Israël et le Hamas se sont entendus pour un cessez-le-feu de 72 heures dans la bande de Gaza, théâtre d'une offensive militaire israélienne depuis 8 juillet, a annoncé tôt vendredi le secrétaire d'Etat américain John Kerry en déplacement à New Delhi.
Selon M. Kerry, les deux parties cesseraient les hostilités à 08h locales (05h GMT) vendredi et des discussions commenceraient entre Israéliens et Palestiniens au Caire.
A Gaza, un porte-parole du Hamas a annoncé dans la foulée qu'il acceptait cette trêve de 72 heures.
Dans un communiqué commun, le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon et le secrétaire d'Etat américain ont déclaré que la représentation de l'Onu à Jérusalem avait reçu les assurances de toutes les parties pour un cessez-le-feu humanitaire sans conditions.
"Pendant cette période, les civils dans la bande de Gaza recevront une aide humanitaire urgente et auront la possibilité (...) d'enterrer les morts, prendre soin des blessés, et stocker des vivres. Les réparations nécessaires des infrastructures d'approvisionnement en eau et en énergie pourrait également se poursuivre au cours de cette période", précise le communiqué.
Le communiqué conjoint indique en outre que des délégations palestiniennes et israéliennes se rendront immédiatement au Caire pour des négociations menées par le gouvernement égyptien, visant à parvenir à un cessez-le-feu durable. "Les parties seront en mesure de soulever toutes les questions préoccupantes lors de ces négociations".
Peu avant l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, l’armée a annoncé la mort de 5 soldats, tués jeudi soir par des tirs d’obus palestiniens du côté israélien de la frontalière. Pendant la nuit, notamment dans le secteur de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, 14 Palestiniens ont été tués, selon les secours. Le pilonnage de l’armée israélienne s’intensifiait également au nord de l’enclave, dans le secteur de Jabaliya, selon un journaliste de l’AFP.
Les tirs de roquettes s’étaient eux ralentis dans la nuit, sept projectiles ayant été tirés depuis Gaza sur les localités israéliennes frontalières, selon l’armée.
La pire des guerres
Avec environ 1 450 morts et plus de 8 300 blessés, en grande majorité des civils, cette guerre est au moins aussi meurtrière que Plomb Durci (2008-2009) qui avait déjà été déclenchée pour mettre un terme aux tirs de roquettes du Hamas. Parmi les morts figurent au moins 242 enfants, selon l’Unicef.
La population de Gaza, prise au piège des bombardements, est "au bord de la rupture", a prévenu Pierre Krähenbühl, le patron de l’Agence onusienne pour l’aide aux réfugiés palestiniens (UNWRA) qui accueille 230 000 réfugiés dans des conditions de précarité extrêmes dans 85 centres à Gaza.
L’armée israélienne a pour sa part perdu 61 soldats, ses pertes les plus lourdes depuis la guerre contre le Hezbollah libanais en 2006. Trois civils, dont un ouvrier agricole thaïlandais, ont été tués par des roquettes, dont environ 3 000 ont été tirées vers Israël, selon l’armée.
Selon M. Kerry, les deux parties cesseraient les hostilités à 08h locales (05h GMT) vendredi et des discussions commenceraient entre Israéliens et Palestiniens au Caire.
A Gaza, un porte-parole du Hamas a annoncé dans la foulée qu'il acceptait cette trêve de 72 heures.
Dans un communiqué commun, le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon et le secrétaire d'Etat américain ont déclaré que la représentation de l'Onu à Jérusalem avait reçu les assurances de toutes les parties pour un cessez-le-feu humanitaire sans conditions.
"Pendant cette période, les civils dans la bande de Gaza recevront une aide humanitaire urgente et auront la possibilité (...) d'enterrer les morts, prendre soin des blessés, et stocker des vivres. Les réparations nécessaires des infrastructures d'approvisionnement en eau et en énergie pourrait également se poursuivre au cours de cette période", précise le communiqué.
Le communiqué conjoint indique en outre que des délégations palestiniennes et israéliennes se rendront immédiatement au Caire pour des négociations menées par le gouvernement égyptien, visant à parvenir à un cessez-le-feu durable. "Les parties seront en mesure de soulever toutes les questions préoccupantes lors de ces négociations".
Peu avant l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, l’armée a annoncé la mort de 5 soldats, tués jeudi soir par des tirs d’obus palestiniens du côté israélien de la frontalière. Pendant la nuit, notamment dans le secteur de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, 14 Palestiniens ont été tués, selon les secours. Le pilonnage de l’armée israélienne s’intensifiait également au nord de l’enclave, dans le secteur de Jabaliya, selon un journaliste de l’AFP.
Les tirs de roquettes s’étaient eux ralentis dans la nuit, sept projectiles ayant été tirés depuis Gaza sur les localités israéliennes frontalières, selon l’armée.
La pire des guerres
Avec environ 1 450 morts et plus de 8 300 blessés, en grande majorité des civils, cette guerre est au moins aussi meurtrière que Plomb Durci (2008-2009) qui avait déjà été déclenchée pour mettre un terme aux tirs de roquettes du Hamas. Parmi les morts figurent au moins 242 enfants, selon l’Unicef.
La population de Gaza, prise au piège des bombardements, est "au bord de la rupture", a prévenu Pierre Krähenbühl, le patron de l’Agence onusienne pour l’aide aux réfugiés palestiniens (UNWRA) qui accueille 230 000 réfugiés dans des conditions de précarité extrêmes dans 85 centres à Gaza.
L’armée israélienne a pour sa part perdu 61 soldats, ses pertes les plus lourdes depuis la guerre contre le Hezbollah libanais en 2006. Trois civils, dont un ouvrier agricole thaïlandais, ont été tués par des roquettes, dont environ 3 000 ont été tirées vers Israël, selon l’armée.
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