Vous rêviez de gravir une montagne de l'Himalaya et d'y planter le drapeau tunisien? Cet homme l'a fait!
En septembre 2014, Thomas Seidensticker, un Allemand résidant en Tunisie depuis 20 ans, a décidé de partir à la conquête des montagnes de l'Himalaya avec l'objectif ultime d'atteindre le sommet du Manaslu, huitième sommet le plus haut du monde qui atteint les 8.163 mètres d'altitude. Rien que ça!
Cet entrepreneur de 47 ans, marié à une tunisienne, converti à l'islam et père de 3 enfants, avait déjà réalisé plusieurs ascensions comme celle du Mont Blanc du haut de ses 4.810m d'altitude et le Mont Cervin haut de 4.478m dans les Alpes, en France.
Pour le Manaslu, son défi était de taille.
Thomas a financé lui-même son aventure et fut accompagné par six personnes au total lors de cette expédition qui aura duré 5 semaines.
Le Manaslu, le défi d'une vie!
lors d'une expédition en octobre 2012, le français Rémy Lécluse , considéré comme l'un des meilleurs experts au monde du ski de pente raide, avait péri dans cette montagne situé au Népal, avec huit autres alpinistes.
Contacté par le HuffPost Maghreb, Thomas a indiqué "connaître les risques" et ne pas avoir ménagé ses efforts durant l'ascension qui aura duré 5 jours au total.
Rentré de son périple le 28 septembre, le plus tunisien des Allemands a confié être toujours hanté par certaines arêtes dans lesquelles il a tenté de vaincre les mauvaises esprits du Manaslu, qui signifie "Montagne de l'esprit" en tibétain.
"Souvent c'était difficile, il ne fallait pas réfléchir. Je ne pouvais pas m'arrêter en plein milieu et ne pouvais redescendre! Je ne pouvais que continuer à monter en évitant de me blesser mortellement! Je n'ai en aucun moment songé à abandonner (...) Tout ce que je voulais c'est atteindre le pic", a-t-il confié.
Thomas ne minimise pas l'exploit, seuls 4 de ses 6 compagnons ont réussi à atteindre le sommet.
"Être dans de telles situations extrêmes m'a affecté physiquement et moralement, mais c'est aussi un moyen de s'ouvrir l'esprit et m'a fait vivre des moments d'intenses émotions" a-t-il ajouté.
En septembre 2014, Thomas Seidensticker, un Allemand résidant en Tunisie depuis 20 ans, a décidé de partir à la conquête des montagnes de l'Himalaya avec l'objectif ultime d'atteindre le sommet du Manaslu, huitième sommet le plus haut du monde qui atteint les 8.163 mètres d'altitude. Rien que ça!
Cet entrepreneur de 47 ans, marié à une tunisienne, converti à l'islam et père de 3 enfants, avait déjà réalisé plusieurs ascensions comme celle du Mont Blanc du haut de ses 4.810m d'altitude et le Mont Cervin haut de 4.478m dans les Alpes, en France.
Pour le Manaslu, son défi était de taille.
Thomas a financé lui-même son aventure et fut accompagné par six personnes au total lors de cette expédition qui aura duré 5 semaines.
Le Manaslu, le défi d'une vie!
lors d'une expédition en octobre 2012, le français Rémy Lécluse , considéré comme l'un des meilleurs experts au monde du ski de pente raide, avait péri dans cette montagne situé au Népal, avec huit autres alpinistes.
Contacté par le HuffPost Maghreb, Thomas a indiqué "connaître les risques" et ne pas avoir ménagé ses efforts durant l'ascension qui aura duré 5 jours au total.
"L'effort que je fournissais chaque jour était comme celui d'un marathon, c'était pénible, mêlant des sentiments de peur et de souffrance"
Rentré de son périple le 28 septembre, le plus tunisien des Allemands a confié être toujours hanté par certaines arêtes dans lesquelles il a tenté de vaincre les mauvaises esprits du Manaslu, qui signifie "Montagne de l'esprit" en tibétain.
"Souvent c'était difficile, il ne fallait pas réfléchir. Je ne pouvais pas m'arrêter en plein milieu et ne pouvais redescendre! Je ne pouvais que continuer à monter en évitant de me blesser mortellement! Je n'ai en aucun moment songé à abandonner (...) Tout ce que je voulais c'est atteindre le pic", a-t-il confié.
Thomas ne minimise pas l'exploit, seuls 4 de ses 6 compagnons ont réussi à atteindre le sommet.
"Être dans de telles situations extrêmes m'a affecté physiquement et moralement, mais c'est aussi un moyen de s'ouvrir l'esprit et m'a fait vivre des moments d'intenses émotions" a-t-il ajouté.
Une véritable méditation sur soi et sur la vraie valeur de la vie qui l'emmena jusqu'au sommet, c'est à l'arrivée que Thomas Seidensticker brandit le drapeau tunisien qui fut "irréfutablement LE choix du coeur, un exploit qu'il a réalisé pour "sa femme et ses enfants".
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