C'est l'Iranienne Maryam Mirzakhani qui a reçu la médaille Fields, l'équivalent du Prix Nobel des Mathématiques, à Séoul. C'est la première femme à recevoir ce prestigieux prix. Une récompense qui lui a valu les félicitations du Président Rouhani sur Twitter.
Le génie des maths est un véritable produit 'made in Iran'. En effet, née à Téhéran, c'est aussi là-bas qu'elle a eu sa licence en mathématiques à l'université Sharif, avant de partir étudier à Harvard.
De quoi rendre les Iraniens, et leur président fiers!
Le Président a pas ailleurs rajouté une photo de Maryam portant le voile, afin de rappeler à ses compatriotes et à la communauté internationale que le prodige est bel et bien une citoyenne de la République Islamique d'Iran.
Dans une interview accordée au Clay Mathematic Institute, Maryam déclare que le système éducatif iranien n'est pas ce que les personnes pensent qu'il est. "J'ai dû expliquer à plusieurs reprises que les femmes ont le droit d'étudier", a t'elle affirmé.
Malgré les idées reçues, les femmes iraniennes sont plus nombreuses que les hommes dans les universités locales.
Elles préfèrent néanmoins s'installer à l'étranger pour de meilleures opportunités de carrière. Ce phénomène de 'brain drain' ou 'fuite de cerveaux' est plutôt inquiétant pour l'Iran, qui laisse partir loin ses élites.
Le génie des maths est un véritable produit 'made in Iran'. En effet, née à Téhéran, c'est aussi là-bas qu'elle a eu sa licence en mathématiques à l'université Sharif, avant de partir étudier à Harvard.
De quoi rendre les Iraniens, et leur président fiers!
Congrats to #MaryamMirzakhani on becoming the first ever woman to win the #FieldsMedal, making us Iranians very proud pic.twitter.com/oVL98NRdVF
— Hassan Rouhani (@HassanRouhani) 13 Août 2014
"Félicitations à Maryam Mirzakhani, première femme à gagner la médaille Fields, rendant les Iraniens fiers!"
Le Président a pas ailleurs rajouté une photo de Maryam portant le voile, afin de rappeler à ses compatriotes et à la communauté internationale que le prodige est bel et bien une citoyenne de la République Islamique d'Iran.
Dans une interview accordée au Clay Mathematic Institute, Maryam déclare que le système éducatif iranien n'est pas ce que les personnes pensent qu'il est. "J'ai dû expliquer à plusieurs reprises que les femmes ont le droit d'étudier", a t'elle affirmé.
Malgré les idées reçues, les femmes iraniennes sont plus nombreuses que les hommes dans les universités locales.
Elles préfèrent néanmoins s'installer à l'étranger pour de meilleures opportunités de carrière. Ce phénomène de 'brain drain' ou 'fuite de cerveaux' est plutôt inquiétant pour l'Iran, qui laisse partir loin ses élites.
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