Un officier de la police tunisienne a été blessé vendredi par une balle perdue lorsque les forces libyennes ont tiré pour repousser un foule de réfugiés tentant de passer en Tunisie, ont affirmé les autorités à l'AFP.
"La fermeture du poste frontière est temporaire", a assuré à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur Mohamed Ali Aroui, ajoutant que des renforts ont été déployés pour parer à d'éventuels nouveaux débordements et éviter l'entrée d'armes ou de combattants depuis la Libye.
Il n'était par ailleurs pas en mesure d'indiquer si les heurts en début de journée avaient fait des victime. Un incident similaire a eu lieu jeudi.
Selon une journaliste de l'AFP, des tirs réguliers ont été entendus, en fin de matinée, provenant du côté libyen conduisant à la fermeture du point de passage entre les deux pays.
Les autorités tunisiennes ont indiqué que les gardes-frontières libyens avaient ouvert le feu pour repousser des centaines de réfugiés, en majorité des Egyptiens, voulant se rendre en Tunisie pour fuir les combats en Libye.
La Tunisie, qui laisse entrer les Tunisiens et les Libyens en règle sur son territoire, n'autorise pas le passage d'étrangers arabes et asiatiques vivant en Libye que si eux-mêmes ou leur gouvernement organisent un rapatriement immédiat.
Selon le ministère tunisien de l'Intérieur, 6.000 personnes sont bloqués au point de passage de Ras Jedir.
La Tunisie craint d'être submergée par les réfugiés, comme cela avait été le cas en 2011, lors de la guerre qui a abouti à la chute du régime de Mouammar Kadhafi.
La Libye est le théâtre depuis la mi-juillet de combats meurtriers entre diverses milices à Tripoli, la capitale et à Benghazi, ville de l'est dont la principale base militaire est tombée aux mains de groupes jihadistes.
Depuis la chute en octobre 2011 de Mouammar Kadhafi après huit mois de rébellion soutenue par les Occidentaux, les autorités libyennes ne parviennent pas à contrôler les dizaines de milices formées d'ex-insurgés qui font la loi en Libye, en l'absence d'une armée et d'une police régulières bien entraînées.
"A la suite de la tentative de centaines de ressortissants étrangers de forcer le poste-frontière de Ras Jedir pour entrer en Tunisie, le chef de la sécurité nationale à Ben Guerdane a été atteint à la jambe par une balle perdue provenant du côté libyen de la frontière", a indiqué le ministère de l'Intérieur.
"La fermeture du poste frontière est temporaire", a assuré à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur Mohamed Ali Aroui, ajoutant que des renforts ont été déployés pour parer à d'éventuels nouveaux débordements et éviter l'entrée d'armes ou de combattants depuis la Libye.
Il n'était par ailleurs pas en mesure d'indiquer si les heurts en début de journée avaient fait des victime. Un incident similaire a eu lieu jeudi.
Selon une journaliste de l'AFP, des tirs réguliers ont été entendus, en fin de matinée, provenant du côté libyen conduisant à la fermeture du point de passage entre les deux pays.
LIRE AUSSI: Mongi Hamdi évoque les instructions du président de la République concernant la situation en Libye (VIDÉO)
Les autorités tunisiennes ont indiqué que les gardes-frontières libyens avaient ouvert le feu pour repousser des centaines de réfugiés, en majorité des Egyptiens, voulant se rendre en Tunisie pour fuir les combats en Libye.
La Tunisie, qui laisse entrer les Tunisiens et les Libyens en règle sur son territoire, n'autorise pas le passage d'étrangers arabes et asiatiques vivant en Libye que si eux-mêmes ou leur gouvernement organisent un rapatriement immédiat.
Selon le ministère tunisien de l'Intérieur, 6.000 personnes sont bloqués au point de passage de Ras Jedir.
La Tunisie craint d'être submergée par les réfugiés, comme cela avait été le cas en 2011, lors de la guerre qui a abouti à la chute du régime de Mouammar Kadhafi.
"La situation économique dans notre pays est précaire et on ne peut pas supporter (l'arrivée) de centaines de milliers de réfugiés", avait souligné cette semaine le ministre des Affaires étrangères Mongi Hamdi.
La Libye est le théâtre depuis la mi-juillet de combats meurtriers entre diverses milices à Tripoli, la capitale et à Benghazi, ville de l'est dont la principale base militaire est tombée aux mains de groupes jihadistes.
Depuis la chute en octobre 2011 de Mouammar Kadhafi après huit mois de rébellion soutenue par les Occidentaux, les autorités libyennes ne parviennent pas à contrôler les dizaines de milices formées d'ex-insurgés qui font la loi en Libye, en l'absence d'une armée et d'une police régulières bien entraînées.
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