Les habitants de Houmt Souk, sur l'île de Djerba, ont observé jeudi une grève générale pour protester contre la prolifération des ordures dans cette ville dont l'économie repose largement sur le tourisme, selon un organisateur et des témoins.
A l'appel de l'antenne locale de l'organisation patronale Utica, les commerces, les cafés mais aussi les établissements scolaires étaient fermés pour réclamer "une solution radicale au problème des ordures qui envahissent toutes les rues de Houmt Souk", a affirmé le responsable local de l'organisation, Fathi Bkalti.
Dans le centre-ville, des manifestants portant des masques chirurgicaux se sont rassemblés devant le siège de la sous-préfecture, selon un témoin.
"Nos écoles se noient dans les ordures", "Nos enfants sont menacés par les maladies", criaient-ils.
Le ramassage des ordures s'est fait aléatoire depuis la révolution de 2011 en Tunisie, et le dépôt anarchique des déchets s'est généralisé face à l'inaction des autorités et aux grèves à répétition des éboueurs.
Le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur chargé des affaires régionales et locales, Abderrazek Ben Khelifa, a affirmé jeudi que les autorités étaient prêtes à s'attaquer au problème des ordures à Djerba mais qu'elles en étaient "à chaque fois" empêchées.
La question est "politisée" et instrumentalisée par certains partis "à des fins électoralistes", a-t-il assuré sans plus de précisions à la radio privée Shems FM.
En juillet, des heurts avaient opposé la police à des habitants de Guellala, à Djerba, qui protestaient contre la réouverture d'une décharge fermée depuis 2012.
Les habitants de Djerba refusent, en effet, la réouverture de cette décharge qu'ils rendent responsable d'une prolifération de maladies, des moustiques et d'odeurs nauséabondes.
A l'appel de l'antenne locale de l'organisation patronale Utica, les commerces, les cafés mais aussi les établissements scolaires étaient fermés pour réclamer "une solution radicale au problème des ordures qui envahissent toutes les rues de Houmt Souk", a affirmé le responsable local de l'organisation, Fathi Bkalti.
"Les autorités doivent agir pour nous sauver de cette situation environnementale dégradée et lamentable. Il faut sortir au plus vite ces ordures de la ville", a-t-il réclamé.
Dans le centre-ville, des manifestants portant des masques chirurgicaux se sont rassemblés devant le siège de la sous-préfecture, selon un témoin.
"Nos écoles se noient dans les ordures", "Nos enfants sont menacés par les maladies", criaient-ils.
"L'été a été très dur pour les habitants de Houmt Souk à cause de la prolifération des déchets dans les rues depuis des mois. On se réveille tousles matins avec l'odeur de la fumée puisque face à l'inefficacité des autorités, les habitants brûlent chaque nuit les poubelles", a déploré Mounira Khorchani, une habitante.
Le ramassage des ordures s'est fait aléatoire depuis la révolution de 2011 en Tunisie, et le dépôt anarchique des déchets s'est généralisé face à l'inaction des autorités et aux grèves à répétition des éboueurs.
Le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur chargé des affaires régionales et locales, Abderrazek Ben Khelifa, a affirmé jeudi que les autorités étaient prêtes à s'attaquer au problème des ordures à Djerba mais qu'elles en étaient "à chaque fois" empêchées.
La question est "politisée" et instrumentalisée par certains partis "à des fins électoralistes", a-t-il assuré sans plus de précisions à la radio privée Shems FM.
En juillet, des heurts avaient opposé la police à des habitants de Guellala, à Djerba, qui protestaient contre la réouverture d'une décharge fermée depuis 2012.
Les habitants de Djerba refusent, en effet, la réouverture de cette décharge qu'ils rendent responsable d'une prolifération de maladies, des moustiques et d'odeurs nauséabondes.
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