La ville de Houmt Souk dans l'île de Djerba était de nouveau en grève jeudi 25 septembre pour tenter d'obliger les autorités à trouver une solution à la prolifération des ordures, selon un organisateur et un habitant.
La ville d'environ 50.000 habitants avait déjà observé une grève générale très suivie la semaine dernière.
"Nous avons appelé à la grève à Houmt Souk aujourd'hui et demain et tout est fermé parce que la situation est catastrophique et que les autorités nous font marcher", a dit à l'AFP Fathi Bkalti, le responsable de l'antenne locale de l'organisation patronale l'Utica.
"C'est une catastrophe", déplore un habitant de Houmt Souk, Kamel Bou'oun, en disant craindre la prolifération de maladies en raison de l'accumulation des ordures autour des maisons. Selon lui, banques et commerces étaient fermés jeudi, et seules deux pharmacies ainsi que l'hôpital fonctionnaient normalement.
Interrogée jeudi sur le problème des ordures et son impact sur le tourisme lors d'une conférence de presse, la ministre du Tourisme, Amel Karboul, a estimé que "s'il y a un échec (...), l'échec est collectif et la solution est collective".
"Il faut un dialogue", a-t-elle affirmé, en assurant que "beaucoup de politique est entrée dans le problème des ordures" et qu'"il y a des gens qui n'ont pas intérêt à ce que ça réussisse". Elle n'a cependant pas donné plus de précisions sur ces accusations, alors que la Tunisie organise des législatives le mois prochain.
"Ça marche malgré les déchets", a-t-elle néanmoins assuré en allusion au tourisme.
Dans toute la Tunisie, le ramassage des ordures s'est fait aléatoire depuis la révolution de 2011, et le dépôt anarchique des déchets s'est généralisé face à l'inaction des autorités. Le problème est particulièrement aigu à Djerba, dont l'économie repose largement sur le tourisme.
Tunisie: A Guellala, les poteries ne servent plus de projectiles
La ville d'environ 50.000 habitants avait déjà observé une grève générale très suivie la semaine dernière.
"Nous avons appelé à la grève à Houmt Souk aujourd'hui et demain et tout est fermé parce que la situation est catastrophique et que les autorités nous font marcher", a dit à l'AFP Fathi Bkalti, le responsable de l'antenne locale de l'organisation patronale l'Utica.
"C'est une catastrophe", déplore un habitant de Houmt Souk, Kamel Bou'oun, en disant craindre la prolifération de maladies en raison de l'accumulation des ordures autour des maisons. Selon lui, banques et commerces étaient fermés jeudi, et seules deux pharmacies ainsi que l'hôpital fonctionnaient normalement.
Interrogée jeudi sur le problème des ordures et son impact sur le tourisme lors d'une conférence de presse, la ministre du Tourisme, Amel Karboul, a estimé que "s'il y a un échec (...), l'échec est collectif et la solution est collective".
"Il faut un dialogue", a-t-elle affirmé, en assurant que "beaucoup de politique est entrée dans le problème des ordures" et qu'"il y a des gens qui n'ont pas intérêt à ce que ça réussisse". Elle n'a cependant pas donné plus de précisions sur ces accusations, alors que la Tunisie organise des législatives le mois prochain.
"Ça marche malgré les déchets", a-t-elle néanmoins assuré en allusion au tourisme.
Dans toute la Tunisie, le ramassage des ordures s'est fait aléatoire depuis la révolution de 2011, et le dépôt anarchique des déchets s'est généralisé face à l'inaction des autorités. Le problème est particulièrement aigu à Djerba, dont l'économie repose largement sur le tourisme.
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