Après une intrusion spectaculaire dans la Maison Blanche, la chef du Secret Service, la police d'élite chargée de protéger le président américain, a démissionné mercredi, sur fond de controverse sur l'infaillibilité de la sécurité de Barack Obama.
La veille, au Congrès, la directrice de cette police d'élite chargée de protéger le président américain, sa famille ou encore les dignitaires étrangers en visite aux Etats-Unis, avait essuyé les critiques des élus après une récente intrusion dans la Maison Blanche.
Dans la soirée du 19 septembre, un ancien combattant en Irak a grimpé par-dessus les 2,30 mètres de la grille nord de la Maison Blanche, puis il a parcouru un peu plus de 60 mètres de pelouse, poursuivi par des agents. Il a réussi à entrer par la porte principale au rez-de-chaussée et à traverser plusieurs salles avant d'être finalement arrêté dans le grand salon nommé "East Room".
Le président venait de quitter la Maison Blanche. L'intrus, Omar Gonzalez, 42 ans, avait un couteau pliable dans la poche et quantité de munitions ont été plus tard trouvées dans sa voiture.
Originaire du Texas (sud), M. Gonzalez a plaidé non coupable mercredi devant une juge fédérale aux accusations d'intrusion dans un édifice protégé, port d'une arme dangereuse et possession illégale de munitions.
Une commission d'enquête indépendante va être créée par la Chambre des représentants pour auditer tout le service.
"La démission de la directrice Pierson ouvrira j'espère un nouveau chapitre pour les hommes et les femmes dévoués du Secret Service", a déclaré Michael McCaul, qui préside le comité de la Sécurité intérieure de la Chambre. "Mais la liste grandissante des échecs du Secret Service semble aller au-delà des seuls dirigeants", a ajouté le républicain, qui a proposé cette enquête.
Plus de questions que de réponses'
Sous le feu des questions des parlementaires, Julia Pierson avait reconnu mardi des failles "inacceptables" dans la sécurité de la Maison Blanche. Elle avait admis que "les plans de sécurité n'avaient pas été exécutés efficacement" et en avait "assumé toute la responsabilité".
Mais au lendemain de son audition, peu avant l'annonce de sa démission, des élus avaient exprimé leur défiance et demandé son remplacement. Son témoignage "a suscité plus de questions que de réponses", avait notamment regretté John Boehner, président de la Chambre, avant l'annonce du départ de Mme Pierson.
Mme Pierson sera remplacée de manière provisoire par Joseph Clancy, lui-même retraité du Secret Service, a annoncé le ministre Jeh Johnson, qui a toutefois salué les trente années de la directrice au service de cette police d'élite, "l'un des meilleurs services officiels de protection dans le monde".
Il a évoqué les opérations de sécurité ayant entouré les chefs d'Etat lors de l'Assemblée générale de l'ONU, la semaine dernière à New York, ou encore le Sommet africain en août à Washington.
Le ministre en a profité pour annoncer une "évaluation" du Secret Service par un panel d'experts indépendants, qui devra lui livrer ses recommandations sur la sécurité de la Maison Blanche et sur le prochain directeur du Secret Service.
Jeh Johnson a en outre chargé son ministre adjoint Alejandro Mayorkas de piloter l'enquête sur l'intrusion du 19 septembre et de lui soumettre ses conclusions avant le 1er novembre.
"Aujourd'hui, Julia Pierson, la directrice du Secret Service a présenté sa démission et je l'ai acceptée", a annoncé le ministre de la Sécurité intérieure Jeh Johnson, dans un communiqué.
La veille, au Congrès, la directrice de cette police d'élite chargée de protéger le président américain, sa famille ou encore les dignitaires étrangers en visite aux Etats-Unis, avait essuyé les critiques des élus après une récente intrusion dans la Maison Blanche.
Dans la soirée du 19 septembre, un ancien combattant en Irak a grimpé par-dessus les 2,30 mètres de la grille nord de la Maison Blanche, puis il a parcouru un peu plus de 60 mètres de pelouse, poursuivi par des agents. Il a réussi à entrer par la porte principale au rez-de-chaussée et à traverser plusieurs salles avant d'être finalement arrêté dans le grand salon nommé "East Room".
Le président venait de quitter la Maison Blanche. L'intrus, Omar Gonzalez, 42 ans, avait un couteau pliable dans la poche et quantité de munitions ont été plus tard trouvées dans sa voiture.
Originaire du Texas (sud), M. Gonzalez a plaidé non coupable mercredi devant une juge fédérale aux accusations d'intrusion dans un édifice protégé, port d'une arme dangereuse et possession illégale de munitions.
Cette affaire, qui a soulevé l'indignation au Congrès, s'ajoute à d'autres scandales récents au sein du Secret Service: en 2012, des agents en mission recevaient des prostituées en Colombie et en mars, d'autres agents étaient retrouvés ivres aux Pays-Bas. En novembre 2011, un homme tirait sur la Maison Blanche depuis sa voiture, sans être immédiatement repéré, et des impacts de balles n'étaient découverts que plusieurs jours après.
Une commission d'enquête indépendante va être créée par la Chambre des représentants pour auditer tout le service.
"La démission de la directrice Pierson ouvrira j'espère un nouveau chapitre pour les hommes et les femmes dévoués du Secret Service", a déclaré Michael McCaul, qui préside le comité de la Sécurité intérieure de la Chambre. "Mais la liste grandissante des échecs du Secret Service semble aller au-delà des seuls dirigeants", a ajouté le républicain, qui a proposé cette enquête.
Plus de questions que de réponses'
Sous le feu des questions des parlementaires, Julia Pierson avait reconnu mardi des failles "inacceptables" dans la sécurité de la Maison Blanche. Elle avait admis que "les plans de sécurité n'avaient pas été exécutés efficacement" et en avait "assumé toute la responsabilité".
Mais au lendemain de son audition, peu avant l'annonce de sa démission, des élus avaient exprimé leur défiance et demandé son remplacement. Son témoignage "a suscité plus de questions que de réponses", avait notamment regretté John Boehner, président de la Chambre, avant l'annonce du départ de Mme Pierson.
"Plus on en apprend, plus il devient évident que le Secret Service est miné par une culture d'autosatisfaction et d'incompétence". "Le président doit donc rapidement déterminer si l'agence est bien servie par sa direction actuelle", avait ajouté le républicain.
Mme Pierson sera remplacée de manière provisoire par Joseph Clancy, lui-même retraité du Secret Service, a annoncé le ministre Jeh Johnson, qui a toutefois salué les trente années de la directrice au service de cette police d'élite, "l'un des meilleurs services officiels de protection dans le monde".
Il a évoqué les opérations de sécurité ayant entouré les chefs d'Etat lors de l'Assemblée générale de l'ONU, la semaine dernière à New York, ou encore le Sommet africain en août à Washington.
Le ministre en a profité pour annoncer une "évaluation" du Secret Service par un panel d'experts indépendants, qui devra lui livrer ses recommandations sur la sécurité de la Maison Blanche et sur le prochain directeur du Secret Service.
Jeh Johnson a en outre chargé son ministre adjoint Alejandro Mayorkas de piloter l'enquête sur l'intrusion du 19 septembre et de lui soumettre ses conclusions avant le 1er novembre.
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.