Le quotidien français Libération a révélé ce jeudi une lettre d'Amen Sboui, l'ex-Femen tunisienne, dans laquelle elle avoue avoir menti sur sa supposée agression par des "salafistes" à Paris.
"Aujourd'hui je publie cette déclaration pour dire devant toutes et tous que c'était un mensonge", peut-on lire dans cette lettre qu'Amina Sboui entend envoyer au procureur.
Le 7 juillet dernier l'ancienne membre des Femen - qui avait posé seins nus en Tunisie avant d'être emprisonnée pour avoir tagué le muret d'un cimetière à Kairouan - avait porté plainte pour agression à Paris. Elle avait affirmé que cinq "salafistes" l'avaient trainée en dehors du métro et rasé les sourcils et une partie de la tête. Elle avait également publié sa photo, sourcils rasés, sur son compte Facebook.
La justice française avait ensuite décidé de poursuivre la jeune femme pour "dénonciation mensongère", après l'avoir mise en garde à vue.
"Avec ce mensonge, je me sens d'abord coupable car je fais du tort à la cause que je défends si ardemment, à savoir celle des droits des femmes", explique Amina Sboui dans sa lettre.
"Quand j’ai posté ce message, j’ai oublié comme une conne que j’étais Amina Sboui. Pour moi, c’était un appel au secours pour mes amis, mes proches, ce n’était pas adressé à la presse ou à la police", a-t-elle déclaré à Libération.
Toujours selon le quotidien français, Amina Sboui devrait comparaître le 8 octobre prochain devant le juge pour "dénonciation mensongère".
Elle devrait également être jugée après une bagarre survenue à Paris en août, où elle est accusée d'avoir agressé une femme voilée.
"Aujourd'hui je publie cette déclaration pour dire devant toutes et tous que c'était un mensonge", peut-on lire dans cette lettre qu'Amina Sboui entend envoyer au procureur.
Le 7 juillet dernier l'ancienne membre des Femen - qui avait posé seins nus en Tunisie avant d'être emprisonnée pour avoir tagué le muret d'un cimetière à Kairouan - avait porté plainte pour agression à Paris. Elle avait affirmé que cinq "salafistes" l'avaient trainée en dehors du métro et rasé les sourcils et une partie de la tête. Elle avait également publié sa photo, sourcils rasés, sur son compte Facebook.
La justice française avait ensuite décidé de poursuivre la jeune femme pour "dénonciation mensongère", après l'avoir mise en garde à vue.
"Avec ce mensonge, je me sens d'abord coupable car je fais du tort à la cause que je défends si ardemment, à savoir celle des droits des femmes", explique Amina Sboui dans sa lettre.
"Quand j’ai posté ce message, j’ai oublié comme une conne que j’étais Amina Sboui. Pour moi, c’était un appel au secours pour mes amis, mes proches, ce n’était pas adressé à la presse ou à la police", a-t-elle déclaré à Libération.
"Après la garde à vue à Paris, j’ai commencé à croire ce que j’avais inventé. On est tellement habitué, en Tunisie, à ce que les flics te mentent, que je me suis convaincue moi-même que je leur disais la vérité", a encore avoué l'ex-Femen.
Toujours selon le quotidien français, Amina Sboui devrait comparaître le 8 octobre prochain devant le juge pour "dénonciation mensongère".
Elle devrait également être jugée après une bagarre survenue à Paris en août, où elle est accusée d'avoir agressé une femme voilée.
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.