Plusieurs bâtiments officiels ont été incendiés dans la nuit de mercredi à jeudi par des manifestants à Feriana et Meknassi, dans le centre-ouest déshérité de la Tunisie.
A Feriana, dans la région de Kasserine, quelques centaines de manifestants ont attaqué la recette des impôts, un poste de police, une banque et un bâtiment municipal avant de les incendier, selon deux habitants et un policier interrogés par l'AFP. Les heurts auraient duré jusqu'à 1h du matin.
"La police a riposté par des lacrymogènes avant de reculer", a indiqué un policier par téléphone, refusant d'être identifié.
Vague de manifestations
Des affrontements entre policiers et manifestants avaient déjà eu lieu dans la région de Kasserine mercredi, notamment dans la capitale régionale éponyme et dans la ville de Thala.
Par ailleurs, des affrontements entre jeunes et policiers ont eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi à Meknassy, dans la région de Sidi-Bouzid.
Les manifestants ont jeté des pierres sur les forces de l'ordre qui ont répliqué par des gaz lacrymogènes. un poste des forces de l'ordre a été incendié.
"Un poste de police a été incendié. Deux voitures de la police ont été brûlées", a indiqué à l'AFP le responsable locale du puissant syndicat UGTT, Zouheir Khaskhoussi.
Les autorités n'avaient dressé aucun bilan de ces affrontements jeudi matin, alors que les manifestations et blocages de routes se multiplient dans le pays depuis plusieurs jours.
Les taxes de trop
L'un des catalyseurs du mécontentement est l'entrée en vigueur d'une série de taxes sur les moyens de transports privés et professionnels.
Le centre-ouest de la Tunisie compte parmi les régions les plus pauvres du pays. Les inégalités de développement régionales étaient au coeur des causes de la révolution de janvier 2011.
L'UGTT a jugé les revendications des manifestants "légitimes" dans un communiqué mercredi, tandis que le parti islamiste Ennahda exprimait sa "compréhension face à ces mouvements de protestations" et a appelé à "réviser" ces nouvelles taxes.
La loi de finances prévoyant ces nouveaux impôts a été adoptée en décembre avec le soutien des islamistes, majoritaires à l'Assemblée nationale constituante (ANC).
Ces protestations interviennent alors que la Constituante tunisienne est en train d'approuver la future Constitution du pays qu'elle espère achever, avec plus d'un an de retard, avant le 14 janvier, troisième anniversaire de la révolution qui déclencha le Printemps arabe.
A Feriana, dans la région de Kasserine, quelques centaines de manifestants ont attaqué la recette des impôts, un poste de police, une banque et un bâtiment municipal avant de les incendier, selon deux habitants et un policier interrogés par l'AFP. Les heurts auraient duré jusqu'à 1h du matin.
"La police a riposté par des lacrymogènes avant de reculer", a indiqué un policier par téléphone, refusant d'être identifié.
Vague de manifestations
Des affrontements entre policiers et manifestants avaient déjà eu lieu dans la région de Kasserine mercredi, notamment dans la capitale régionale éponyme et dans la ville de Thala.
Par ailleurs, des affrontements entre jeunes et policiers ont eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi à Meknassy, dans la région de Sidi-Bouzid.
Les manifestants ont jeté des pierres sur les forces de l'ordre qui ont répliqué par des gaz lacrymogènes. un poste des forces de l'ordre a été incendié.
"Un poste de police a été incendié. Deux voitures de la police ont été brûlées", a indiqué à l'AFP le responsable locale du puissant syndicat UGTT, Zouheir Khaskhoussi.
Les autorités n'avaient dressé aucun bilan de ces affrontements jeudi matin, alors que les manifestations et blocages de routes se multiplient dans le pays depuis plusieurs jours.
Les taxes de trop
L'un des catalyseurs du mécontentement est l'entrée en vigueur d'une série de taxes sur les moyens de transports privés et professionnels.
Le centre-ouest de la Tunisie compte parmi les régions les plus pauvres du pays. Les inégalités de développement régionales étaient au coeur des causes de la révolution de janvier 2011.
L'UGTT a jugé les revendications des manifestants "légitimes" dans un communiqué mercredi, tandis que le parti islamiste Ennahda exprimait sa "compréhension face à ces mouvements de protestations" et a appelé à "réviser" ces nouvelles taxes.
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