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Tunisie, Algérie, Maroc, Egypte et Etats-Unis s'inquiètent de la situation en Libye, dans une déclaration commune

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La Tunisie, l'Algérie, le Maroc, l'Egypte et les Etats-Unis ont fait part de leur "profonde inquiétude" concernant les défis politiques et sécuritaires auxquels la Libye est confrontée et leur impact sur les pays d'Afrique du Nord et de la région du Sahel.

Réunis mercredi à Washington, les représentants des gouvernements des cinq pays ont appelé "toutes les parties en Libye à adopter un cessez-le-feu immédiat et à entamer des négociations pour rétablir la sécurité et la stabilité", selon une déclaration commune publiée par le Département d'Etat américain.

Tout en appelant les Libyens à rejeter le terrorisme et la violence au profit d'un "dialogue politique", les cinq pays exhortent "les représentants élus du nouveau Parlement libyen, ainsi que les représentants d'autres institutions démocratiques à adopter des politiques inclusives, qui profitent à tous les Libyens et à former un gouvernement qui répondent aux besoins du peuple".

La Tunisie, l'Algérie, le Maroc, l'Egypte et les Etats-Unis ont enfin salué la détermination du peuple libyen à oeuvrer en faveur de la démocratie et de la primauté du droit. Ils ont affirmé que la communauté internationale soutenait le peuple libyen, ainsi que les institutions démocratiquement élues en Libye, rejetant "toute ingérence extérieure dans la transition" du pays. "Nous soutenons l'engagement de toutes les parties en faveur de cet objectif, y compris (...) l'initiative de Tunis pour la Libye", ont-ils conclu.

Alors que se tient actuellement le premier Sommet Afrique à Washington, les pays d'Afrique du Nord s'inquiètent particulièrement des conséquences de la crise en Libye sur la stabilité de la région. La Tunisie est confrontée depuis plusieurs jours à un afflux de réfugiés fuyant les violences entre différentes milices armées. Le ministre des Affaires étrangères tunisien a déclaré que le pays ne pourrait pas accueillir les réfugiés libyens en masse. La sécurisation des frontières pour prévenir l'infiltration de groupes terroristes ou la circulation d'armes fait également partie des principales préoccupations.

LIRE AUSSI: John Kerry: "La Tunisie reste une lueur d'espoir, mais elle a besoin d'aide"


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