
JUSTICE - Poursuivi par le procureur du roi à Marrakech pour homicide involontaire dans un accident mortel survenu en fin de semaine dernière, et qui a coûté la vie à un jeune homme de 28 ans, Amine Harit a récupéré son passeport et s’apprêterait d’ici peu à quitter le Maroc, rapportent les médias allemands et une dépêche de l’agence de presse Deutsche Presse-Agentur.
Christian Heidel, directeur sportif du FC Schalke 04 où évolue l’international marocain, rapporte ainsi que Amine Harit a récupéré son passeport et son permis de conduire et s’est acquitté d’une caution de 10.000 DH. Une déclaration faite le 3 juillet, peu après l’atterrissage des professionnels du FC Schalke à Shanghai.
Amine Harit est ainsi libre de quitter le Maroc et ne sera plus obligé de comparaitre aux audiences prévues les 11 et 22 juillet prochain, son avocat sur place se chargeant désormais de le représenter, indique Heidel. Ce dernier précise avoir appris la nouvelle par message, alors qu’il se trouvait en Chine avec le reste du club allemand.
“Amine m’a dit qu’il a dû répondre à deux ou trois questions à son retour au poste de police”, poursuit le directeur sportif pour qui l’affaire semble terminée et qui ajoute que le jeune homme de 21 ans souhaiterait passer quelques jours avec sa famille près de Casablanca avant de retourner à Schalke. En congés prolongés de par sa participation au Mondial 2018, le jeune homme devrait reprendre les entraînements en Allemagne dès le 29 juillet, selon la même source.
Le clan Harit aurait par ailleurs présenté ses condoléances à la famille du défunt à Marrakech. Nos confrères du site Hespress rapportent que le dossier judiciaire fait état d’une responsabilité partagée de la victime et du conducteur. Amine Harit conduisait ainsi trop vite au regard du lieu et de l’heure, son état ayant toutefois été qualifié de normal, tandis que la victime serait également responsable dans la mesure où elle n’a pas traversé au niveau d’un passage réservé aux piétons.
La famille du joueur aurait mené des négociations avec celle de la victime pour proposer une compensation financière et un arrangement à l’amiable, rapportait en début de semaine l’AFP.