Deux morts ont été enregistrés ce lundi matin à Gaza où le bilan des attaques israéliennes qui se poursuivent pour le 7ème jour est de 172 morts, 1230 blessés, selon l’agence maannews.net. La liste nominative des victimes a été publiée dans de nombreux sites.
Les services de santé palestinienne ont annoncé la mort d’Abdelfattah Adham des suites de ses blessures. Une femme, Hannadi Hamdi, 27 ans, est morte dans un raid qui a ciblé l’est de Khan Younes.
Le porte-parole du ministère de la santé Achraf Al-Qadra a fait état d’une soixantaine de blessés aux premières heures de la journée du lundi dans des raids continus contre des habitations, des édifices publics, des positions tenues par les combattants et aussi des terres agricoles.
L’aviation israélienne a détruit la mosquée Nour à Deir Al-Ballah et a bombardé des immeubles publics dont le complexe gouvernemental d’Al-Ansar à Gaza. En Cisjordanie, un jeune palestinien de 20 ans, Mounir Ahmed Badarin, a été tué par des tirs à Al-Samoua, au sud de Hébron.
Les raids israéliens s’intensifient chaque jour tandis que les groupes de combattants du Hamas et du Djihad et d’autres factions palestiniennes ont lancé des roquettes en direction des villes israéliennes. Israël a annoncé avoir abattu ce matin un drone en provenance de Gaza en direction d’Ashdod.
La journée d’hier a été marquée par un exode des palestiniens du nord de la ville de Gaza après un ultimatum qui leur a été adressé par des tracts de l’armée israélienne de quitter les lieux.
Des dizaines de familles, emportant le peu qu’elles peuvent, ont quitté leurs habitations pour se réfugier chez des parents au centre de Gaza mais surtout dans les écoles gérées par l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA)
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De nombreuses familles ne disposant pas de moyens de transport ont fait l’exode en marchant sous le soleil et dans la peur. Une femme, Samarai Al-Attar qui habite la zone de Atatra concernée par l’ultimatum, raconte à maanews.net les conditions éprouvantes et terrifiantes dans lesquelles s’est organisée la fuite vers une école de l’Unwra à Gaza.
"On était au milieu de la nuit, et j'ai rassemblé les enfants, ils avaient tellement peur" a-t-elle dit en décrivant comment s’est organisée une fuite éperdue au milieu des tirs.
La Ligue arabe s'en remet... aux Etats-Unis
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé qu’il allait frapper "le Hamas avec de plus en plus d'intensité" alors que les préparatifs d’une éventuelle intervention terrestre se poursuivaient.
Dans ce contexte, la réunion dite «extraordinaire », aujourd’hui, de la Ligue arabe, une longue semaine après le début des attaques israéliennes suscite un fort scepticisme.
Dimanche, le secrétaire-général adjoint de la Ligue Arabe pour les questions palestiniennes et les territoires occupés, Mohamed Sabih, a déclaré que "l’arrêt de l’agression israélienne est entre les mains des Etats-Unis. Washington peut dire à Israël ‘arrêtez cette agression immédiatement’".
"Gaza crie… et les arabes demandent le secours de l’Amérique" a titré de manière lapidaire Al-Masry Al Youm.
Mahmoud Abbas a demandé à l'ONU de placer l'Etat de Palestine sous la "protection internationale" des Nations unies à la suite de la détérioration de la situation dans la bande de Gaza, a annoncé dimanche l'OLP.
M. Abbas réclame aussi la création immédiate d'une commission d'enquête. "La direction palestinienne est déterminée à prendre des mesures concrètes pour faire face à la situation horrible à Gaza", a souligné Hanane Achraoui, membre du comité exécutif de l'OLP.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a réitéré dimanche lors d'une conversation avec M. Netanyahu que "les Etats-Unis étaient prêts à faciliter une cessation des hostilités, incluant un retour à l'accord de cessez-le-feu de novembre 2012".
Le président français François Hollande a appelé à un cessez-le-feu "le plus rapidement possible". Les ministres, allemand et italien, Frank-Walter Steinmeier et Federica Mogherini, sont attendus au Proche-Orient dans les prochains jours.
Les services de santé palestinienne ont annoncé la mort d’Abdelfattah Adham des suites de ses blessures. Une femme, Hannadi Hamdi, 27 ans, est morte dans un raid qui a ciblé l’est de Khan Younes.
Le porte-parole du ministère de la santé Achraf Al-Qadra a fait état d’une soixantaine de blessés aux premières heures de la journée du lundi dans des raids continus contre des habitations, des édifices publics, des positions tenues par les combattants et aussi des terres agricoles.
L’aviation israélienne a détruit la mosquée Nour à Deir Al-Ballah et a bombardé des immeubles publics dont le complexe gouvernemental d’Al-Ansar à Gaza. En Cisjordanie, un jeune palestinien de 20 ans, Mounir Ahmed Badarin, a été tué par des tirs à Al-Samoua, au sud de Hébron.
Les raids israéliens s’intensifient chaque jour tandis que les groupes de combattants du Hamas et du Djihad et d’autres factions palestiniennes ont lancé des roquettes en direction des villes israéliennes. Israël a annoncé avoir abattu ce matin un drone en provenance de Gaza en direction d’Ashdod.
Une évaluation du bureau de l’Onu pour les affaires humanitaires confirme que les civils sont les principales victimes des raids israéliens. Ainsi, selon l’étude menée par la structure onusiennes, 70% des victimes sont des civils et 21% des mineurs. Des sources hospitalières palestiniennes précisent que la moitié de ces victimes sont des femmes et des enfants.
La journée d’hier a été marquée par un exode des palestiniens du nord de la ville de Gaza après un ultimatum qui leur a été adressé par des tracts de l’armée israélienne de quitter les lieux.
Des dizaines de familles, emportant le peu qu’elles peuvent, ont quitté leurs habitations pour se réfugier chez des parents au centre de Gaza mais surtout dans les écoles gérées par l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA)
De nombreuses familles ne disposant pas de moyens de transport ont fait l’exode en marchant sous le soleil et dans la peur. Une femme, Samarai Al-Attar qui habite la zone de Atatra concernée par l’ultimatum, raconte à maanews.net les conditions éprouvantes et terrifiantes dans lesquelles s’est organisée la fuite vers une école de l’Unwra à Gaza.
"On était au milieu de la nuit, et j'ai rassemblé les enfants, ils avaient tellement peur" a-t-elle dit en décrivant comment s’est organisée une fuite éperdue au milieu des tirs.
Plus de 17000 palestiniens se sont déjà réfugiés dans les structures relevant de l’Unrwa. "Il en arrive de plus en plus à chaque minute, la plupart fuyant les zones du nord" a indiqué un porte-parole de l’Unrwa. Les capacités d’accueil sont des 35000 personnes, a-t-il dit.
Les civils palestiniens qui n’ont pas d’autres solutions n’oublient pas qu’en 2008, des dizaines de palestiniens hébergés dans une structure de l’Onu à Beit Lahya avaient été tués dans un raid israélien.
La Ligue arabe s'en remet... aux Etats-Unis
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé qu’il allait frapper "le Hamas avec de plus en plus d'intensité" alors que les préparatifs d’une éventuelle intervention terrestre se poursuivaient.
Dans ce contexte, la réunion dite «extraordinaire », aujourd’hui, de la Ligue arabe, une longue semaine après le début des attaques israéliennes suscite un fort scepticisme.
Dimanche, le secrétaire-général adjoint de la Ligue Arabe pour les questions palestiniennes et les territoires occupés, Mohamed Sabih, a déclaré que "l’arrêt de l’agression israélienne est entre les mains des Etats-Unis. Washington peut dire à Israël ‘arrêtez cette agression immédiatement’".
"Gaza crie… et les arabes demandent le secours de l’Amérique" a titré de manière lapidaire Al-Masry Al Youm.
Mahmoud Abbas a demandé à l'ONU de placer l'Etat de Palestine sous la "protection internationale" des Nations unies à la suite de la détérioration de la situation dans la bande de Gaza, a annoncé dimanche l'OLP.
M. Abbas réclame aussi la création immédiate d'une commission d'enquête. "La direction palestinienne est déterminée à prendre des mesures concrètes pour faire face à la situation horrible à Gaza", a souligné Hanane Achraoui, membre du comité exécutif de l'OLP.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a réitéré dimanche lors d'une conversation avec M. Netanyahu que "les Etats-Unis étaient prêts à faciliter une cessation des hostilités, incluant un retour à l'accord de cessez-le-feu de novembre 2012".
Le président français François Hollande a appelé à un cessez-le-feu "le plus rapidement possible". Les ministres, allemand et italien, Frank-Walter Steinmeier et Federica Mogherini, sont attendus au Proche-Orient dans les prochains jours.