Le Parlement irakien a approuvé lundi le gouvernement de Haïdar Al-Abadi en accordant au Premier ministre un délai pour désigner deux des ministres qui seront à la pointe de la lutte face à l'Etat islamique, contre qui une quarantaine de pays vont se mobiliser.
Le nouveau Premier ministre a demandé une semaine pour pourvoir certains portefeuilles-clés, notamment ceux de la Défense et de l'Intérieur, postes qu'il occupera lui-même à titre intérimaire.
Malgré ce contretemps, il a obtenu l'aval du Parlement sur son gouvernement de rassemblement, chargé de faire oublier les divisions nées sous l'exercice de Nouri al-Maliki. Ce dernier est accusé d'avoir contribué à la montée en force de l'EI dans ce pays majoritairement chiite en menant une politique autoritaire excluant la minorité sunnite.
Ce cabinet est chargé de faire front face à l'Etat islamique, le groupe jihadiste qui sera au coeur des discussions que le secrétaire d'Etat américain John Kerry tiendra à partir de mardi au Moyen-Orient, où il entame une tournée à la veille de la présentation par le président américain Barack Obama de son "plan d'action" contre l'EI.
Face au danger représenté par les jihadistes, coupables de terribles exactions dans les larges pans de territoire qu'ils occupent en Irak et en Syrie, les Etats-Unis ont en effet enclenché la vitesse supérieure.
Washington, qui a entamé il y a un mois une campagne de frappes sur des positions de l'EI en Irak, entend bâtir une coalition internationale solide, à laquelle plus de 40 pays participeront d'une manière ou d'une autre et dont le but est de se "coordonner face la menace posée par l'EI", selon une porte-parole de la diplomatie américaine.
Empruntant le vocabulaire utilisé dimanche par le président Obama, la porte-parole a répété l'objectif des Etats-Unis: "affaiblir" et "vaincre" l'Etat islamique.
C'est notamment la décapitation des journalistes américains James Foley et Steven Sotloff, enlevés en Syrie, qui a alarmé la communauté internationale et l'a poussée, Etats-Unis en tête, à envisager une alliance anti-EI.
Le cheikh d'Al-Azhar en Egypte, l'une des plus prestigieuses institutions de l'islam sunnite, a qualifié ces jihadistes de "criminels qui souillent l'image de l'islam et des musulmans".
Double attentat suicide
Au Moyen-Orient, M. Kerry s'entretiendra également de "la manière de soutenir davantage la sécurité et la stabilité" du tout jeune gouvernement irakien.
Le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel était de son côté lundi à Ankara, où il a rencontré le président turc Recep Tayyip Erdogan, dont le pays partage une frontière avec l'Irak.
La communauté internationale attend beaucoup du nouveau gouvernement irakien car ce cabinet aura notamment la lourde tâche d'enrayer les avancées des jihadistes et de récupérer le terrain perdu en juin, lorsque l'armée fédérale avait été mise en déroute par l'offensive fulgurante des jihadistes, qui ont pris le contrôle de larges pans de territoires au nord du pays.
Certaines sources ont affirmé que l'assaut, repoussé selon un officier de police, était mené par l'EI qui tente depuis des semaines de prendre le contrôle de cette localité.
L'émissaire de l'ONU à Damas
Les avions de combat américains, qui effectuaient depuis un mois des raids dans le nord de l'Irak, ont étendu ce week-end leur zone de frappes pour la première fois dans la province à majorité sunnite d'Al-Anbar (ouest), contrôlée partiellement par l'EI. Mettant à profit ces raids, les forces irakiennes appuyées par des tribus sunnites ont lancé une vaste offensive contre l'EI qui menaçait un barrage vital dans la région de Haditha.
Au moins 69 civils, dont 18 enfants, ont péri au cours des deux derniers jours dans les raids aériens contre les provinces de Raqa et Deir Ezzor, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.
Le nouvel émissaire de l'ONU, Staffan de Mistura, est attendu mardi à Damas pour sa première visite en Syrie après sa nomination. Son prédécesseur Lakhdar Brahimi avait jeté l'éponge après avoir échoué à faire négocier régime et opposition.
Le nouveau Premier ministre a demandé une semaine pour pourvoir certains portefeuilles-clés, notamment ceux de la Défense et de l'Intérieur, postes qu'il occupera lui-même à titre intérimaire.
Malgré ce contretemps, il a obtenu l'aval du Parlement sur son gouvernement de rassemblement, chargé de faire oublier les divisions nées sous l'exercice de Nouri al-Maliki. Ce dernier est accusé d'avoir contribué à la montée en force de l'EI dans ce pays majoritairement chiite en menant une politique autoritaire excluant la minorité sunnite.
LIRE AUSSI: Abdel-Amir Jaras, poète fulgurant du mal être irakien, plus présent que jamais
Ce cabinet est chargé de faire front face à l'Etat islamique, le groupe jihadiste qui sera au coeur des discussions que le secrétaire d'Etat américain John Kerry tiendra à partir de mardi au Moyen-Orient, où il entame une tournée à la veille de la présentation par le président américain Barack Obama de son "plan d'action" contre l'EI.
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Face au danger représenté par les jihadistes, coupables de terribles exactions dans les larges pans de territoire qu'ils occupent en Irak et en Syrie, les Etats-Unis ont en effet enclenché la vitesse supérieure.
Washington, qui a entamé il y a un mois une campagne de frappes sur des positions de l'EI en Irak, entend bâtir une coalition internationale solide, à laquelle plus de 40 pays participeront d'une manière ou d'une autre et dont le but est de se "coordonner face la menace posée par l'EI", selon une porte-parole de la diplomatie américaine.
Empruntant le vocabulaire utilisé dimanche par le président Obama, la porte-parole a répété l'objectif des Etats-Unis: "affaiblir" et "vaincre" l'Etat islamique.
Si John Kerry doit se rendre notamment en Jordanie et en Arabie saoudite afin de discuter "de la situation en cours en Irak", les pays de la Ligue arabe ont déjà pris fermement position contre l'EI. Ils sont décidés à "prendre les mesures nécessaires pour affronter les groupes terroristes", dont l'EI, "au plan politique, idéologique et sécuritaire".
C'est notamment la décapitation des journalistes américains James Foley et Steven Sotloff, enlevés en Syrie, qui a alarmé la communauté internationale et l'a poussée, Etats-Unis en tête, à envisager une alliance anti-EI.
Le cheikh d'Al-Azhar en Egypte, l'une des plus prestigieuses institutions de l'islam sunnite, a qualifié ces jihadistes de "criminels qui souillent l'image de l'islam et des musulmans".
Double attentat suicide
Au Moyen-Orient, M. Kerry s'entretiendra également de "la manière de soutenir davantage la sécurité et la stabilité" du tout jeune gouvernement irakien.
Le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel était de son côté lundi à Ankara, où il a rencontré le président turc Recep Tayyip Erdogan, dont le pays partage une frontière avec l'Irak.
La communauté internationale attend beaucoup du nouveau gouvernement irakien car ce cabinet aura notamment la lourde tâche d'enrayer les avancées des jihadistes et de récupérer le terrain perdu en juin, lorsque l'armée fédérale avait été mise en déroute par l'offensive fulgurante des jihadistes, qui ont pris le contrôle de larges pans de territoires au nord du pays.
Plaçant fermement son gouvernement sous le signe de l'unité, M. Abadi s'est engagé dès lundi devant le Parlement à régler les différends entre le gouvernement central et la région autonome du Kurdistan (nord).
Sur le terrain, au moins 18 personnes ont été tuées et plus de 50 blessées lundi dans un double attentat suicide et des affrontements lorsque des hommes armés ont lancé un assaut contre Dhoulouiya, à 90 km au nord de Bagdad.
Certaines sources ont affirmé que l'assaut, repoussé selon un officier de police, était mené par l'EI qui tente depuis des semaines de prendre le contrôle de cette localité.
L'émissaire de l'ONU à Damas
Les avions de combat américains, qui effectuaient depuis un mois des raids dans le nord de l'Irak, ont étendu ce week-end leur zone de frappes pour la première fois dans la province à majorité sunnite d'Al-Anbar (ouest), contrôlée partiellement par l'EI. Mettant à profit ces raids, les forces irakiennes appuyées par des tribus sunnites ont lancé une vaste offensive contre l'EI qui menaçait un barrage vital dans la région de Haditha.
Alors que l'EI contrôle aussi de larges secteurs en Syrie voisine, la question d'une éventuelle intervention étrangère dans ce pays reste en suspens. Les Occidentaux excluent pour le moment toute coopération avec le régime, qui a poursuivi lundi les raids qu'il mène depuis plusieurs semaines contre les localités tenues par les jihadistes dans le nord et l'est syrien.
Au moins 69 civils, dont 18 enfants, ont péri au cours des deux derniers jours dans les raids aériens contre les provinces de Raqa et Deir Ezzor, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.
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Le nouvel émissaire de l'ONU, Staffan de Mistura, est attendu mardi à Damas pour sa première visite en Syrie après sa nomination. Son prédécesseur Lakhdar Brahimi avait jeté l'éponge après avoir échoué à faire négocier régime et opposition.
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