La semaine dernière, un simple tweet a fait passer Jennifer Williams, qui s'autoproclame "Texane blonde et tatouée", de l'anonymat à la célébrité sur Twitter.
Le problème est que bon nombre de ses nouveaux "followers" sur le réseau social sont sûrement des extrémistes islamistes.
"Un gars m'a dit à quel point je serais belle en hijab", déclare-t-elle sur son blogue Lawfare. "Un autre m'a carrément demandé de me marier avec lui."
Jennifer Williams est chercheuse au Brookings Institute et a étudié pendant plusieurs années l’extrémisme religieux et le Moyen-Orient. Elle dit avoir trouvé des réponses à certaines de ses questions dans le Coran et s'être convertie à l'islam il y a trois ans. Mais, dit-elle, il lui faut constamment défendre sa foi face aux extrémistes qui l'utilisent pour justifier la violence.
Mercredi dernier, elle s'est aperçue que le hashtag #MuslimApologies faisait fureur. Fatigués de devoir s'excuser pour les violences d'extrémistes à des milliers de kilomètres, les Musulmans se sont excusés pour d'autres choses sur internet, comme la saga Twilight ou le fait que Pluton ne soit plus considérée comme une planète.
Jennifer Williams a voulu apporter sa contribution et twitté une courte histoire de sa conversion.
Et c'est là que son compte Twitter a explosé.
Oui mais voilà...
"Je me suis vite aperçue que parmi mes milliers de "followers", nombre d'entre eux avaient le drapeau noir d'ISIS comme photo de profil", écrit-elle. "D'autres avaient des photos d'eux avec une épée, devant le drapeau noir d'ISIS."
Dans le même temps, elle est passée devant un graffiti ISIS à un croisement de rue de Washington. En tant que chercheuse en terrorisme, elle n'a pas hésité à en diffuser la photo.
"Je ne me suis pas dit que ce tweet pouvait être récupéré par les pro-ISIS sur Twitter, indique Jennifer Williams. Mais c'est exactement ce qui s'est passé."
Elle a essayé de mettre les choses au clair:
Mais sa notoriété était déjà scellée sur Twitter.
L'un de ses fans s'est même fendu d'un tweet comprenant une photo floutée
"Vous savez que vous avez affaire à des islamistes extrêmes quand ils floutent votre visage pour protéger la pudeur islamique", dit-elle. "Il est aussi intéressant de remarquer qu'il a choisi de le flouter plutôt que de le cacher complètement. Je suppose que c'était pour montrer que je suis une Américaine blanche et blonde. Le top des musulmanes converties."
Peu importe qu'elle se soit exprimée en faveur du mouvement LGBT ou ait tenté de répandre le hashtag "#No2ISIS".
Le problème est que bon nombre de ses nouveaux "followers" sur le réseau social sont sûrement des extrémistes islamistes.
"Un gars m'a dit à quel point je serais belle en hijab", déclare-t-elle sur son blogue Lawfare. "Un autre m'a carrément demandé de me marier avec lui."
Jennifer Williams est chercheuse au Brookings Institute et a étudié pendant plusieurs années l’extrémisme religieux et le Moyen-Orient. Elle dit avoir trouvé des réponses à certaines de ses questions dans le Coran et s'être convertie à l'islam il y a trois ans. Mais, dit-elle, il lui faut constamment défendre sa foi face aux extrémistes qui l'utilisent pour justifier la violence.
Mercredi dernier, elle s'est aperçue que le hashtag #MuslimApologies faisait fureur. Fatigués de devoir s'excuser pour les violences d'extrémistes à des milliers de kilomètres, les Musulmans se sont excusés pour d'autres choses sur internet, comme la saga Twilight ou le fait que Pluton ne soit plus considérée comme une planète.
Jennifer Williams a voulu apporter sa contribution et twitté une courte histoire de sa conversion.
Sorry I read the Quran to learn abt terrorist beliefs but ended up converting to Islam b/c of what it said. #MuslimApologies #sorrynotsorry
— Jennifer Williams (@jenn_ruth) September 24, 2014
Et c'est là que son compte Twitter a explosé.
Son message a été retwitté plus de 12000 fois depuis vendredi soir. Jennifer Williams a aujourd'hui plus de 5000 "followers".
Oui mais voilà...
"Je me suis vite aperçue que parmi mes milliers de "followers", nombre d'entre eux avaient le drapeau noir d'ISIS comme photo de profil", écrit-elle. "D'autres avaient des photos d'eux avec une épée, devant le drapeau noir d'ISIS."
Dans le même temps, elle est passée devant un graffiti ISIS à un croisement de rue de Washington. En tant que chercheuse en terrorisme, elle n'a pas hésité à en diffuser la photo.
N St. & Connecticut Ave. in D.C. It says Allahu Akbar
Allahu Akbar
ISIS pic.twitter.com/yg86wemgNU
— Jennifer Williams (@jenn_ruth) September 24, 2014
"Je ne me suis pas dit que ce tweet pouvait être récupéré par les pro-ISIS sur Twitter, indique Jennifer Williams. Mais c'est exactement ce qui s'est passé."
Elle a essayé de mettre les choses au clair:
JUST SO WE'RE CLEAR: The tweet w/the pic of ISIS graffiti WAS NOT MEANT TO EXPRESS MY SUPPORT OF ISIS. Can't believe I even have to say that
— Jennifer Williams (@jenn_ruth) September 24, 2014
Mais sa notoriété était déjà scellée sur Twitter.
L'un de ses fans s'est même fendu d'un tweet comprenant une photo floutée
(فَمَنْ يُرِدِ اللَّهُ أَنْ يَهْدِيَهُ يَشْرَحْ صَدْرَهُ لِلإِسْلامِ)
#الإسلام pic.twitter.com/AOoDp0I6Vh
— حامد العلي (@Hamed_Alali) September 28, 2014
"Vous savez que vous avez affaire à des islamistes extrêmes quand ils floutent votre visage pour protéger la pudeur islamique", dit-elle. "Il est aussi intéressant de remarquer qu'il a choisi de le flouter plutôt que de le cacher complètement. Je suppose que c'était pour montrer que je suis une Américaine blanche et blonde. Le top des musulmanes converties."
Peu importe qu'elle se soit exprimée en faveur du mouvement LGBT ou ait tenté de répandre le hashtag "#No2ISIS".
La jeune femme a un message pour ses fans: "Essayez de lire le Coran plutôt que Twitter. Ça a changé ma vie, en mieux."
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