La Cour constitutionnelle ougandaise a annulé vendredi 1er août une loi anti-homosexualité controversée, promulguée en février, estimant que le quorum exigé par la Constitution lors du vote au Parlement n'avait pas été atteint.
"La loi est nulle et non avenue", a déclaré le président de la Cour donnant lecture du jugement. Cette loi, qui ajoutait notamment la répression de la "promotion de l'homosexualité" et l'obligation de dénoncer les homosexuels à une législation punissant déjà depuis plus d'un demi-siècle les relations homosexuelles de la prison à vie avait suscité un tollé international.
Outre le fait qu'elle avait été adoptée alors que le nombre de députés présents lors du vote n'était pas suffisant, les requérants avançaient que la loi violait les droits constitutionnels à la vie privée, à la dignité, à ne pas être victime de discrimination et à ne pas être soumis des traitements cruels, inhumains ou dégradants.
L'homosexualité n'en reste pas moins illégale
Même si la loi est annulée, les relations homosexuelles restent néanmoins illégales, en vertu d'un article du Code pénal de 1950, élaboré sous le régime colonial britannique, qui punit de la prison à vie "les relations charnelles contre nature".
Selon les détracteurs de la loi, le président Museveni l'avait promulguée essentiellement pour gagner le soutien populaire en vue de la présidentielle de 2016, qui marquera sa 30e année au pouvoir, dans un pays où l'homophobie, ouvertement relayée par les puissantes Églises évangéliques, est largement répandue.
Mais de nombreux partenaires de l'Ouganda ont suspendu leur aide aux gouvernement ougandais depuis la promulgation de la nouvelle loi que le secrétaire d'Etat américain John Kerry avait comparée aux législations de l'Allemagne nazie et de l'Afrique du Sud de l'apartheid.
"La loi est nulle et non avenue", a déclaré le président de la Cour donnant lecture du jugement. Cette loi, qui ajoutait notamment la répression de la "promotion de l'homosexualité" et l'obligation de dénoncer les homosexuels à une législation punissant déjà depuis plus d'un demi-siècle les relations homosexuelles de la prison à vie avait suscité un tollé international.
Outre le fait qu'elle avait été adoptée alors que le nombre de députés présents lors du vote n'était pas suffisant, les requérants avançaient que la loi violait les droits constitutionnels à la vie privée, à la dignité, à ne pas être victime de discrimination et à ne pas être soumis des traitements cruels, inhumains ou dégradants.
LIRE AUSSI: En Ouganda, une nouvelle loi contre l'homosexualité
L'homosexualité n'en reste pas moins illégale
Même si la loi est annulée, les relations homosexuelles restent néanmoins illégales, en vertu d'un article du Code pénal de 1950, élaboré sous le régime colonial britannique, qui punit de la prison à vie "les relations charnelles contre nature".
Selon les détracteurs de la loi, le président Museveni l'avait promulguée essentiellement pour gagner le soutien populaire en vue de la présidentielle de 2016, qui marquera sa 30e année au pouvoir, dans un pays où l'homophobie, ouvertement relayée par les puissantes Églises évangéliques, est largement répandue.
Mais de nombreux partenaires de l'Ouganda ont suspendu leur aide aux gouvernement ougandais depuis la promulgation de la nouvelle loi que le secrétaire d'Etat américain John Kerry avait comparée aux législations de l'Allemagne nazie et de l'Afrique du Sud de l'apartheid.
LIRE AUSSI:
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.