La Tunisie a demandé aux Etats-Unis de lui fournir douze hélicoptères militaires pour que ses forces armées combattent le "terrorisme" jihadiste qui menace ce pays du Maghreb, a dit son président Moncef Marzouki, en visite à Washington.
"Nous avons besoin d'hélicoptères, nous en avons besoin d'environ douze. Nous avons demandé aux Etats-Unis de nous donner environ douze Black Hawk", a déclaré le chef de l'Etat tunisien devant un centre d'études de Washington, en marge du sommet Etats-Unis/Afrique (voir vidéo ci-dessus, à parti de la 32ème minute).
Il a estimé qu'un tel achat serait "extrêmement onéreux" et qu'il faudrait à Tunis "deux ou trois ans" pour obtenir les appareils.
M. Marzouki a également réclamé pour équiper son armée "des instruments de vision nocturne et de communication".
Il a invoqué la "lutte contre le terrorisme", une "nouvelle menace" représentée par "des terroristes extrêmement bien entraînés au Mali ou pendant 20 ans contre l'armée algérienne".
"Si la Tunisie échoue..."
Dans son discours d'introduction à l'Atlantic Council (un think tank américain basé à Washington), le président de la République a déclaré que l'aide de l'Occident à la Tunisie n'était pas suffisante.
"Si nos amis occidentaux ne nous donnent pas tout ce dont on a besoin en matière d'armement pour combattre le terrorisme, si vous n'investissez pas en Tunisie pour que nous puissions donner du travail à nos jeunes, si la Tunisie échoue, vous pouvez dire adieu à la démocratie dans le monde arabe", a-t-il dit.
La Tunisie est confrontée depuis la révolution de 2011 à un essor de la mouvance jihadiste. Une cinquantaine de militaires, policiers et gendarmes ont été tués dans des attaques impliquant des groupes armés depuis 2011.
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a récemment revendiqué pour la première fois des attaques en Tunisie, notamment fin mai contre le domicile du ministre de l'Intérieur.
Président du premier pays du Printemps arabe, M. Marzouki a donné échos aux propos laudateurs tenus la veille par le secrétaire d'Etat John Kerry qui voit dans la Tunisie "une lueur d'espoir" pour le monde arabe.
La Tunisie "est le dernier espoir (...) et nous avons l'obligation d'être une 'success story'", a lancé le chef de l'Etat tunisien.
Dans sa transition vers la démocratie, la Tunisie a connu une crise politique de plusieurs mois qui ne s'est apaisée qu'en janvier dernier avec l'adoption d'une Constitution puis le départ du gouvernement mené par les islamistes d'Ennahda, remplacé par une équipe de technocrates.
"Nous avons besoin d'hélicoptères, nous en avons besoin d'environ douze. Nous avons demandé aux Etats-Unis de nous donner environ douze Black Hawk", a déclaré le chef de l'Etat tunisien devant un centre d'études de Washington, en marge du sommet Etats-Unis/Afrique (voir vidéo ci-dessus, à parti de la 32ème minute).
Il a estimé qu'un tel achat serait "extrêmement onéreux" et qu'il faudrait à Tunis "deux ou trois ans" pour obtenir les appareils.
M. Marzouki a également réclamé pour équiper son armée "des instruments de vision nocturne et de communication".
Il a invoqué la "lutte contre le terrorisme", une "nouvelle menace" représentée par "des terroristes extrêmement bien entraînés au Mali ou pendant 20 ans contre l'armée algérienne".
"Si la Tunisie échoue..."
Dans son discours d'introduction à l'Atlantic Council (un think tank américain basé à Washington), le président de la République a déclaré que l'aide de l'Occident à la Tunisie n'était pas suffisante.
"Si nos amis occidentaux ne nous donnent pas tout ce dont on a besoin en matière d'armement pour combattre le terrorisme, si vous n'investissez pas en Tunisie pour que nous puissions donner du travail à nos jeunes, si la Tunisie échoue, vous pouvez dire adieu à la démocratie dans le monde arabe", a-t-il dit.
LIRE AUSSI: John Kerry: "La Tunisie reste une lueur d'espoir, mais elle a besoin d'aide"
La Tunisie est confrontée depuis la révolution de 2011 à un essor de la mouvance jihadiste. Une cinquantaine de militaires, policiers et gendarmes ont été tués dans des attaques impliquant des groupes armés depuis 2011.
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a récemment revendiqué pour la première fois des attaques en Tunisie, notamment fin mai contre le domicile du ministre de l'Intérieur.
Président du premier pays du Printemps arabe, M. Marzouki a donné échos aux propos laudateurs tenus la veille par le secrétaire d'Etat John Kerry qui voit dans la Tunisie "une lueur d'espoir" pour le monde arabe.
La Tunisie "est le dernier espoir (...) et nous avons l'obligation d'être une 'success story'", a lancé le chef de l'Etat tunisien.
Dans sa transition vers la démocratie, la Tunisie a connu une crise politique de plusieurs mois qui ne s'est apaisée qu'en janvier dernier avec l'adoption d'une Constitution puis le départ du gouvernement mené par les islamistes d'Ennahda, remplacé par une équipe de technocrates.
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