Suite aux déclarations du président du parti Moubadara, Kamel Morjane, sur une éventuelle falsification des élections de 2011 en faveur de Maya Jribi dans le gouvernorat de Ben Arous, le parti Al Joumhouri a annoncé qu’il allait traduire ce dernier en justice.
Interviewé à propos des élections en Tunisie, dans l'émission Chokran Ala Al Houdhour, Kamel Morjane avait expliqué que son parti Al Moubadara, contrairement aux rumeurs, a été au dessus de tout soupçons pour ce qui est de la transparence lors des élections de 2011.
L’ex-ministre de Ben Ali et candidat à la présidentielle de 2014 a assuré en outre qu’il y avait eu des falsifications dans plusieurs régions, notamment à Ben Arous. Candidat d’Al Moubadara dans ce gouvernorat, Mongi Bhar avait, selon Morjane, bien gagné les élections avant que l’ISIE ne se rétracte.
Il a indiqué ensuite que la candidate élue à la place de Mongi Bhar n'était autre que Maya Jribi, précisant néanmoins qu'il "l'innocentait" dans cette affaire. Pour lui, son parti avait théoriquement remporté 17 sièges au lieu des 5 officiellement gagnés, pas seulement à Ben Arous mais dans plusieurs régions de la Tunisie.
"C'est peut-être une faute mais, dans ce cas, ils (des membres de l'instance des élections) auraient pu nous donner quelques informations sur ce qui s'est passé", a-t-il dit.
En réaction à ces accusations, le parti Al Joumhouri a publié un communiqué intitulé "Que le RCD Kamel Morjane fasse douter de la victoire de Maya Jribi est un signe de la fin des temps". Ce communiqué fustige celui qui "a été éduqué au sein d’un régime oppresseur, faisant de la falsification de la volonté du peuple sa profession". Le parti a annoncé qu'il portera plainte contre Morjane pour ces "déclarations mensongères".
Au-delà d'Al Joumhouri, les propos de Morjane impliqueraient que l’instance des élections, présidée à l’époque par Kamel Jendoubi, soit à l'origine de la fraude. Celui-ci s'est défendu mardi 16 septembre dans une interview sur les ondes de Shems FM:
Selon les chiffres officiels, Maya Jribi avait en effet accédé à l'ANC avec 11257 voix, loin devant Monji Bhar qui n'avait récolté que 2955 voix. Deux députés ont été élus à Ben Arous avec moins de voix que la Secrétaire générale d'Al Joumhouri (Selma Baccar et Nizar Kacem) et trois autres candidats non élus avaient obtenus plus de voix que celui d'Al Moubadara (Afek Tounes, POCT, Parti destourien libre).
Dans une courte déclaration à la radio Shems FM, Maya Jeribi a répliqué aux accusations de Morjane en faisant référence à son passé d'opposante: "Kamel Morjène attaque une militante qui pourrait lui donner des leçons de militantisme!"
Interviewé à propos des élections en Tunisie, dans l'émission Chokran Ala Al Houdhour, Kamel Morjane avait expliqué que son parti Al Moubadara, contrairement aux rumeurs, a été au dessus de tout soupçons pour ce qui est de la transparence lors des élections de 2011.
L’ex-ministre de Ben Ali et candidat à la présidentielle de 2014 a assuré en outre qu’il y avait eu des falsifications dans plusieurs régions, notamment à Ben Arous. Candidat d’Al Moubadara dans ce gouvernorat, Mongi Bhar avait, selon Morjane, bien gagné les élections avant que l’ISIE ne se rétracte.
"A Ben Arous, Monji Bhar était passé. On l’a félicité pendant quatre jours puis on nous a dit (l’instance des élections) qu’il y a eu quatre recomptages et qu’il n'était pas passé", a-t-il soutenu.
Il a indiqué ensuite que la candidate élue à la place de Mongi Bhar n'était autre que Maya Jribi, précisant néanmoins qu'il "l'innocentait" dans cette affaire. Pour lui, son parti avait théoriquement remporté 17 sièges au lieu des 5 officiellement gagnés, pas seulement à Ben Arous mais dans plusieurs régions de la Tunisie.
"C'est peut-être une faute mais, dans ce cas, ils (des membres de l'instance des élections) auraient pu nous donner quelques informations sur ce qui s'est passé", a-t-il dit.
En réaction à ces accusations, le parti Al Joumhouri a publié un communiqué intitulé "Que le RCD Kamel Morjane fasse douter de la victoire de Maya Jribi est un signe de la fin des temps". Ce communiqué fustige celui qui "a été éduqué au sein d’un régime oppresseur, faisant de la falsification de la volonté du peuple sa profession". Le parti a annoncé qu'il portera plainte contre Morjane pour ces "déclarations mensongères".
Au-delà d'Al Joumhouri, les propos de Morjane impliqueraient que l’instance des élections, présidée à l’époque par Kamel Jendoubi, soit à l'origine de la fraude. Celui-ci s'est défendu mardi 16 septembre dans une interview sur les ondes de Shems FM:
"Ce sont des déclarations dangereuses et irresponsables (…) parce que, sans aucune preuve, elles font douter du processus électoral à un moment où l’on doit encourager les Tunisiens à aller voter (...). Une falsification ne peut pas avoir lieu sur presque 10.000 voix. Moi j’ai des chiffres et non pas des médisances", a déclaré Kamel Jendoubi.
Selon les chiffres officiels, Maya Jribi avait en effet accédé à l'ANC avec 11257 voix, loin devant Monji Bhar qui n'avait récolté que 2955 voix. Deux députés ont été élus à Ben Arous avec moins de voix que la Secrétaire générale d'Al Joumhouri (Selma Baccar et Nizar Kacem) et trois autres candidats non élus avaient obtenus plus de voix que celui d'Al Moubadara (Afek Tounes, POCT, Parti destourien libre).
Dans une courte déclaration à la radio Shems FM, Maya Jeribi a répliqué aux accusations de Morjane en faisant référence à son passé d'opposante: "Kamel Morjène attaque une militante qui pourrait lui donner des leçons de militantisme!"
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