Les forces de l'ordre à Sidi Bouzid ont fait usage de gaz lacrymogènes, la nuit du jeudi au vendredi, pour disperser une manifestation d'un groupe de salafistes qui réclamaient la libération d'islamistes extrémistes présumés, arrêtés jeudi à l'aube.
Des partisans apparentés à la mouvance salafiste avaient organisé, jeudi soir après la prière du 'Traouih', une marche de protestation. Les protestataires ont parcouru l'artère principale de la ville et scandé des slogans dénonçant "la politique des arrestations", qui selon eux, "vise les partisans de ce courant", avant de se rassembler devant le district de la sûreté nationale.
Certains des manifestants ont traité la police de "taghout", le terme arabe signifiant "tyran" et utilisé par la mouvance salafiste pour qualifier les policiers et militaires, selon un correspondant de l'AFP sur place.
Les forces de l'ordre ont ensuite fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants.
Le ministère de l'intérieur avait annoncé dans un communiqué rendu public jeudi que des unités de la police et de la garde nationale avaient arrêté huit éléments appartenant au groupe d'Ansar al-charia interdit et saisi une somme d'argent destinée au financement de ce groupe.
Ansar Asharia, à qui les autorités tunisiennes attribuent notamment l'assassinat de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi en 2013, a été classée organisation "terroriste" par la Tunisie ainsi que par les Etats-Unis, qui l'accusent d'être affiliée à Al-Qaïda et d'avoir perpétré une attaque contre son ambassade et son école à Tunis en septembre 2012.
Des partisans apparentés à la mouvance salafiste avaient organisé, jeudi soir après la prière du 'Traouih', une marche de protestation. Les protestataires ont parcouru l'artère principale de la ville et scandé des slogans dénonçant "la politique des arrestations", qui selon eux, "vise les partisans de ce courant", avant de se rassembler devant le district de la sûreté nationale.
Certains des manifestants ont traité la police de "taghout", le terme arabe signifiant "tyran" et utilisé par la mouvance salafiste pour qualifier les policiers et militaires, selon un correspondant de l'AFP sur place.
Les forces de l'ordre ont ensuite fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants.
Le ministère de l'intérieur avait annoncé dans un communiqué rendu public jeudi que des unités de la police et de la garde nationale avaient arrêté huit éléments appartenant au groupe d'Ansar al-charia interdit et saisi une somme d'argent destinée au financement de ce groupe.
Ansar Asharia, à qui les autorités tunisiennes attribuent notamment l'assassinat de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi en 2013, a été classée organisation "terroriste" par la Tunisie ainsi que par les Etats-Unis, qui l'accusent d'être affiliée à Al-Qaïda et d'avoir perpétré une attaque contre son ambassade et son école à Tunis en septembre 2012.
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