La croissance de la Tunisie pour 2014 a été revue à la baisse mardi par la Banque centrale, qui a mis en garde contre le creusement du déficit de la balance commerciale.
"Les dernières prévisions font état d'une révision à la baisse du taux de la croissance économique attendue pour toute l'année 2014, de 2,3% à 2,4% contre 2,8% selon les prévisions antérieures", a indiqué la BCT dans un communiqué.
La Banque a relevé "la poursuite du dérapage du déficit de la balance courante" sur les huit premiers mois de 2014, "ce qui représente 6,6% du PIB contre 5,3% pour la même période de 2013" et ce en raison du creusement du déficit de la balance commerciale (+22,7% à fin août 2014).
La Banque centrale a par ailleurs souligné "la bonne tenue" du secteur agricole, tout en regrettant la poursuite de la contraction de la production industrielle au cours du premier semestre 2014 "en rapport, surtout, avec le recul de la production dans les industries non manufacturières, et en particulier le secteur de l'énergie".
L'économie tunisienne a beaucoup souffert des suites de la révolution de janvier 2011 et peine toujours à se relever alors même que le chômage et la pauvreté étaient au coeur des causes du soulèvement.
La Banque mondiale a appelé la Tunisie dans un rapport publié à la mi-septembre à de profondes réformes pour sortir de l'ornière, déplorant que son économie reste "bloquée dans des activités à faible valeur ajoutée, où les entreprises stagnent en terme de productivité et de création d'emplois".
"Les dernières prévisions font état d'une révision à la baisse du taux de la croissance économique attendue pour toute l'année 2014, de 2,3% à 2,4% contre 2,8% selon les prévisions antérieures", a indiqué la BCT dans un communiqué.
La Banque a relevé "la poursuite du dérapage du déficit de la balance courante" sur les huit premiers mois de 2014, "ce qui représente 6,6% du PIB contre 5,3% pour la même période de 2013" et ce en raison du creusement du déficit de la balance commerciale (+22,7% à fin août 2014).
La Banque centrale a par ailleurs souligné "la bonne tenue" du secteur agricole, tout en regrettant la poursuite de la contraction de la production industrielle au cours du premier semestre 2014 "en rapport, surtout, avec le recul de la production dans les industries non manufacturières, et en particulier le secteur de l'énergie".
L'économie tunisienne a beaucoup souffert des suites de la révolution de janvier 2011 et peine toujours à se relever alors même que le chômage et la pauvreté étaient au coeur des causes du soulèvement.
La Banque mondiale a appelé la Tunisie dans un rapport publié à la mi-septembre à de profondes réformes pour sortir de l'ornière, déplorant que son économie reste "bloquée dans des activités à faible valeur ajoutée, où les entreprises stagnent en terme de productivité et de création d'emplois".
LIRE: La Banque mondiale prédisait 3% pour 2014
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