MALEK JAZIRI - À 29 ans, le joueur de tennis Malek Jaziri vit un début d'année 2014 difficile.
169ème mondial au classement ATP (Association des joueurs de Tennis Professionnels), le Tunisien s'est incliné ce mercredi, lors du premier tour des qualifications pour l'Open d'Australie, en trois sets (6-3, 4-6, 9-7) contre l'Américain Austin Krjicek, 227ème. Une deuxième contre-performance en une semaine, après sa défaite au premier tour du tournoi de Doha (Qatar) face à l'Allemand Thomas Kamke (77ème mondial).
La polémique de l'an dernier, toujours dans les esprits?
L'an dernier, Malek Jaziri s'était retrouvé au coeur d'une affaire qui avait remis en question la place de la politique dans le sport.
Il avait été empêché de jouer en quart de finale contre l'Israélien Amir Weintraub, au tournoi de Tachkent, en Ouzbékistan. Officiellement blessé au genou, la Fédération Tunisienne de tennis l'aurait en réalité contraint à ne pas affronter un Israélien. Un imbroglio politico-sportif dont le joueur a toujours du mal à s'extirper, malgré un tournoi challenger remporté à Genève en novembre dernier.
Interrogé par RFI en marge de son élimination d'aujourd'hui, le tennisman originaire de Bizerte a rappelé que cette affaire l'avait perturbé sportivement.
Il a par ailleurs ajouté: "tout le monde s’en fout en Tunisie (...) C’est très dur pour moi. Je suis sans entraîneur, je suis seul. Il faut vraiment que je trouve une solution."
Sans entraîneur depuis juillet dernier, le sportif tunisien qui avait fait le plus parler de lui à l'étranger en 2013 a donc décidé de tirer "la sonnette d’alarme" en demandant de l'aide à la Tunisie.
La Fédération de tennis tunisienne ne paiera pas le budget demandé par le joueur
Contactée par le HuffPost Maghreb la présidente de la Fédération de Tennis Tunisienne (FTT) Salma Mouelhi a réagi aux propos de Jaziri en les expliquant par "une fuite de l'échec".
"Il a sûrement dit ça parce qu'il était encore sous le coup de la déception", a-t-elle précisé. Mme Mouelhi a par ailleurs assuré que la FTT avait soutenu le joueur financièrement et sportivement: "Malek sait très bien que nous l'avons aidé et que nous continueront à le faire."
Cette année, le joueur a demandé à la fédération un budget plus élevé que l'année précédente (150.000 dinars), près du double, selon Salma Mouelhi.
Mais "la crise budgétaire que rencontre tous les ministères dont le ministère des Sports empêche de combler toutes les exigences des sportifs, c'est compréhensible".
"On lui a donné la même somme que l'an dernier (75 000 dinars annuels), on lui paye ses billets d'avion."
"On sait à quel point c'est difficile pour lui. Nous continuerons à soutenir notre champion au même titre qu'Ons Jabeur. Ils sont les portes-drapeaux et la fierté du tennis tunisien".
"Il faut que Malek puisse donner le maximum"
Salma Mouelhi est également revenue sur la polémique qui a découlé du forfait lors du match face à Weintraub.
"Il sait très bien que dans cette affaire, c'est la Fédération qui a tout pris, lui, a été blanchi (...) L'histoire est finie maintenant, de nouvelles échéances nous attendent et nous ferons tout ce qu'il faut pour que Malek puisse donner le maximum".
On peut rappeler que suite au forfait de Jaziri, l'ATP avait mené l'enquête et décidé de ne pas sanctionner le joueur.
La Fédération internationale de Tennis (ITF) avait pour sa part sanctionné la Fédération tunisienne en infligeant une suspension d'une année à la Tunisie en Coupe Davis (tournoi international de tennis par équipes), en expliquant qu'il n'y avait "nulle place pour les préjugés raciaux, dans aucun sport ni société".
169ème mondial au classement ATP (Association des joueurs de Tennis Professionnels), le Tunisien s'est incliné ce mercredi, lors du premier tour des qualifications pour l'Open d'Australie, en trois sets (6-3, 4-6, 9-7) contre l'Américain Austin Krjicek, 227ème. Une deuxième contre-performance en une semaine, après sa défaite au premier tour du tournoi de Doha (Qatar) face à l'Allemand Thomas Kamke (77ème mondial).
La polémique de l'an dernier, toujours dans les esprits?
L'an dernier, Malek Jaziri s'était retrouvé au coeur d'une affaire qui avait remis en question la place de la politique dans le sport.
Il avait été empêché de jouer en quart de finale contre l'Israélien Amir Weintraub, au tournoi de Tachkent, en Ouzbékistan. Officiellement blessé au genou, la Fédération Tunisienne de tennis l'aurait en réalité contraint à ne pas affronter un Israélien. Un imbroglio politico-sportif dont le joueur a toujours du mal à s'extirper, malgré un tournoi challenger remporté à Genève en novembre dernier.
Interrogé par RFI en marge de son élimination d'aujourd'hui, le tennisman originaire de Bizerte a rappelé que cette affaire l'avait perturbé sportivement.
Il a par ailleurs ajouté: "tout le monde s’en fout en Tunisie (...) C’est très dur pour moi. Je suis sans entraîneur, je suis seul. Il faut vraiment que je trouve une solution."
Sans entraîneur depuis juillet dernier, le sportif tunisien qui avait fait le plus parler de lui à l'étranger en 2013 a donc décidé de tirer "la sonnette d’alarme" en demandant de l'aide à la Tunisie.
La Fédération de tennis tunisienne ne paiera pas le budget demandé par le joueur
Contactée par le HuffPost Maghreb la présidente de la Fédération de Tennis Tunisienne (FTT) Salma Mouelhi a réagi aux propos de Jaziri en les expliquant par "une fuite de l'échec".
"Il a sûrement dit ça parce qu'il était encore sous le coup de la déception", a-t-elle précisé. Mme Mouelhi a par ailleurs assuré que la FTT avait soutenu le joueur financièrement et sportivement: "Malek sait très bien que nous l'avons aidé et que nous continueront à le faire."
Cette année, le joueur a demandé à la fédération un budget plus élevé que l'année précédente (150.000 dinars), près du double, selon Salma Mouelhi.
Mais "la crise budgétaire que rencontre tous les ministères dont le ministère des Sports empêche de combler toutes les exigences des sportifs, c'est compréhensible".
"On lui a donné la même somme que l'an dernier (75 000 dinars annuels), on lui paye ses billets d'avion."
"On sait à quel point c'est difficile pour lui. Nous continuerons à soutenir notre champion au même titre qu'Ons Jabeur. Ils sont les portes-drapeaux et la fierté du tennis tunisien".
"Il faut que Malek puisse donner le maximum"
Salma Mouelhi est également revenue sur la polémique qui a découlé du forfait lors du match face à Weintraub.
"Il sait très bien que dans cette affaire, c'est la Fédération qui a tout pris, lui, a été blanchi (...) L'histoire est finie maintenant, de nouvelles échéances nous attendent et nous ferons tout ce qu'il faut pour que Malek puisse donner le maximum".
On peut rappeler que suite au forfait de Jaziri, l'ATP avait mené l'enquête et décidé de ne pas sanctionner le joueur.
La Fédération internationale de Tennis (ITF) avait pour sa part sanctionné la Fédération tunisienne en infligeant une suspension d'une année à la Tunisie en Coupe Davis (tournoi international de tennis par équipes), en expliquant qu'il n'y avait "nulle place pour les préjugés raciaux, dans aucun sport ni société".
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