Le tribunal correctionnel de Paris a condamné vendredi à huit et neuf ans de prison les quatre principaux prévenus dans le procès d'une filière jihadiste, accusés d'être allés combattre en zone pakistano-afghane.
Les cinq autres prévenus, qui constituaient leur réseau de soutien resté en France, ont écopé de peines allant de cinq à deux ans, la plupart assorties du sursis.
La peine la plus lourde, neuf ans ferme, a été prononcée à l'encontre de Touhami Tebourski, un Tunisien de 32 ans, soupçonné d'être allé combattre aux côtés des talibans, qui est actuellement emprisonné en Turquie dans l'attente de son extradition vers la France.
Seuls présents dans le box des prévenus, Riadh Hennouni, 28 ans, et Monahem Goujih, 35 ans, ont été condamnés à huit ans de prison. En détention provisoire depuis trois ans, ils sont repartis entre deux gendarmes. Un autre jihadiste condamné à huit ans de prison, Zahir Chouket, est en fuite, sans doute en Tunisie.
Avant de prononcer les peines, le président Denis Couhé a précisé que, bien que des documents comme des plans de fabrication de bombes ou de la propagande jihadiste aient été trouvés sur eux, "il n'a pas été établi leur participation effective à des combats et ils n'avaient pas de projet d'attentat clairement défini, cela expliquant que les peines maximales prévues par la législation ne puissent être retenues".
Dans son réquisitoire, le procureur avait requis dix ans de prison à l'encontre des quatre hommes accusés de s'être rendus en zone de combat.
Pour sa défense, Riadh Hennouni a vainement tenté de convaincre le tribunal qu'il avait passé un an à prier et méditer dans un séminaire sunnite en Iran, proche de la frontière afghane.
Monahem Goujih a plaidé qu'il avait passé deux ans au Pakistan, allant de ville en ville en compagnie de prêcheurs itinérants de la confrérie Tabligh et qu'il avait gardé les documents compromettants trouvés caché dans une micro-carte informatique lors de son arrestation "par simple curiosité".
A l'encontre du principal prévenu, accusé d'avoir financé leur départ, le tribunal a prononcé une peine de cinq ans de détention, mais sans prononcer de mandat de dépôt à l'audience.
Parmi les membres du réseau de soutien, plusieurs s'attendaient à se voir passer les menottes et étaient venus à l'audience avec des sacs de sport en vue d'un départ en prison, qui n'ont servi à rien.
Un prévenu qui, alors étudiant, avait servi de relais médiatique aux jihadistes et avait mis en ligne des vidéos appelant au jihad, a été condamné à deux ans dont un avec sursis, tout comme celui qui était accusé d'avoir envoyé de l'argent à son frère.
Les membres du réseau de soutien "se sont engagés davantage de façon individuelle qu'au sein d'une organisation structurée et organisée. Par ailleurs, ils n'avaient jamais auparavant été condamnés", a indiqué le juge Couhé.
Les cinq autres prévenus, qui constituaient leur réseau de soutien resté en France, ont écopé de peines allant de cinq à deux ans, la plupart assorties du sursis.
La peine la plus lourde, neuf ans ferme, a été prononcée à l'encontre de Touhami Tebourski, un Tunisien de 32 ans, soupçonné d'être allé combattre aux côtés des talibans, qui est actuellement emprisonné en Turquie dans l'attente de son extradition vers la France.
Seuls présents dans le box des prévenus, Riadh Hennouni, 28 ans, et Monahem Goujih, 35 ans, ont été condamnés à huit ans de prison. En détention provisoire depuis trois ans, ils sont repartis entre deux gendarmes. Un autre jihadiste condamné à huit ans de prison, Zahir Chouket, est en fuite, sans doute en Tunisie.
Avant de prononcer les peines, le président Denis Couhé a précisé que, bien que des documents comme des plans de fabrication de bombes ou de la propagande jihadiste aient été trouvés sur eux, "il n'a pas été établi leur participation effective à des combats et ils n'avaient pas de projet d'attentat clairement défini, cela expliquant que les peines maximales prévues par la législation ne puissent être retenues".
Dans son réquisitoire, le procureur avait requis dix ans de prison à l'encontre des quatre hommes accusés de s'être rendus en zone de combat.
Pour sa défense, Riadh Hennouni a vainement tenté de convaincre le tribunal qu'il avait passé un an à prier et méditer dans un séminaire sunnite en Iran, proche de la frontière afghane.
Monahem Goujih a plaidé qu'il avait passé deux ans au Pakistan, allant de ville en ville en compagnie de prêcheurs itinérants de la confrérie Tabligh et qu'il avait gardé les documents compromettants trouvés caché dans une micro-carte informatique lors de son arrestation "par simple curiosité".
A l'encontre du principal prévenu, accusé d'avoir financé leur départ, le tribunal a prononcé une peine de cinq ans de détention, mais sans prononcer de mandat de dépôt à l'audience.
Parmi les membres du réseau de soutien, plusieurs s'attendaient à se voir passer les menottes et étaient venus à l'audience avec des sacs de sport en vue d'un départ en prison, qui n'ont servi à rien.
Un prévenu qui, alors étudiant, avait servi de relais médiatique aux jihadistes et avait mis en ligne des vidéos appelant au jihad, a été condamné à deux ans dont un avec sursis, tout comme celui qui était accusé d'avoir envoyé de l'argent à son frère.
Les membres du réseau de soutien "se sont engagés davantage de façon individuelle qu'au sein d'une organisation structurée et organisée. Par ailleurs, ils n'avaient jamais auparavant été condamnés", a indiqué le juge Couhé.
LIRE AUSSI:
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.