Les autorités ont apporté quelques précisions ce jeudi au sujet de l'attaque "terroriste" à Châambi ayant fait au moins 14 morts dans les rangs de l'armée.
"Ces attaques nous ont coûté 14 martyrs. Cinq (ont été tués) par balle, neuf ont été brûlés. Le feu s'est déclaré quand la tente dans laquelle ils se trouvaient a pris feu" suite à des tirs de RPG et de grenades, a dit lors d'une conférence de presse Souheil Chmengui, le responsable des opérations terrestres de l'armée, ajoutant que 18 soldats avaient été blessés.
Un militaire est également porté disparu. "Toutes les options sont possibles": qu'il ait été blessé ou tué ou qu'il soit retenu en otage, a déclaré Mohamed Salah Hamdi, le chef d'état-major de l'armée de terre, au cours du même point de presse.
L'un des assaillants, un Tunisien, a été abattu, selon M. Chmengui, d'après qui des Algériens figurent parmi les "terroristes".
"Il s'agit d'une guerre ouverte. La guerre d'un pays et d'un peuple contre un fléau", a-t-il lancé, en promettant que l'armée continuerait d'oeuvrer "jour et nuit (...) contre le terrorisme".
Le ministre de la Défense Ghazi Jeribi a de son côté affirmé que "la majorité des terroristes s'étaient infiltrés de l'extérieur de Châambi, probablement de l'extérieur des frontières", à savoir de l'Algérie.
Parmi eux se trouvent des Tunisiens, des Algériens et des "mercenaires étrangers", selon lui.
Malgré des bombardements à répétition à Chaambi, déclaré "zone militaire fermée", le groupe qui a miné le massif montagneux pour ralentir l'avancée des troupes n'a pas été neutralisé.
M. Jeribi a défendu l'action des forces armées, estimant que le mont était "sous contrôle" depuis une vaste opération de l'armée lancée en avril mais que "cela n'empêche pas les infiltrations (...), qu'il est très difficile d'empêcher".
"Cette guerre que nous menons n'est pas une guerre traditionnelle. Nos forces n'étaient pas préparées à ce phénomène", a-t-il dit.
"La Tunisie, le peuple tunisien et notre mode de vie sont visés", a-t-il assuré, tout en se disant confiant dans "l'union sacrée" des Tunisiens.
Le ministre de l'Intérieur Lotfi Ben Jeddou a lui affirmé que le principal objectif de ces groupes armés était "le report des élections" et "l'échec de l'expérience" démocratique tunisienne.
Le président Moncef Marzouki a annoncé un deuil national de trois jours à partir de jeudi, tandis que le porte-parole du gouvernement Nidhal Ouerfelli a dénoncé "un acte odieux". Le président de l'Assemblée constituante, Mustapha Ben Jaâfar, a quant à lui salué la détermination de l'armée à défendre la Nation contre ces attaques.
Cette attaque est la plus meurtrière de l'histoire de l'armée tunisienne, selon le ministère de la Défense.
Depuis le début de l'année, le pouvoir se veut cependant rassurant, soulignant avoir obtenu des succès en tuant notamment certains des principaux suspects des assassinats en 2013 des opposants Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi.
Les autorités reconnaissent toutefois que cette lutte va "prendre du temps", et des membres des forces de l'ordre continuent d'être régulièrement blessés ou tués, notamment dans l'explosion de mines.
En comptant les 14 soldats tués mercredi, une cinquantaine de soldats, de policiers et de gendarmes ont été tués dans le pays dans des attaques de groupes armés depuis 2011.
"Ces attaques nous ont coûté 14 martyrs. Cinq (ont été tués) par balle, neuf ont été brûlés. Le feu s'est déclaré quand la tente dans laquelle ils se trouvaient a pris feu" suite à des tirs de RPG et de grenades, a dit lors d'une conférence de presse Souheil Chmengui, le responsable des opérations terrestres de l'armée, ajoutant que 18 soldats avaient été blessés.
Un militaire est également porté disparu. "Toutes les options sont possibles": qu'il ait été blessé ou tué ou qu'il soit retenu en otage, a déclaré Mohamed Salah Hamdi, le chef d'état-major de l'armée de terre, au cours du même point de presse.
L'un des assaillants, un Tunisien, a été abattu, selon M. Chmengui, d'après qui des Algériens figurent parmi les "terroristes".
"Il s'agit d'une guerre ouverte. La guerre d'un pays et d'un peuple contre un fléau", a-t-il lancé, en promettant que l'armée continuerait d'oeuvrer "jour et nuit (...) contre le terrorisme".
Le ministre de la Défense Ghazi Jeribi a de son côté affirmé que "la majorité des terroristes s'étaient infiltrés de l'extérieur de Châambi, probablement de l'extérieur des frontières", à savoir de l'Algérie.
Parmi eux se trouvent des Tunisiens, des Algériens et des "mercenaires étrangers", selon lui.
Malgré des bombardements à répétition à Chaambi, déclaré "zone militaire fermée", le groupe qui a miné le massif montagneux pour ralentir l'avancée des troupes n'a pas été neutralisé.
M. Jeribi a défendu l'action des forces armées, estimant que le mont était "sous contrôle" depuis une vaste opération de l'armée lancée en avril mais que "cela n'empêche pas les infiltrations (...), qu'il est très difficile d'empêcher".
"Cette guerre que nous menons n'est pas une guerre traditionnelle. Nos forces n'étaient pas préparées à ce phénomène", a-t-il dit.
"La Tunisie, le peuple tunisien et notre mode de vie sont visés", a-t-il assuré, tout en se disant confiant dans "l'union sacrée" des Tunisiens.
Le ministre de l'Intérieur Lotfi Ben Jeddou a lui affirmé que le principal objectif de ces groupes armés était "le report des élections" et "l'échec de l'expérience" démocratique tunisienne.
Le président Moncef Marzouki a annoncé un deuil national de trois jours à partir de jeudi, tandis que le porte-parole du gouvernement Nidhal Ouerfelli a dénoncé "un acte odieux". Le président de l'Assemblée constituante, Mustapha Ben Jaâfar, a quant à lui salué la détermination de l'armée à défendre la Nation contre ces attaques.
Cette attaque est la plus meurtrière de l'histoire de l'armée tunisienne, selon le ministère de la Défense.
Depuis le début de l'année, le pouvoir se veut cependant rassurant, soulignant avoir obtenu des succès en tuant notamment certains des principaux suspects des assassinats en 2013 des opposants Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi.
Les autorités reconnaissent toutefois que cette lutte va "prendre du temps", et des membres des forces de l'ordre continuent d'être régulièrement blessés ou tués, notamment dans l'explosion de mines.
En comptant les 14 soldats tués mercredi, une cinquantaine de soldats, de policiers et de gendarmes ont été tués dans le pays dans des attaques de groupes armés depuis 2011.
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