A l'image d'une grande majorité des partis formant le paysage politique tunisien actuel, Ettakatol ira encore une fois seul aux élections.
Le parti de Mustapha Ben Jaâfar, président de l'Assemblée nationale constituante (ANC), a présenté les listes complètes de ses candidats aux élections législatives du 26 octobre.
7 députés, sur les 12 composant le bloc parlementaire d'Ettakatol sont reconduits. Il s'agit de Mouldi Riahi, Jamel Touir, Lobna Jeribi, Jalel Bouzid, Selma Zenaidi, Habib Harguem et Arbi Abid. Ce dernier a été élu sur les listes du CPR.
Mohamed Mondher Ben Rahal, Tarek Labidi (ancien CPR), Nafissa Marzouki et Abderrahmane Ladgham ne figurent pas parmi les candidats retenus.
Khelil Zaouia, ancien député devenu ministre des Affaires sociales des gouvernements de la Troïka, mènera la liste de Tunis 1.
Le leader du parti, Mustapha Ben Jaâfar, sera quant à lui candidat à l'élection présidentielle.
Pas de parité horizontale...
Ettakatol a ainsi présenté 33 listes sur les 33 circonscriptions existantes. Seules cinq femmes sont têtes de liste alors même que le parti avait vivement défendu l'inscription de la parité horizontale dans la loi électorale.
Interrogé à sujet par le HuffPost Maghreb, Mohamed Bennour, porte-parole du parti, a assuré que la parité faisait effectivement partie des principes défendus par Ettakatol mais que des difficultés avaient été rencontrées au moment de son application "sur le terrain". "Il est nécessaire que les femmes s'engagent davantage en politique, particulièrement dans les régions", a-t-il déclaré.
"Nous avons soutenu et voté pour la parité horizontale, contrairement à d'autres partis qui se disaient progressistes et qui ont voté contre, comme Nida Tounes", a soutenu Khelil Zaouia. Pourtant, contrairement à ce qu'affirme l'ancien ministre, les six députés alors affiliés à Nida Tounes avaient voté en faveur de la parité horizontale.
...ni de coalition électorale
Par ailleurs, Ettakatol avait annoncé en juin dernier la constitution d'une "plateforme de travail" commune, réunissant plusieurs partis politiques, dont le courant démocrate de Mohamed Abbou.
"La coalition électorale serait un aboutissement, mais nous n'en sommes pas encore là", avait alors indiqué Sami Razgallah, membre bureau exécutif et responsable de la communication, au HuffPost Maghreb.
Et en effet, les concertations n'auront pas abouti puisqu'Ettakatol, comme la grande majorité des principaux partis politiques, se présentera avec ses propres listes aux élections.
"Nous n'avons pas eu le temps de réaliser cet objectif et, au dernier moment, les autres partis (qui composent cette plateforme) ont décidé de se présenter seuls", a précisé Mohamed Bennour. "Pour le moment, il s'agit d'une plateforme politique visant à harmoniser les positions en vue d'une coalition post-élections", a-t-il ajouté.
Le parti de Mustapha Ben Jaâfar, président de l'Assemblée nationale constituante (ANC), a présenté les listes complètes de ses candidats aux élections législatives du 26 octobre.
7 députés, sur les 12 composant le bloc parlementaire d'Ettakatol sont reconduits. Il s'agit de Mouldi Riahi, Jamel Touir, Lobna Jeribi, Jalel Bouzid, Selma Zenaidi, Habib Harguem et Arbi Abid. Ce dernier a été élu sur les listes du CPR.
Mohamed Mondher Ben Rahal, Tarek Labidi (ancien CPR), Nafissa Marzouki et Abderrahmane Ladgham ne figurent pas parmi les candidats retenus.
Khelil Zaouia, ancien député devenu ministre des Affaires sociales des gouvernements de la Troïka, mènera la liste de Tunis 1.
Le leader du parti, Mustapha Ben Jaâfar, sera quant à lui candidat à l'élection présidentielle.
Pas de parité horizontale...
Ettakatol a ainsi présenté 33 listes sur les 33 circonscriptions existantes. Seules cinq femmes sont têtes de liste alors même que le parti avait vivement défendu l'inscription de la parité horizontale dans la loi électorale.
"Je me demande si ce sont les mêmes députés qui ont voté l'article 46 de la Constitution? Comment peut-on contredire nos propres principes constitutionnels qui nous avons nous-mêmes instaurés? Que ferait alors le prochain législateur?", avait alors regretté la députée Lobna Jeribi, après l'adoption de la loi.
Interrogé à sujet par le HuffPost Maghreb, Mohamed Bennour, porte-parole du parti, a assuré que la parité faisait effectivement partie des principes défendus par Ettakatol mais que des difficultés avaient été rencontrées au moment de son application "sur le terrain". "Il est nécessaire que les femmes s'engagent davantage en politique, particulièrement dans les régions", a-t-il déclaré.
"Nous avons soutenu et voté pour la parité horizontale, contrairement à d'autres partis qui se disaient progressistes et qui ont voté contre, comme Nida Tounes", a soutenu Khelil Zaouia. Pourtant, contrairement à ce qu'affirme l'ancien ministre, les six députés alors affiliés à Nida Tounes avaient voté en faveur de la parité horizontale.
LIRE AUSSI: Après avoir soutenu la parité horizontale, des partis politiques proposent une minorité de femmes têtes de liste
...ni de coalition électorale
Par ailleurs, Ettakatol avait annoncé en juin dernier la constitution d'une "plateforme de travail" commune, réunissant plusieurs partis politiques, dont le courant démocrate de Mohamed Abbou.
"La coalition électorale serait un aboutissement, mais nous n'en sommes pas encore là", avait alors indiqué Sami Razgallah, membre bureau exécutif et responsable de la communication, au HuffPost Maghreb.
Et en effet, les concertations n'auront pas abouti puisqu'Ettakatol, comme la grande majorité des principaux partis politiques, se présentera avec ses propres listes aux élections.
"Nous n'avons pas eu le temps de réaliser cet objectif et, au dernier moment, les autres partis (qui composent cette plateforme) ont décidé de se présenter seuls", a précisé Mohamed Bennour. "Pour le moment, il s'agit d'une plateforme politique visant à harmoniser les positions en vue d'une coalition post-élections", a-t-il ajouté.
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