"Mettre en avant le rôle de la culture en tant que rempart déterminant pour vaincre le terrorisme": En introduction à la deuxième édition du festival de la culture de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), le secrétaire général de l'organisation à mis le doigt sur un point sensible.
Le ministre de la culture a de son côté relevé "une responsabilité partagée entre les associations, la société civile et les différents acteurs" pour la promotion de la culture dans les régions, soulignant la nécessité de "sensibiliser la jeune génération à l’importance de la culture dans toutes ses expressions artistiques".
L'importance "fréquemment sous-estimée de la culture"
Pourquoi mettre l'accent sur la culture alors que l'opinion publique est obnubilée par la question sécuritaire?
Déjà en 2004, le Conseil de l'Europe jugeait essentiel le développement de la culture. Devenue elle-même "cible du terrorisme", la culture serait "fréquemment sous-estimée" dans la lutte contre les violences extrémistes.
En 2013, le spécialiste de la culture Dr. Ahmed Ould Habibi avait expliqué à Magharebia que la culture propose "des approche sur la manière de promulguer la question sécuritaire sous une forme non-violente".
Selon lui, le "chaos sécuritaire" en Tunisie aurait été causé par le fait que "le projet culturel n'était pas fortement ancré dans la société", alors même que la Tunisie avait été "un précurseur sur toutes les questions de la connaissance".
En 2013, le ministère de la culture avait annoncé une baisse budgétaire de 4,7% par rapport à l'année précédente.
Le ministre de la culture a de son côté relevé "une responsabilité partagée entre les associations, la société civile et les différents acteurs" pour la promotion de la culture dans les régions, soulignant la nécessité de "sensibiliser la jeune génération à l’importance de la culture dans toutes ses expressions artistiques".
L'importance "fréquemment sous-estimée de la culture"
Pourquoi mettre l'accent sur la culture alors que l'opinion publique est obnubilée par la question sécuritaire?
Déjà en 2004, le Conseil de l'Europe jugeait essentiel le développement de la culture. Devenue elle-même "cible du terrorisme", la culture serait "fréquemment sous-estimée" dans la lutte contre les violences extrémistes.
""La culture sous tous ses aspects - art, patrimoine, religion, médias, science, enseignement, jeunesse et sports - peut jouer un grand rôle pour prévenir le développement d'une mentalité terroriste, pour dissuader les terroristes éventuels et pour les couper de tout soutien plus vaste".
En 2013, le spécialiste de la culture Dr. Ahmed Ould Habibi avait expliqué à Magharebia que la culture propose "des approche sur la manière de promulguer la question sécuritaire sous une forme non-violente".
Selon lui, le "chaos sécuritaire" en Tunisie aurait été causé par le fait que "le projet culturel n'était pas fortement ancré dans la société", alors même que la Tunisie avait été "un précurseur sur toutes les questions de la connaissance".
En 2013, le ministère de la culture avait annoncé une baisse budgétaire de 4,7% par rapport à l'année précédente.
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