Le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU "donne une légitimation aux organisations terroristes meurtrières comme le Hamas", a déclaré mercredi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu après la création d'une commission d'enquête internationale sur Gaza.
Cette commission, dont la création a été annoncée lundi, doit enquêter sur toutes les violations des lois humanitaires internationales et des droits de l'Homme, notamment dans la bande de Gaza en proie depuis plus d'un mois à une guerre entre Israël et le Hamas qui a fait près de 2.000 morts côté palestinien et 67 côté israélien.
M. Netanyahu l'a appelée à "enquêter d'abord à Damas, Bagdad et Tripoli".
"Au lieu d'enquêter sur les attaques du Hamas contre des civils israéliens et son utilisation des Gazaouis comme bouclier humain, au lieu d'enquêter sur le massacre que (le président syrien Bachar al-) Assad commet contre son peuple ou celui de l'Etat islamique (EI) contre les Kurdes (en Irak), l'ONU décide de venir et d'enquêter sur Israël, la seule démocratie du Moyen-Orient, une démocratie qui agit de façon légitime pour protéger ses citoyens contre le terrorisme meurtrier", a-t-il martelé, selon des propos rapportés dans un communiqué de son bureau.
Les critiques à l'encontre de cette commission se multiplient en Israël, déjà accusé de "crimes de guerre" par une commission similaire après l'opération meurtrière "Plomb durci" dans la bande de Gaza à l'hiver 2008-2009.
Israël avait à l'époque boycotté la commission d'enquête, dont le rapport remis en septembre 2009 accusait l'Etat hébreu et des groupes armés palestiniens à Gaza de "crimes de guerre", voire de "crimes contre l'humanité".
Cette fois-ci, alors que l'accalmie à Gaza reste précaire, une trêve de 72 heures prenant fin à 21H01 GMT mercredi, on ignore si Israël y prendra part.
"Les conclusions anti-israéliennes du rapport de cette commission sont écrites d'avance", a accusé mardi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Yigal Palmor, visant en premier lieu le président de la commission, William Schabas.
Ce dernier a appelé les Israéliens à "coopérer", arguant qu'il était "dans l’intérêt d'Israël que d'être présent à ces discussions et de donner sa version des faits, si Israël ne le fait pas l'image restera tronquée".
Parallèlement, le contrôleur de l'Etat d'Israël Yossef Shapira a annoncé mercredi l'ouverture d'une enquête sur le comportement des dirigeants israéliens pendant la guerre à Gaza, selon un communiqué de son bureau.
Cette enquête vérifiera notamment le processus de prise de décisions militaires et politiques durant l'opération militaire.
Un des objectifs est de vérifier si la loi internationale a été respectée par Israël, suite à des plaintes reçues par son bureau, selon le communiqué.
Le Hamas, dont les violations seront également répertoriées, selon l'ONU, a lui salué la formation de la commission du Conseil des droits de l'Homme l'appelant "à entamer au plus vite ses travaux".
La publication des conclusions de l'enquête est prévue pour mars 2015.
Cette commission, dont la création a été annoncée lundi, doit enquêter sur toutes les violations des lois humanitaires internationales et des droits de l'Homme, notamment dans la bande de Gaza en proie depuis plus d'un mois à une guerre entre Israël et le Hamas qui a fait près de 2.000 morts côté palestinien et 67 côté israélien.
M. Netanyahu l'a appelée à "enquêter d'abord à Damas, Bagdad et Tripoli".
"Au lieu d'enquêter sur les attaques du Hamas contre des civils israéliens et son utilisation des Gazaouis comme bouclier humain, au lieu d'enquêter sur le massacre que (le président syrien Bachar al-) Assad commet contre son peuple ou celui de l'Etat islamique (EI) contre les Kurdes (en Irak), l'ONU décide de venir et d'enquêter sur Israël, la seule démocratie du Moyen-Orient, une démocratie qui agit de façon légitime pour protéger ses citoyens contre le terrorisme meurtrier", a-t-il martelé, selon des propos rapportés dans un communiqué de son bureau.
Les critiques à l'encontre de cette commission se multiplient en Israël, déjà accusé de "crimes de guerre" par une commission similaire après l'opération meurtrière "Plomb durci" dans la bande de Gaza à l'hiver 2008-2009.
Israël avait à l'époque boycotté la commission d'enquête, dont le rapport remis en septembre 2009 accusait l'Etat hébreu et des groupes armés palestiniens à Gaza de "crimes de guerre", voire de "crimes contre l'humanité".
Cette fois-ci, alors que l'accalmie à Gaza reste précaire, une trêve de 72 heures prenant fin à 21H01 GMT mercredi, on ignore si Israël y prendra part.
"Les conclusions anti-israéliennes du rapport de cette commission sont écrites d'avance", a accusé mardi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Yigal Palmor, visant en premier lieu le président de la commission, William Schabas.
Ce dernier a appelé les Israéliens à "coopérer", arguant qu'il était "dans l’intérêt d'Israël que d'être présent à ces discussions et de donner sa version des faits, si Israël ne le fait pas l'image restera tronquée".
Parallèlement, le contrôleur de l'Etat d'Israël Yossef Shapira a annoncé mercredi l'ouverture d'une enquête sur le comportement des dirigeants israéliens pendant la guerre à Gaza, selon un communiqué de son bureau.
Cette enquête vérifiera notamment le processus de prise de décisions militaires et politiques durant l'opération militaire.
Un des objectifs est de vérifier si la loi internationale a été respectée par Israël, suite à des plaintes reçues par son bureau, selon le communiqué.
Le Hamas, dont les violations seront également répertoriées, selon l'ONU, a lui salué la formation de la commission du Conseil des droits de l'Homme l'appelant "à entamer au plus vite ses travaux".
La publication des conclusions de l'enquête est prévue pour mars 2015.
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