Entrée en vigueur à minuit, la trêve entre Israël et le Hamas se poursuivait lundi matin à Gaza. Les négociations pour un cessez-le-feu durable se poursuivent au Caire, via le médiateur égyptien.
Aucune roquette n'a été tirée depuis la bande de Gaza vers le territoire israélien, tandis que l'aviation israélienne s'est abstenue de lancer le moindre raid dans l'enclave palestinienne depuis que la trêve a été proclamée, a indiqué à l'AFP une porte-parole de l'armée israélienne.
A charge désormais pour les négociateurs de transformer cette accalmie en trêve durable pour mettre fin à un conflit qui a fait plus de 2.000 morts.
Le Caire a ainsi appelé les deux parties à mettre à profit la trêve - dont on ignore les termes - pour travailler "à un cessez-le-feu global et permanent", tout comme le secrétaire général de l'ONU Ban ki-Moon qui a exhorté Israël et le Hamas à œuvrer pour une trêve de plus longue durée.
M. Ban a exprimé "son fort espoir que cela donne aux deux parties, sous les auspices de l’Égypte, une autre chance d'obtenir un cessez-le-feu durable au profit des populations civiles et un point de départ pour les deux parties d'exprimer leurs doléances", a déclaré son porte-parole.
Le ministre israélien chargé des service de renseignements Youval Steinitz a toutefois affirmé à la radio publique qu'il fallait se montrer "très prudent" avant de savoir si cette trêve allait durer.
"Nous devons désormais traduire notre victoire militaire en une victoire politique, ce qui veut dire en premier lieu que le Hamas ne doit pas remporter de succès politique et être récompensé pour les violences", a ajouté ce proche du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Le Hamas en effet convertir la résistance à l'armée israélienne en gains politiques auprès de Gazaouis accablés par les morts et destructions.
Négociateurs israéliens au Caire?
Selon la radio publique, Israël a l'intention de renvoyer lundi une équipe de négociateurs au Caire, si la trêve continuait à être respectée.
Une délégation composée du Hamas qui contrôle la bande de Gaza, mais aussi de son allié du Jihad islamique ainsi que du Fatah se trouve déjà depuis plusieurs jours dans la capitale égyptienne.
Les positions israéliennes et palestiniennes étaient apparues ces derniers jours quasiment inconciliables, notamment après l'expiration vendredi d'un premier cessez-le-feu de 72 heures.
Mais dimanche, Israéliens et Palestiniens sont parvenus à un "consensus simultané" lors de discussions indirectes par l'intermédiaire des Egyptiens, a annoncé à l'AFP un responsable palestinien, un responsable israélien confirmant qu'Israël avait "accepté la proposition égyptienne de cessez-le-feu".
Dans un entretien exclusif accordé à l'AFP, le chef du Hamas, Khaled Mechaal, a répété dimanche que toute trêve durable devait déboucher sur une levée du blocus imposé par Israël à l'enclave palestinienne depuis 2006, l'une des exigences fondamentales des Palestiniens.
Le nouveau cessez-le-feu de 72 heures "est l'un des moyens ou des tactiques destinés à faire réussir les négociations ou acheminer l'aide humanitaire", a-t-il affirmé ajoutant que "l'objectif auquel on tient est que les demandes palestiniennes soient satisfaites et que la bande de Gaza vive sans blocus".
Plus de 2.000 morts
A l'expiration de la précédente trêve les hostilités avaient repris, sans toutefois atteindre l'intensité des jours précédents.
Israël a accusé le Hamas d'avoir rompu ce cessez-le-feu en reprenant ses tirs de roquettes, tandis que le mouvement palestinien a accusé Israël de refuser d'accéder à des exigences palestiniennes fondamentales, comme la levée du blocus.
En représailles aux tirs de roquettes, l'armée israélienne a mené plus de 170 raids depuis vendredi, a-t-elle dit.
Dimanche, un adolescent palestinien de 17 ans a été tué par l'une de ces frappes à Deir al-Balah, dans le centre du territoire, ont indiqué les secours locaux. L'armée israélienne a dit avoir supprimé là un "agent terroriste connu".
Six autres Palestiniens, dont un autre adolescent de 17 ans et une femme de 35 ans, ont péri sous les frappes israéliennes, et dix corps de personnes apparemment tuées antérieurement ont été extraits des ruines à l'est de la ville de Gaza.
"Bordure protectrice", déclenchée par Israël pour faire cesser les tirs de roquettes et détruire le réseau de tunnels servant à des incursions sur son territoire, a fait 1.939 morts palestiniens, selon les secours locaux. Selon l'ONU, près des trois quarts étaient des civils. D'après l'Unicef, au moins 447 des victimes étaient des enfants ou des adolescents.
Côté israélien, 64 soldats et trois civils ont été tués depuis le 8 juillet.
La guerre a aussi eu des répercussions en Cisjordanie, théâtre de manifestations et de heurts avec l'armée israélienne qui se sont soldés par une quinzaine de morts palestiniens. Un enfant palestinien de 11 ans a été tué par l'armée israélienne dimanche dans le camp de réfugiés d'al-Fawar, près d'Hébron, dans des circonstances encore obscures.
Aucune roquette n'a été tirée depuis la bande de Gaza vers le territoire israélien, tandis que l'aviation israélienne s'est abstenue de lancer le moindre raid dans l'enclave palestinienne depuis que la trêve a été proclamée, a indiqué à l'AFP une porte-parole de l'armée israélienne.
A charge désormais pour les négociateurs de transformer cette accalmie en trêve durable pour mettre fin à un conflit qui a fait plus de 2.000 morts.
Le Caire a ainsi appelé les deux parties à mettre à profit la trêve - dont on ignore les termes - pour travailler "à un cessez-le-feu global et permanent", tout comme le secrétaire général de l'ONU Ban ki-Moon qui a exhorté Israël et le Hamas à œuvrer pour une trêve de plus longue durée.
M. Ban a exprimé "son fort espoir que cela donne aux deux parties, sous les auspices de l’Égypte, une autre chance d'obtenir un cessez-le-feu durable au profit des populations civiles et un point de départ pour les deux parties d'exprimer leurs doléances", a déclaré son porte-parole.
Le ministre israélien chargé des service de renseignements Youval Steinitz a toutefois affirmé à la radio publique qu'il fallait se montrer "très prudent" avant de savoir si cette trêve allait durer.
"Nous devons désormais traduire notre victoire militaire en une victoire politique, ce qui veut dire en premier lieu que le Hamas ne doit pas remporter de succès politique et être récompensé pour les violences", a ajouté ce proche du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Le Hamas en effet convertir la résistance à l'armée israélienne en gains politiques auprès de Gazaouis accablés par les morts et destructions.
Négociateurs israéliens au Caire?
Selon la radio publique, Israël a l'intention de renvoyer lundi une équipe de négociateurs au Caire, si la trêve continuait à être respectée.
Une délégation composée du Hamas qui contrôle la bande de Gaza, mais aussi de son allié du Jihad islamique ainsi que du Fatah se trouve déjà depuis plusieurs jours dans la capitale égyptienne.
Les positions israéliennes et palestiniennes étaient apparues ces derniers jours quasiment inconciliables, notamment après l'expiration vendredi d'un premier cessez-le-feu de 72 heures.
Mais dimanche, Israéliens et Palestiniens sont parvenus à un "consensus simultané" lors de discussions indirectes par l'intermédiaire des Egyptiens, a annoncé à l'AFP un responsable palestinien, un responsable israélien confirmant qu'Israël avait "accepté la proposition égyptienne de cessez-le-feu".
Dans un entretien exclusif accordé à l'AFP, le chef du Hamas, Khaled Mechaal, a répété dimanche que toute trêve durable devait déboucher sur une levée du blocus imposé par Israël à l'enclave palestinienne depuis 2006, l'une des exigences fondamentales des Palestiniens.
Le nouveau cessez-le-feu de 72 heures "est l'un des moyens ou des tactiques destinés à faire réussir les négociations ou acheminer l'aide humanitaire", a-t-il affirmé ajoutant que "l'objectif auquel on tient est que les demandes palestiniennes soient satisfaites et que la bande de Gaza vive sans blocus".
Plus de 2.000 morts
A l'expiration de la précédente trêve les hostilités avaient repris, sans toutefois atteindre l'intensité des jours précédents.
Israël a accusé le Hamas d'avoir rompu ce cessez-le-feu en reprenant ses tirs de roquettes, tandis que le mouvement palestinien a accusé Israël de refuser d'accéder à des exigences palestiniennes fondamentales, comme la levée du blocus.
En représailles aux tirs de roquettes, l'armée israélienne a mené plus de 170 raids depuis vendredi, a-t-elle dit.
Dimanche, un adolescent palestinien de 17 ans a été tué par l'une de ces frappes à Deir al-Balah, dans le centre du territoire, ont indiqué les secours locaux. L'armée israélienne a dit avoir supprimé là un "agent terroriste connu".
Six autres Palestiniens, dont un autre adolescent de 17 ans et une femme de 35 ans, ont péri sous les frappes israéliennes, et dix corps de personnes apparemment tuées antérieurement ont été extraits des ruines à l'est de la ville de Gaza.
"Bordure protectrice", déclenchée par Israël pour faire cesser les tirs de roquettes et détruire le réseau de tunnels servant à des incursions sur son territoire, a fait 1.939 morts palestiniens, selon les secours locaux. Selon l'ONU, près des trois quarts étaient des civils. D'après l'Unicef, au moins 447 des victimes étaient des enfants ou des adolescents.
Côté israélien, 64 soldats et trois civils ont été tués depuis le 8 juillet.
La guerre a aussi eu des répercussions en Cisjordanie, théâtre de manifestations et de heurts avec l'armée israélienne qui se sont soldés par une quinzaine de morts palestiniens. Un enfant palestinien de 11 ans a été tué par l'armée israélienne dimanche dans le camp de réfugiés d'al-Fawar, près d'Hébron, dans des circonstances encore obscures.
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