Le président américain Barack Obama a exhorté dimanche Israël à cesser le feu dans la bande de Gaza, où les hostilités ont continué malgré l'annonce d'une trêve par le Hamas au dernier jour du ramadan.
M. Obama a téléphoné dimanche soir au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, pour appeler à "un cessez-le-feu humanitaire immédiat et sans condition", estimant qu'il s'agissait d'un "impératif stratégique".
Israël et le Hamas se sont mutuellement rejeté la responsabilité de la poursuite des combats, après des tirs de roquettes depuis Gaza dans la nuit et la reprise au matin des bombardements israéliens par air, par terre et par mer, alors que les musulmans s'apprêtent à célébrer lundi l'Aïd el-Fitr.
Pour M. Netanyahu, les combattants du Hamas "violent leur propre cessez-le-feu" en continuant à tirer des roquettes vers Israël, qui "fera tout ce qu'il doit faire pour défendre son peuple", a-t-il assuré à CNN.
"Nous attendons une réponse officielle de l'ennemi", a expliqué le porte-parole du Hamas à Gaza, Sami Abou Zouhri, laissant entendre que le mouvement islamiste continuerait à tirer tant qu'Israël n'aurait pas cessé ses opérations.
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a de nouveau appelé dimanche soir "dans les termes les plus fermes" à étendre pour 24 heures la "trêve humanitaire" observée pendant 12 heures samedi.
Samedi soir, le Hamas avait rejeté cette pause que le cabinet de sécurité israélien acceptait, exigeant un retrait des soldats israéliens de la bande de Gaza, où ils sont entrés le 17 juillet.
Contre les "occupants"
Le chef du Hamas en exil Khaled Mechaal a assuré mener le combat contre des "occupants". "Je suis prêts à coexister avec les juifs, les chrétiens, les arabes et les non-arabes (...). Cependant, je ne coexiste pas avec des occupants", a-t-il déclaré à la chaîne américaine PBS.
Onze Palestiniens, dont une chrétienne, ont péri dimanche dans les frappes israéliennes, selon un bilan des services de secours locaux, sensiblement moins élevé que les précédents jours.
Au total, 1.031 Palestiniens, des civils pour les trois-quarts selon l'ONU, sont morts depuis le début de la campagne militaire israélienne le 8 juillet, un bilan revu à la baisse après un examen approfondi des parties de corps retrouvés dans les décombres.
Mais même en cas d'une hypothétique trêve durable, il restera à engager des discussions sur le fond, où les désaccords sont très profonds.
Israël entend mener à son terme la neutralisation des "tunnels offensifs" construits par le Hamas et son allié, le Jihad islamique.
L'armée a annoncé avoir découvert une trentaine de tunnels et affirme devoir être sur le terrain pour détruire de tels souterrains. Elle a aussi affirmé avoir tué 320 combattants du Hamas en 20 jours de conflit.
L'Egypte a de son côté annoncé avoir détruit 13 tunnels reliant la péninsule du Sinaï à Gaza, que le Hamas utiliserait pour faire entrer dans l'enclave du carburant, des armes, des vivres et de l'argent.
85% des Israéliens contre une trêve, selon un sondage
Pour un accord de trêve durable, le Hamas exige une levée du blocus imposé depuis 2006 par Israël, qui asphyxie l'économie de ce territoire de 362 km2 où s'entassent 1,8 million de personnes, dépendant en grande partie de l'aide humanitaire.
Selon les médias israéliens, le cabinet de sécurité était réuni dimanche soir à Tel-Aviv pour discuter des prochains développements.
Selon un sondage rendu public par la radio militaire, 85,6% des Israéliens sont hostiles à un cessez-le-feu, même si la confrontation a déjà tué 43 soldats israéliens et trois civils de l'Etat hébreu.
A la faveur de la trêve samedi, de nombreux déplacés de Gaza sont retournés dans leur quartier, où ils ont découvert un spectacle de cauchemar: maisons effondrées, cadavres dans les décombres, mines et bombes non explosées au sol.
Fuyant les hostilités, près de 170.000 habitants de la bande de Gaza, soit quasiment 10% de la population, ont trouvé refuge dans des locaux de l'ONU.
Dimanche soir, l'armée israélienne a reconnu avoir tiré l'obus qui a explosé jeudi dans la cour d'une école de l'ONU à Beit Hanoun, tout en assurant qu'il n'y avait alors personne. Les services de secours palestiniens ont pourtant fait état de 15 morts et plus de 200 blessés parmi les réfugiés dans cette explosion.
Evoquant à Rome le Moyen-Orient et l'Ukraine, le pape François a lancé un appel pressant: "Arrêtez-vous! S'il vous plait, je vous le demande de tout mon coeur, il est temps de vous arrêter, arrêtez-vous".
M. Obama a téléphoné dimanche soir au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, pour appeler à "un cessez-le-feu humanitaire immédiat et sans condition", estimant qu'il s'agissait d'un "impératif stratégique".
Israël et le Hamas se sont mutuellement rejeté la responsabilité de la poursuite des combats, après des tirs de roquettes depuis Gaza dans la nuit et la reprise au matin des bombardements israéliens par air, par terre et par mer, alors que les musulmans s'apprêtent à célébrer lundi l'Aïd el-Fitr.
Pour M. Netanyahu, les combattants du Hamas "violent leur propre cessez-le-feu" en continuant à tirer des roquettes vers Israël, qui "fera tout ce qu'il doit faire pour défendre son peuple", a-t-il assuré à CNN.
"Nous attendons une réponse officielle de l'ennemi", a expliqué le porte-parole du Hamas à Gaza, Sami Abou Zouhri, laissant entendre que le mouvement islamiste continuerait à tirer tant qu'Israël n'aurait pas cessé ses opérations.
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a de nouveau appelé dimanche soir "dans les termes les plus fermes" à étendre pour 24 heures la "trêve humanitaire" observée pendant 12 heures samedi.
Samedi soir, le Hamas avait rejeté cette pause que le cabinet de sécurité israélien acceptait, exigeant un retrait des soldats israéliens de la bande de Gaza, où ils sont entrés le 17 juillet.
Contre les "occupants"
Le chef du Hamas en exil Khaled Mechaal a assuré mener le combat contre des "occupants". "Je suis prêts à coexister avec les juifs, les chrétiens, les arabes et les non-arabes (...). Cependant, je ne coexiste pas avec des occupants", a-t-il déclaré à la chaîne américaine PBS.
Onze Palestiniens, dont une chrétienne, ont péri dimanche dans les frappes israéliennes, selon un bilan des services de secours locaux, sensiblement moins élevé que les précédents jours.
Au total, 1.031 Palestiniens, des civils pour les trois-quarts selon l'ONU, sont morts depuis le début de la campagne militaire israélienne le 8 juillet, un bilan revu à la baisse après un examen approfondi des parties de corps retrouvés dans les décombres.
Mais même en cas d'une hypothétique trêve durable, il restera à engager des discussions sur le fond, où les désaccords sont très profonds.
Israël entend mener à son terme la neutralisation des "tunnels offensifs" construits par le Hamas et son allié, le Jihad islamique.
L'armée a annoncé avoir découvert une trentaine de tunnels et affirme devoir être sur le terrain pour détruire de tels souterrains. Elle a aussi affirmé avoir tué 320 combattants du Hamas en 20 jours de conflit.
L'Egypte a de son côté annoncé avoir détruit 13 tunnels reliant la péninsule du Sinaï à Gaza, que le Hamas utiliserait pour faire entrer dans l'enclave du carburant, des armes, des vivres et de l'argent.
85% des Israéliens contre une trêve, selon un sondage
Pour un accord de trêve durable, le Hamas exige une levée du blocus imposé depuis 2006 par Israël, qui asphyxie l'économie de ce territoire de 362 km2 où s'entassent 1,8 million de personnes, dépendant en grande partie de l'aide humanitaire.
Selon les médias israéliens, le cabinet de sécurité était réuni dimanche soir à Tel-Aviv pour discuter des prochains développements.
Selon un sondage rendu public par la radio militaire, 85,6% des Israéliens sont hostiles à un cessez-le-feu, même si la confrontation a déjà tué 43 soldats israéliens et trois civils de l'Etat hébreu.
A la faveur de la trêve samedi, de nombreux déplacés de Gaza sont retournés dans leur quartier, où ils ont découvert un spectacle de cauchemar: maisons effondrées, cadavres dans les décombres, mines et bombes non explosées au sol.
Fuyant les hostilités, près de 170.000 habitants de la bande de Gaza, soit quasiment 10% de la population, ont trouvé refuge dans des locaux de l'ONU.
Dimanche soir, l'armée israélienne a reconnu avoir tiré l'obus qui a explosé jeudi dans la cour d'une école de l'ONU à Beit Hanoun, tout en assurant qu'il n'y avait alors personne. Les services de secours palestiniens ont pourtant fait état de 15 morts et plus de 200 blessés parmi les réfugiés dans cette explosion.
Evoquant à Rome le Moyen-Orient et l'Ukraine, le pape François a lancé un appel pressant: "Arrêtez-vous! S'il vous plait, je vous le demande de tout mon coeur, il est temps de vous arrêter, arrêtez-vous".
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