Israël a commencé à retirer certaines troupes de la bande de Gaza tout en maintenant le territoire dévasté sous le feu de ses avions et de ses canons, qui ont encore fait des dizaines de morts dimanche.
Au moins dix personnes ont été tuées quand une frappe a atteint une école de l'ONU servant de centre d'accueil pour les réfugiés à Rafah, selon des sources médicales.
En outre, plus de 40 personnes ont trouvé la mort sous les bombes au 27e jour de la guerre, pour la plupart à Rafah, selon ces sources médicales.
Cette cité étendue débordant sur l'Egypte au sud de l'enclave palestinienne est soumise à un déluge de feu depuis que trois soldats israéliens y ont été tués vendredi au cours de combats qui ont fait voler en éclats le seul cessez-le-feu accepté à la fois par Israël et le Hamas.
De précédentes frappes meurtrières sur deux écoles de l'ONU avaient suscité une vive émotion internationale. "Cela montre réellement comment cette guerre est menée au mépris de la vie des civils", avait déclaré Chris Guness, porte-parole de l'UNRWA, au WorldPost.
Israël a néanmoins poursuivi les hostilités qui ont fait plus de 1.850 morts depuis le début de l'opération "Bordure protectrice", déclenchée le 8 juillet avec pour but annoncé, faire cesser les tirs de roquettes contre son territoire et détruire les tunnels permettant au Hamas d'intervenir sur le sol israélien.
"Changement de braquet"
Près de 1.800 Palestiniens sont morts au cours de la guerre. Côté israélien, 64 soldat et trois civils ont été tués.
L'armée israélienne a cependant confirmé pour la première fois officiellement dimanche avoir entrepris de retirer un certain nombre de soldats, sans préciser combien, tandis qu'elle en redéployait d'autres à l'intérieur de la bande de Gaza.
Le porte-parole de l'armée, Peter Lerner, a répondu par l'affirmative à l'AFP qui lui demandait si les développements observés depuis samedi signifiaient que l'armée israélienne avait entamé un retrait partiel.
"Nous en retirons certaines, nous en changeons certaines (de position) à l'intérieur (du territoire), cette mission est en cours", a-t-il dit.
Cette confirmation avait été précédée samedi par des témoignages sur des mouvements de troupes à l'intérieur de la bande de Gaza et sur le feu vert de l'armée au retour des habitants dans certains secteurs.
Sans parler de début de retrait, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait laissé entendre samedi soir que "Bordure protectrice" allait entrer dans une nouvelle phase, maintenant que l'armée avait presque achevé son entreprise de démolition des tunnels.
Cette partie de l'opération sera terminée "probablement au cours des prochaines 24 heures", a assuré M. Lerner.
Mais "la mission se poursuit, elle n'est pas terminée", a-t-il répété, précisant juste: "On change de braquet". La façon d'opérer sera différente, mais les soldats israéliens continueront à se tenir prêts à répondre au Hamas s'il faut.
Samedi soir, M. Netanyahu a affirmé sa détermination à continuer le combat "aussi longtemps que nécessaire" et avec "toute la force requise". Le Hamas a répliqué qu'il était tout autant déterminé à poursuivre sa "résistance".
Le soldat Goldin n'avait pas été enlevé
Après l'échec du cessez-le-feu de vendredi, Israël a délivré le message de la plus grande fermeté pour signifier que le conflit s'achèverait selon les termes qu'il déciderait et qu'il n'y aurait aucune concession faite à une organisation selon lui aussi peu digne de confiance que le Hamas.
Israël a ainsi décidé de ne pas envoyer de délégation au Caire où une délégation palestinienne incluant six membres du Hamas se trouvait dimanche au Caire pour des discussions sur un cessez-le-feu.
Le chef en exil du Hamas Khaled Mechaal a cependant répété que son mouvement n'accepterait pas de cessez-le-feu sans un départ des troupes israéliennes engagées dans Gaza.
"Une trêve est une trêve. Mais la présence des forces israéliennes dans Gaza, qui détruisent les tunnels, c'est une agression", a déclaré M. Mechaal, ajoutant que, dans ces conditions, le Hamas s'accordait le droit à "l'autodéfense" et qu'il l'avait déjà fait savoir au secrétaire d'Etat américain John Kerry.
Le Premier ministre israélien a renchéri dans l'intransigeance samedi en liant la bonne volonté de son pays, quand sera venu le temps de la reconstruction, au désarmement de la bande de Gaza.
Pour M. Netanyahu, une complication a paradoxalement disparu dans la nuit avec l'annonce qu'un soldat israélien porté disparu depuis vendredi était déclaré mort.
L'armée israélienne avait initialement considéré Hadar Goldin comme capturé par des combattants palestiniens lors de l'affrontement qui a fait éclater le cessez-le-feu de vendredi.
Entre les mains du Hamas, le sous-lieutenant Goldin aurait représenté une monnaie d'échange considérable, comme le soldat Gilad Shalit, libéré en 2011 en échange d'un millier de prisonniers palestiniens. Mais Hadar Goldin devait être enterré dimanche.
Au moins dix personnes ont été tuées quand une frappe a atteint une école de l'ONU servant de centre d'accueil pour les réfugiés à Rafah, selon des sources médicales.
En outre, plus de 40 personnes ont trouvé la mort sous les bombes au 27e jour de la guerre, pour la plupart à Rafah, selon ces sources médicales.
Cette cité étendue débordant sur l'Egypte au sud de l'enclave palestinienne est soumise à un déluge de feu depuis que trois soldats israéliens y ont été tués vendredi au cours de combats qui ont fait voler en éclats le seul cessez-le-feu accepté à la fois par Israël et le Hamas.
De précédentes frappes meurtrières sur deux écoles de l'ONU avaient suscité une vive émotion internationale. "Cela montre réellement comment cette guerre est menée au mépris de la vie des civils", avait déclaré Chris Guness, porte-parole de l'UNRWA, au WorldPost.
LIRE AUSSI: Interview de Chris Gunness, porte-parole de l'UNRWA: "Il est temps d'agir politiquement"
Israël a néanmoins poursuivi les hostilités qui ont fait plus de 1.850 morts depuis le début de l'opération "Bordure protectrice", déclenchée le 8 juillet avec pour but annoncé, faire cesser les tirs de roquettes contre son territoire et détruire les tunnels permettant au Hamas d'intervenir sur le sol israélien.
"Changement de braquet"
Près de 1.800 Palestiniens sont morts au cours de la guerre. Côté israélien, 64 soldat et trois civils ont été tués.
L'armée israélienne a cependant confirmé pour la première fois officiellement dimanche avoir entrepris de retirer un certain nombre de soldats, sans préciser combien, tandis qu'elle en redéployait d'autres à l'intérieur de la bande de Gaza.
Le porte-parole de l'armée, Peter Lerner, a répondu par l'affirmative à l'AFP qui lui demandait si les développements observés depuis samedi signifiaient que l'armée israélienne avait entamé un retrait partiel.
"Nous en retirons certaines, nous en changeons certaines (de position) à l'intérieur (du territoire), cette mission est en cours", a-t-il dit.
Cette confirmation avait été précédée samedi par des témoignages sur des mouvements de troupes à l'intérieur de la bande de Gaza et sur le feu vert de l'armée au retour des habitants dans certains secteurs.
Sans parler de début de retrait, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait laissé entendre samedi soir que "Bordure protectrice" allait entrer dans une nouvelle phase, maintenant que l'armée avait presque achevé son entreprise de démolition des tunnels.
Cette partie de l'opération sera terminée "probablement au cours des prochaines 24 heures", a assuré M. Lerner.
Mais "la mission se poursuit, elle n'est pas terminée", a-t-il répété, précisant juste: "On change de braquet". La façon d'opérer sera différente, mais les soldats israéliens continueront à se tenir prêts à répondre au Hamas s'il faut.
Samedi soir, M. Netanyahu a affirmé sa détermination à continuer le combat "aussi longtemps que nécessaire" et avec "toute la force requise". Le Hamas a répliqué qu'il était tout autant déterminé à poursuivre sa "résistance".
Le soldat Goldin n'avait pas été enlevé
Après l'échec du cessez-le-feu de vendredi, Israël a délivré le message de la plus grande fermeté pour signifier que le conflit s'achèverait selon les termes qu'il déciderait et qu'il n'y aurait aucune concession faite à une organisation selon lui aussi peu digne de confiance que le Hamas.
Israël a ainsi décidé de ne pas envoyer de délégation au Caire où une délégation palestinienne incluant six membres du Hamas se trouvait dimanche au Caire pour des discussions sur un cessez-le-feu.
Le chef en exil du Hamas Khaled Mechaal a cependant répété que son mouvement n'accepterait pas de cessez-le-feu sans un départ des troupes israéliennes engagées dans Gaza.
"Une trêve est une trêve. Mais la présence des forces israéliennes dans Gaza, qui détruisent les tunnels, c'est une agression", a déclaré M. Mechaal, ajoutant que, dans ces conditions, le Hamas s'accordait le droit à "l'autodéfense" et qu'il l'avait déjà fait savoir au secrétaire d'Etat américain John Kerry.
Le Premier ministre israélien a renchéri dans l'intransigeance samedi en liant la bonne volonté de son pays, quand sera venu le temps de la reconstruction, au désarmement de la bande de Gaza.
Pour M. Netanyahu, une complication a paradoxalement disparu dans la nuit avec l'annonce qu'un soldat israélien porté disparu depuis vendredi était déclaré mort.
L'armée israélienne avait initialement considéré Hadar Goldin comme capturé par des combattants palestiniens lors de l'affrontement qui a fait éclater le cessez-le-feu de vendredi.
Entre les mains du Hamas, le sous-lieutenant Goldin aurait représenté une monnaie d'échange considérable, comme le soldat Gilad Shalit, libéré en 2011 en échange d'un millier de prisonniers palestiniens. Mais Hadar Goldin devait être enterré dimanche.
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