Au moins cinq personnes ont été tuées dans un attentat à la voiture piégée jeudi dans la banlieue sud de Beyrouth, la quatrième attaque visant ce bastion du mouvement chiite du Hezbollah depuis juillet, selon le ministère de la Santé.
Cet attentat survient moins d'une semaine après un attentat à la voiture piégée dans lequel a été tué le 27 décembre à Beyrouth un conseiller de l'ex-Premier ministre Saad Hariri, Mohammad Chatah, hostile au Hezbollah et au régime de Bachar al-Assad en Syrie voisine.
Selon l'Agence nationale d'information ANI, "un 4x4 a explosé dans la rue très fréquentée d'Al-Aarid dans le quartier de Haret Hreik", dans la banlieue sud de Beyrouth.
"Au moins cinq personnes ont été tuées et plus de 20 blessées dans l'attentat selon un bilan provisoire", a indiqué à l'AFP une source au ministère de la Santé.
Les chaînes de télévision ont montré des façades d'immeubles détruites et au moins deux voitures calcinées.
Une foule en panique et sous le choc s'attroupait autour du lieu de l'attentat, une zone densément peuplée, tandis que les services de secours tentaient de se frayer un chemin.
L'attentat s'est produit vers 16H15 (14H15 GMT) Al-Aarid, où il y a plusieurs commerces.
Selon la télévision du Hezbollah Al-Manar, l'attentat s'est produit "à 200 mètres du Conseil politique du Hezbollah", tout en écartant qu'il ait été visé par cet attentat.
"L'attentat a visé sans discernement une zone résidentielle"', a indiqué la chaîne, en appelant les habitants à s'éloigner par crainte d'un deuxième attentat, comme ce fut le cas de la double attaque suicide devant l'ambassade d'Iran en novembre dernier, mais aussi pour permettre aux secours de venir en aide aux blessés.
Avant la guerre de 2006 qui a opposé le Hezbollah et Israël, son ennemi juré, le secteur de Haret Hreik était "le périmètre de sécurité" du mouvement chiite, c'est-à-dire le secteur où se trouvent les principales institutions du parti.
L'attentat de jeudi s'est d'ailleurs produit près des anciens studios d'Al-Manar.
Plusieurs attentats ont frappé Beyrouth et le nord du Liban depuis juillet, visant en majorité des bastions du Hezbollah, dont les hommes combattent les rebelles aux côtés de l'armée du régime syrien.
Le 19 novembre, un double attentat suicide revendiqué par un groupe lié à Al-Qaïda a visé l'ambassade d'Iran, allié de Damas, faisant 25 morts. Le 23 août, un double attentat à la voiture piégée contre deux contre deux mosquées sunnites à Tripoli a fait 45 morts.
Le 15 août, 27 personnes ont péri dans un attentat à la voiture piégée dans la banlieue sud de Beyrouth. Le 9 juillet, un attentat à la voiture piégée dans la banlieue sud, fief du Hezbollah, a fait une cinquantaine de blessés.
La semaine dernière, M. Hariri a mis en cause le Hezbollah dans l'attentat contre M. Chatah qui a coûté la vie à sept autres personnes. Mais le mouvement chiite a démenti tout implication.
L'assassinat de M. Chatah a exacerbé la division déjà profonde au Liban entre partisans et détracteurs du régime syrien, mais aussi les tensions entre chiites menés par le Hezbollah et sunnites représentés par Saad Hariri.
Il est survenu alors que le Liban n'a plus de gouvernement depuis huit mois, en raison des profondes rivalités sur fond de conflit en Syrie, ancienne puissance de tutelle au Liban.
Cet attentat survient moins d'une semaine après un attentat à la voiture piégée dans lequel a été tué le 27 décembre à Beyrouth un conseiller de l'ex-Premier ministre Saad Hariri, Mohammad Chatah, hostile au Hezbollah et au régime de Bachar al-Assad en Syrie voisine.
Selon l'Agence nationale d'information ANI, "un 4x4 a explosé dans la rue très fréquentée d'Al-Aarid dans le quartier de Haret Hreik", dans la banlieue sud de Beyrouth.
"Au moins cinq personnes ont été tuées et plus de 20 blessées dans l'attentat selon un bilan provisoire", a indiqué à l'AFP une source au ministère de la Santé.
Les chaînes de télévision ont montré des façades d'immeubles détruites et au moins deux voitures calcinées.
Une foule en panique et sous le choc s'attroupait autour du lieu de l'attentat, une zone densément peuplée, tandis que les services de secours tentaient de se frayer un chemin.
L'attentat s'est produit vers 16H15 (14H15 GMT) Al-Aarid, où il y a plusieurs commerces.
Selon la télévision du Hezbollah Al-Manar, l'attentat s'est produit "à 200 mètres du Conseil politique du Hezbollah", tout en écartant qu'il ait été visé par cet attentat.
"L'attentat a visé sans discernement une zone résidentielle"', a indiqué la chaîne, en appelant les habitants à s'éloigner par crainte d'un deuxième attentat, comme ce fut le cas de la double attaque suicide devant l'ambassade d'Iran en novembre dernier, mais aussi pour permettre aux secours de venir en aide aux blessés.
Avant la guerre de 2006 qui a opposé le Hezbollah et Israël, son ennemi juré, le secteur de Haret Hreik était "le périmètre de sécurité" du mouvement chiite, c'est-à-dire le secteur où se trouvent les principales institutions du parti.
L'attentat de jeudi s'est d'ailleurs produit près des anciens studios d'Al-Manar.
Plusieurs attentats ont frappé Beyrouth et le nord du Liban depuis juillet, visant en majorité des bastions du Hezbollah, dont les hommes combattent les rebelles aux côtés de l'armée du régime syrien.
Le 19 novembre, un double attentat suicide revendiqué par un groupe lié à Al-Qaïda a visé l'ambassade d'Iran, allié de Damas, faisant 25 morts. Le 23 août, un double attentat à la voiture piégée contre deux contre deux mosquées sunnites à Tripoli a fait 45 morts.
Le 15 août, 27 personnes ont péri dans un attentat à la voiture piégée dans la banlieue sud de Beyrouth. Le 9 juillet, un attentat à la voiture piégée dans la banlieue sud, fief du Hezbollah, a fait une cinquantaine de blessés.
La semaine dernière, M. Hariri a mis en cause le Hezbollah dans l'attentat contre M. Chatah qui a coûté la vie à sept autres personnes. Mais le mouvement chiite a démenti tout implication.
L'assassinat de M. Chatah a exacerbé la division déjà profonde au Liban entre partisans et détracteurs du régime syrien, mais aussi les tensions entre chiites menés par le Hezbollah et sunnites représentés par Saad Hariri.
Il est survenu alors que le Liban n'a plus de gouvernement depuis huit mois, en raison des profondes rivalités sur fond de conflit en Syrie, ancienne puissance de tutelle au Liban.
LIRE: Liban: Damas et le Hezbollah nient toute implication dans l'attentat visant Mohamed Chatah