Des centaines de Tunisiens se sont rassemblés jeudi soir pour commémorer l'assassinat il y a un an de l'opposant Mohamed Brahmi, qui avait déclenché une crise politique de plusieurs mois dans le pays.
"Fidèles au sang des martyrs!", ont scandé les manifestants rassemblés dans le calme en face de l'Assemblée constituante, dans le quartier du Bardo, en lançant aussi des slogans contre le parti islamiste Ennahdha.
Une énorme affiche portant les visages de Mohamed Brahmi et d'un autre opposant assassiné en 2013, Chokri Belaïd, a été déployée sur un immeuble surplombant la place du Bardo.
L'assassinat attribué à des jihadistes de ce député de gauche le 25 juillet 2013, journée chômée marquant la proclamation de la République en Tunisie, avait profondément déstabilisé le pays et paralysé ses institutions.
Le pays n'a connu une sortie de crise que fin janvier, après l'adoption d'une nouvelle Constitution et le départ du gouvernement mené par les islamistes d'Ennahdha, qui a laissé la place à des technocrates.
Ce député nationaliste de gauche, très critique des islamistes, avait été criblé de balles devant chez lui.
"Fidèles au sang des martyrs!", ont scandé les manifestants rassemblés dans le calme en face de l'Assemblée constituante, dans le quartier du Bardo, en lançant aussi des slogans contre le parti islamiste Ennahdha.
#Tunisie #Brahmi Le public est maintenant plus nombreux (plus de 1000 personnes) et plus varié au #Bardo pic.twitter.com/RLtKw6Gydh
— webdo (@webdo_tn) July 24, 2014
"Nous sommes ici (...) pour nettoyer notre pays, pour débarrasser le pays du terrorisme", a dit à l'AFP Mbarka Brahmi, la veuve de l'élu.
Une énorme affiche portant les visages de Mohamed Brahmi et d'un autre opposant assassiné en 2013, Chokri Belaïd, a été déployée sur un immeuble surplombant la place du Bardo.
حتى لا ننسى #brahmi #belaid #tunisie pic.twitter.com/zEqsZIwdvi
— Sarra (@Seyesbook) July 24, 2014
L'assassinat attribué à des jihadistes de ce député de gauche le 25 juillet 2013, journée chômée marquant la proclamation de la République en Tunisie, avait profondément déstabilisé le pays et paralysé ses institutions.
Le pays n'a connu une sortie de crise que fin janvier, après l'adoption d'une nouvelle Constitution et le départ du gouvernement mené par les islamistes d'Ennahdha, qui a laissé la place à des technocrates.
Ce député nationaliste de gauche, très critique des islamistes, avait été criblé de balles devant chez lui.
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