abus de pouvoir.
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